Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a

Vous avez aimé la retraite à 64 ans ? Celle à 68 va vous plaire encore plus !

InsolentiaeVous avez aimé la retraite à 64 ans ? Celle à 68 va vous plaire encore plus !

Insolentiae - 16 juin 2023

Année après année, réforme après réforme on nous recule la ligne d’arrivée.

   

Nous sommes tous de vrais ânes essayant d’attraper une carotte qui nous pend devant le museau mais que l’on nous a attachée dans le dos. Autant dire, que nous devons tous nous préparer à l’absence de retraite. Seuls ceux qui ne marchent plus dans la croyance de la combine gouvernementale s’en sortiront.

Les autres tenteront désespérément d’attraper la carotte.

Lisez plutôt le titre de cet article du Figaro.

Pourquoi il faudrait repousser l’âge de la retraite à 68 ans

« Les cendres de la bataille sur la retraite à 64 ans sont à peine éteintes, que des économistes plaident maintenant pour reporter l’âge du départ jusqu’à 68 ans. C’est une question de démographie. À l’exception de l’Afrique, toutes les régions du monde vont voir un ralentissement de la croissance de la population en âge de travailler. « En Europe, la situation est encore plus préoccupante, avec un recul attendu de la population en âge de travailler de -0,6 % en moyenne par an d’ici 2050 », explique Ana Boata, directrice de la recherche économique d’Allianz Trade. Résultat: la population âgée de 20 à 64 ans en Europe devrait diminuer de 439 à 370 millions de personnes d’ici à 2050.

Dans une étude sur le sujet, l’assureur allemand calcule qu’un report du départ de la retraite à 68 ans permettrait à l’Europe d’étoffer la population active de 6 millions de personnes, ce qui contribuerait à maintenir la croissance de l’activité économique et, in fine, à l’équilibre des régimes de retraite. Aujourd’hui, seul un Européen sur deux âgé de 60 à 64 ans travaille encore. Il ne s’agit pas ici de plaider pour un report de l’âge légal de départ à la retraite, objet de la réforme controversée d’Emmanuel Macron. Mais, dans les pays où ce n’est pas le cas, simplement d’autoriser ceux qui souhaitent continuer à travailler à le faire, et leur donner les conditions afin que cela soit possible. En résumé, de lutter contre «l’agisme» sur le marché du travail, plaide l’étude. »

accéder à l'article