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Euthanasie sans limites : Demain, dissuader un proche de mourir sera un délit

Le Media en 4-4-2Euthanasie sans limites : Demain, dissuader un proche de mourir sera un délit

Le Media en 4-4-2 - 10 mai 2025

Dans les couloirs feutrés de l’Assemblée nationale, un projet de loi aux implications vertigineuses se discute dans une indifférence troublante. Baptisé pudiquement "aide à mourir", ce texte ouvre en réalité la voie à une euthanasie sans garde-fous, où les mots eux-mêmes sont manipulés pour masquer une réalité glaçante : la mort pourrait bientôt devenir une option administrée par l’État.

   

Entre amendements rejetés, délit d’entrave et conflits d’intérêts inavouables, ce dossier révèle une dérive qui a débuté avec l'administration de RIvotril à des personnes âgées qui auraient pu être soignées au lieu d'être entraînées vers la mort par étouffement.

Un texte flou, des dangers concrets

Le projet de loi, présenté comme une avancée humaniste, repose sur des formulations volontairement vagues. Les termes « phase avancée ou terminale », retenus pour définir les conditions d’accès à l’euthanasie, ne correspondent à aucun consensus médical. Pire : des amendements visant à encadrer strictement la pratique – comme l’obligation d’un avis psychiatrique ou l’exclusion des souffrances psychiques – ont été systématiquement rejetés en commission. Cette imprécision calculée laisse la porte ouverte à des dérives effrayantes : demain, un diabétique en phase compliquée ou un adolescent éco-anxieux pourraient-ils se voir proposer une mort « médicalisée » sous prétexte de « souffrance » ?

Censure et délit d’entrave : la liberté en péril
L’article 17 du texte instaure un « délit d’entrave à l’aide à mourir » puni d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende. Concrètement, dissuader un proche – même mineur ou dépressif – de recourir à l’euthanasie deviendra un délit. Cela reviendra à tomber dans le crime de non-assistance à personne en danger ou de la non-prévention du suicide selon le code pénal. Respecter la nouvelle loi sur l’euthanasie fera de vous un criminel. Et pourtant un médecin refusant de pratiquer l’injection létale par conscience professionnelle , un parent tentant de raisonner un enfant suicidaire, pourront tous être poursuivis. Cette logique rappelle sinistrement la loi scélérate contre les dérives sectaires de l’ère Covid, où remettre en cause le discours officiel valait trois ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende. Sauf qu’ici, l’enjeu n’est plus un « vaccin », mais la vie elle-même.

Franc-maçonnerie aux manettes : un conflit d’intérêts flagrant
Comment expliquer une telle opacité ? Peut-être par le rôle central d’Olivier Falorni, rapporteur général du texte… et membre d’honneur de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD), historiquement liée à la franc-maçonnerie. Fondée par Pierre Simon – ancien grand maître du Grand Orient et promoteur de l’avortement – cette organisation milite depuis des décennies pour la légalisation de l’euthanasie. Emmanuel Macron lui-même a salué « l’engagement » des francs-maçons sur ce sujet lors d’un discours récent. Coïncidence ? Dans une démocratie saine, un tel mélange des genres aurait déclenché un scandale. De plus c’est le même Olivier Forlani qui, lors de la période Covid, a posé une question écrite à l’Assemblée le 13 octobre 2020 pour une administration sans restriction de Rivotril pour une « sédation profonde et continue » des personnes âgées. En toute compassion…

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