Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
voyager en vélo

ReporterreLes vacances à vélo ? « Ça m’a fait un bien fou »

Reporterre - 27 juil 2022

« On ressent le monde ! », s’enthousiasme une adepte de cyclotourisme. « C’est économique, écologique et bon pour le corps. » De plus en plus de Français partent en vacances à vélo, notamment depuis le confinement.

   

D’après le réseau Vélos et territoires, le nombre de cyclistes sur les EuroVelo françaises – un réseau de routes cyclables longue distance à travers le continent européen – a bondi de 26 % entre 2017 et 2021.

Un boom indissociable de la crise sanitaire.

« Le Covid a joué un rôle d’accélérateur. Mais le vélo avait déjà commencé à s’installer dans les villes et dans les vies quotidiennes il y a une quinzaine d’années, et on voyait de plus en plus de cyclotouristes. »

Isabelle Gautheron - Fédération française du cyclotourisme

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
le tourisme écolo n'existe pas

ReporterreLe tourisme écolo n’existe pas

Reporterre - 13 juil 2022

Le tourisme, « vert » ou de masse, détruit territoires et rapports sociaux. Il transforme tout en marchandise, en produit à consommer.

   

Lee tourisme demeure aujourd’hui la première industrie – car c’est bien d’une industrialisation des loisirs dont on parle – de la planète. Avec 1,4 milliard de touristes internationaux (contre 25 millions en 1950) et 1 700 milliards de dollars d’exportation en 2019, le secteur concentrait – avant le Covid-19 – 10 % du PIB mondial et un emploi sur dix. Première également en impact écologique : l’industrie émet à elle seule 8 % des gaz à effet de serre de la planète.

A se rappeler que le tourisme de masse fut inventé par l’Italie fasciste et l’Allemagne nazie, qui développèrent dans l’entre-deux-guerres agences de voyages et moyens de transport pour organiser et contrôler le temps libre de leurs populations et acheter la paix sociale.

« Le tourisme transforme toute réalité et tout sentiment réellement vécus en simple curiosité et, tout au plus, en émotion stimulée par sa mise en vitrine. Il transforme le réel en représentation. »

Jeanne Guien

accéder à l'article