Une éminence de l’élite (culturelle) défoncée au cocktail came-cul qui détruit une innocente famille, c’est l’image de la France d’aujourd’hui, l’image de la relation dégradée entre l’élite et le peuple. On a lu dans le Monde diplo consacré au populisme (Tous populistes !, avril-mai 2019) que le peuple n’existait pas vraiment, que c’était une notion floue, manipulable, un truc de fachos.
Ben non, n’importe quel connard sait que le peuple existe, y a qu’à aller dans un bistrot, une église, une mosquée !, une fête de village, une manif, un mariage, une boîte de nuit ou de taf, une rame de métro, un service d’urgences, s’il est encore ouvert...
Mais, pour que le “Je”, ou esprit individuel, prenne le contrôle de l’être qu’il habite, il doit parcourir un long chemin.
Pendant la première partie de ce sentier, le “Je” se tient à l’arrière-plan de l’individu, en retrait, car il ne peut accéder directement à la personnalité (pensée, sentiment ou parole et volonté) pour en prendre la direction. Celle-ci est, dans un premier temps, sous la domination de l’égo.
Une expérience qui révèle un problème d’addiction majeur chez les adolescents, mais pas seulement.
L’expérience a été menée au collège du Vieux-Port de Marseille (Bouches-du-Rhône) et décidée par un principal inquiet de voir ses jeunes élèves de plus en plus accros aux jeux et aux réseaux sociaux. Certains jeunes admettent passer environ six heures par jour sur les smartphones en semaine et près de trois fois plus le week-end.