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En route vers le meilleur des mondes

Echelle de JacobEn route vers le meilleur des mondes

Echelle de Jacob - 11 avr 2024

Celui qui s’astreint à lire mon billet hebdomadaire sur ce support a dû remarquer depuis longtemps que je souffrais d’une fascination certaine pour cette étrange entité qu’est la monnaie.

   

En effet, et depuis le début de ma carrière, j’essaye de comprendre pourquoi elle a de la valeur, alors qu’elle ne coûte rien à produire, comment et par qui elle est créée, ce qui se passe quand celui qui a la charge de la création en crée trop ou pas assez… et sur toutes ces questions, je n’ai qu’une chose à dire, merci Milton Friedman…

Et donc, comme ceux qui ont la charge de cette création en ont vraiment créé beaucoup depuis que Draghi a détruit la Bundesbank (2012), je suis arrivé à quelques conclusions d’investissement sur ce qu’il ne fallait PAS avoir dans son portefeuille.

En fidèle disciple de Jacques Rueff, j’ai remarqué que les pouvoirs publics en Europe ou aux USA avaient renoué avec leur fâcheuse habitude de créer de l’argent « ex nihilo » pour subventionner des dépenses qui ne rapportaient rien (L’inflation consiste à subventionner des investissements qui ne rapportent rien avec de l’argent qui n’existe pas. Jacques Rueff). Comme l’inflation n’est en rien une hausse des prix mais simplement une baisse de la valeur du billet dans votre poche, cela revient à dire que détenir une obligation de l’Etat Français à qui vous auriez prêté 100 e d’aujourd’hui pour être remboursé 100 e dans 10 ans était vraiment une opération idiote puisque le pouvoir d’achat de mon capital aura baissé de 50 % sur la période.

Et je suis arrivé à cette conclusion comme un grand, sans l’aide d’aucune boîte noire, ordinateur ou tableau Excel.

Depuis que je suis arrivé à cette conclusion remarquable d’originalité, un portefeuille d’obligations à 10 ans émises par le Trésor[1] Français a baissé de 25 % tandis que des obligations de même duration émises par le gouvernement Chinois sont montées de 25 % en euro.

J’ai certes honte d’être un mauvais Français, mais cette honte est tempérée par la certitude que ceux qui devraient aller se cacher sont messieurs Sarkozy, Hollande, Lemaire, Tricher Draghi et autres madame Lagarde, et pas moi, qui n’ait fait qu’essayer de protéger mes chers lecteurs de l’IDL contre l’incompétence abyssale des sus mentionnés.

Le but était bien sûr de procéder à l’euthanasie du rentier.

Et si j’en juge par les récentes lois qui sont passées au Parlement, on va passer de l’euthanasie financière à l’euthanasie réelle

Apparemment, d’abord il faut ruiner les vieux, (ce qui est en bonne voie) pour ensuite leur faire une piqûre miséricordieuse de façon à leur éviter une vieillesse dans la pauvreté. En espérant bien entendu qu’ils seront les premiers à réclamer, avec une dignité de bon aloi, la fin de leur misère. C’est en tout cas ce que préconise monsieur Attali.

De façon à s’assurer de l’extinction des inutiles, les caisses de retraites existantes ne seront pas nationalisées mais régulées.

Ainsi, tout versement sera réparti entre trois investissements (c’est déjà quasiment le cas) :

La moitié ira aux obligations d’état, officiellement placement sans risques et dans la réalité un certificat de confiscation.
Quarante pour cent ira à des investissements dans les sociétés produisant des moulins à vent et des miroirs magiques.
Et dix pour cent à des logements sociaux destinés à des travailleurs immigrés en situation irrégulière bien incapables de payer quoique ce soit, mais il s’agit de faire œuvre humanitaire et non pas de gagner de l’argent sur le dos de la misère du monde. Curieusement, ceux qui bâtissent ces logements sont souvent proches des hommes politiques au pouvoir, et eux gagnent de l’argent.

La valeur des retraites versées va donc s’écrouler, ce qui favorise la disparition des inutiles.

La première étape était donc de se débarrasser de ceux qui ne produisent plus rien en les empêchant de se constituer une épargne qui leur permettrait de vivre dignement pendant leur vieillesse, entourés de l’affection des leurs.

Ce but est en voie d’accomplissement.

Il est temps de passer au deuxième stade vers un monde meilleur.

Apres avoir empêché les anciens de se constituer une épargne, il faut ensuite aider ceux qui contribuent au PIB à dépenser leur argent de façon socialement utile.

Pour cela, il faut créer une monnaie numérique.

Voici le projet...

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