Dans le cadre de leur projet citoyen, des étudiants de l’École des Mines de Saint-Étienne ont réalisé, en partenariat avec le collectif Halte au contrôle numérique, une cartographie des caméras de vidéosurveillance présentes à Saint-Étienne.
L’objectif : informer les habitants et alimenter le débat démocratique autour de ces technologies qui interrogent nos libertés individuelles et collectives.
Partant du constat que la technologie n’est jamais neutre et que l’installation de caméras dans les villes soulève des enjeux majeurs en matière de libertés individuelles et collectives, leur mission consistait à réaliser un travail d’enquête et de transparence auprès des habitants.
Les étudiants ont ainsi entrepris de recenser et cartographier les caméras présentes dans la métropole stéphanoise.
En parallèle, et pour enrichir leur démarche, les étudiants ont également réalisé une vidéo documentaire retraçant l’histoire de la vidéosurveillance, offrant ainsi un éclairage historique et critique sur l’évolution de ces dispositifs et sur leur impact dans nos sociétés.
À travers ce projet, nos étudiants ont fait preuve d’un grand sens de l’engagement citoyen, en mobilisant leurs compétences d’ingénieurs au service d’une meilleure compréhension des enjeux technologiques et sociaux contemporains.
Les citoyens britanniques sont furieux. Sadiq Khan installe des caméras de reconnaissance #ULEZ (Ultra low emission zones) dans tout Londres. Ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter des véhicules électriques se verront infliger une amende de 12 £ (15 € environ) chaque fois qu’ils passeront devant eux. Les citoyens ripostent en les abattant dès qu’ils sont installés comme vous pouvez le constater sur cette vidéo. La tyrannie ne fonctionne que lorsque la population l’accepte, autrement elle peut être arrêtée immédiatement, tout dépend de la volonté du peuple.
Bruce Schneier est technologue de l’intérêt public, travaillant à l’intersection de la sécurité, de la technologie et des personnes.
Selon lui, la police utilise déjà les images des voitures autonomes comme preuves vidéo. Voici le recueil de sa publication.
Alors que les caméras de sécurité sont monnaie courante dans les villes américaines, les voitures autonomes représentent une nouvelle possibilité d’accès pour les forces de l’ordre et une nouvelle méthode d’empiètement sur la vie privée, affirment des défenseurs des droits de l’homme. En sillonnant la ville sur leurs itinéraires, les voitures autonomes captent un plus grand nombre d’images. Et il est plus facile pour les forces de l’ordre de s’adresser à une entreprise disposant d’un vaste répertoire de vidéos et d’une équipe d’intervention spécialisée que de contacter toutes les entreprises d’un quartier dotées de systèmes de sécurité.
« Nous savons depuis longtemps qu’il s’agit essentiellement de caméras de surveillance sur roues »
La technologie de surveillance, fournie par une société appelée Dynamic Crowd Measurement, peut mesurer la densité de la foule en comptant les fréquences des téléphones portables dans une zone spécifique. Les caméras sont également équipées de la capacité de suivre l’humeur de la foule.
Auparavant, cette technologie avait été déployée lors des célébrations du Nouvel An à Sydney.
Un porte-parole du défilé a déclaré que les caméras étaient uniquement utilisées pour « diriger les gens vers des zones moins fréquentées si les zones deviennent trop pleines ».
« La technologie aide à gérer la sécurité de la foule en mesurant les capacités, ce qui permet aux opérations de se concentrer sur une zone qui nécessite une réponse immédiate ou de planifier à l’avance les zones où la foule augmente », a ajouté le porte-parole de Mardi Gras.
« Il n’y a pas de suivi de reconnaissance faciale et il ne peut pas suivre les gens d’un endroit à l’autre. Il fournit des mesures en temps réel qui donnent un instantané de la foule sur l’ensemble du parcours à n’importe quel moment afin d’informer les décisions proactives de gestion de la foule. »
Ils ont également déclaré que les données ont été traitées par les organisateurs du défilé, qui ont alimenté des « métriques spécifiques » aux forces de l’ordre sur le terrain pour diriger les participants. Ils ont insisté sur le fait qu’aucune autre donnée n’a été partagée avec les forces de l’ordre.
Elle y présente notamment le cadre juridique actuellement applicable et souligne les risques pour les droits et libertés des personnes.
Depuis 2017, la CNIL appelle à la vigilance concernant les évolutions des outils de vidéoprotection et l’inadéquation du cadre légal avec certaines technologies parfois déployées. Pour autant, depuis plusieurs années, de nouveaux types de caméras équipées de logiciels d’intelligence artificielle se développent. Il s’agit par exemple de dispositifs qui filment la voie publique et peuvent comptabiliser en temps réel les différents usages (piétons, voitures, vélos) afin de les répertorier, ou encore qui comptabilisent et catégorisent (genre, âge, etc.) les personnes fréquentant un centre commercial afin d’adapter les contenus publicitaires ou l’agencement des enseignes ou des produits.