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ARGENT
L’État peut-il réquisitionner notre épargne ? Une question d’actualité !

Des politiques de tous bords évoquent la nécessité pour les citoyens de participer au redressement de la France, y compris par le biais de leur épargne. Mais qu'en est-il réellement ? Réponses avec Romain Gougeon.
Une dette abyssale
La France n’a plus de budget à l’équilibre depuis les années 70. Cela signifie que pour financer ses besoins annuels, l’État doit emprunter sur les marchés. Ces emprunts servent non seulement à payer les fonctionnaires, entretenir les infrastructures et les hôpitaux, mais aussi à rembourser la dette existante. Cette situation crée un cercle vicieux où chaque année, la dette s’accroît. Aujourd’hui, la dette de l’État s’élève à 3200 milliards d’euros, un montant colossal qui représente neuf fois la dette totale du continent africain.
Les outils juridiques à disposition de l’État
L’État dispose de plusieurs outils juridiques pour ponctionner l’épargne des Français. Parmi eux, l’Avis à Tiers Détenteur (ATD) et le SATD permettent de saisir directement sur les livrets ou les contrats d’assurance vie en cas de non-paiement d’impôts ou d’amendes. La loi Sapin 2, via son article 21 bis, autorise le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) à contrôler les retraits et les mouvements des particuliers en cas de perturbation bancaire. Enfin, en situation de crise ou de guerre, l’État peut réquisitionner des biens mobiliers ou immobiliers, comme ce fut le cas durant la Seconde Guerre mondiale.
Une question de transparence et de droit de propriété
La question de la réquisition de l’épargne soulève des interrogations sur la transparence de l’État et le respect du droit de propriété. Bien que certains outils aient été initialement conçus pour régler des dettes fiscales, leur utilisation pour ponctionner l’épargne des citoyens pose des problèmes éthiques et juridiques. L’État doit faire preuve de transparence et garantir que toute réquisition serait accompagnée de contreparties claires, telles que des rendements ou des remboursements à terme. La résilience des citoyens face à des mesures exceptionnelles, comme le confinement de 2020, montre que des scénarios jugés improbables peuvent devenir réalité.
par Yoann
Carrefour lance le paiement avec la paume de la main

Cette expérimentation sera lancée le 29 juillet dans un magasin Carrefour Market situé dans le 6e arrondissement de Paris. Cette nouvelle technologie, développée par Ingenico, utilise la reconnaissance palmaire pour identifier les clients. Ces derniers devront préalablement enregistrer le schéma veineux de leur main via une borne prévue à cet effet, puis associer ces données à leur carte bancaire. Par la suite, il leur suffira de passer leur main au-dessus d’un terminal de paiement pour finaliser leurs achats…
Carrefour souligne qu’il s’agit d’une première en Europe. Ce système de paiement, déjà en place dans certains magasins Whole Foods aux États-Unis, vise « à faciliter le passage en caisse et à améliorer l’expérience client ». L’enseigne française insiste également sur la haute sécurité offerte par ce dispositif en ce qui concerne les données personnelles et bancaires.
Nous, on voit plutôt dans cette innovation une étape de plus vers la disparition de l’argent liquide et le renforcement du contrôle sur nos transactions. Face à la montée en puissance de la monnaie numérique et aux risques de surveillance et d’asservissement qu’elle représente, il est essentiel de résister et de promouvoir l’utilisation des espèces.
Payer en liquide, c’est non seulement un moyen de maîtriser ses dépenses et de bénéficier d’une capacité d’achat immédiate, mais c’est aussi un acte de résistance contre le contrôle social généralisé et la perte de confidentialité des paiements. Avec la carte bancaire et les nouveaux systèmes de paiement en préparation, notre vie privée est menacée, car les banques et l’État ont accès à nos achats en détail, favorisant ainsi l’instauration d’un crédit social insidieux.
En utilisant l’argent liquide, nous protégeons notre argent et évitons que les banques ne le bloquent en cas de crise financière. Retirer son argent des banques, c’est également affaiblir le système bancaire et reprendre le contrôle sur notre argent.
Le Jackson Hole Forum et la FED, épicentre de la puissance mondialiste

Le Jackson Hole Forum n’invite pas de dirigeants politiques, et c’est en cela que l’on peut déduire que le monde est régulé par les banquiers centraux et la succursale principale, la Banque des Règlements Internationaux.
Le monde économique a subi une révolution qui s’est tenue au Jackson Hole Forum au début des années 2010, les banquiers centraux ont créé le Quantitative Easing, qui permet de laisser filer les déficits des états pour augmenter leur taux d’endettement par l’intervention de la banque centrale qui achète la dette et émet de la monnaie. Cette technique a accéléré l’endettement des pays tout en donnant plus de pouvoir aux banques centrales qui fixent les taux d’emprunt et l’inflation.
Le fameux quantitative easing est né au Jackson Hole Forum
Le Jackson Hole Forum est peu à peu devenu, depuis sa création, une sorte de congrès international de la politique monétaire. C’est ici, en 1990, que les argentiers occidentaux firent le point avec leurs collègues banquiers centraux de l’ex-URSS sur la façon de gérer la désintégration du communisme. Président de la Réserve Fédérale de 2006 à 2014, Ben Bernanke, en fut bien sûr un habitué. Doté d’un solide bagage académique, ancien de Harvard et du MIT, ce quinquagénaire à la barbe bien soignée se sentait ici chez lui. Et c’est au pied des Monts Tétons, en août 2010, qu’il pérennisa sa politique de quantitative easing qui consiste à intervenir de façon massive et accommodante sur les marchés « si la situation l’exige » -voilà le bout de phrase retenu par les salles de marchés- afin d’accompagner et favoriser la relance économique.
Il est vrai que cet été-là, la conjoncture n’était pas bonne. La croissance américaine avait été révisée à la baisse à 1,6% et le taux de chômage pointait à 9,5%. Les marchés mettront quelques séances à bien comprendre le sens du discours. Mais le message finira par passer : la Banque centrale est prête a faire fonctionner à fond la planche à billets pour sortir l’économie américaine de l’impasse. Les spécialistes parlent de quantitative easing, de « QE2 » (prononcer « kiouitou »), de politique monétaire non orthodoxe, ou plus simplement d’épandage de dollars. Aux commandes de son hélicoptère, le pilote de la Réserve fédérale, cet été-là à Jackson Hole, est venu expliquer qu’il était prêt à vider ses soutes pour éteindre l’incendie. (source Challenge.fr)
Le Jackson Hole Global Forum, s’est réuni le 21 juin 2021, le thème du symposium s’appelait, « Economic Policy in an Uneven Economy », il supposait que l’on se concentre sur la situation inégale de l’emploi et la montée des inégalités sous l’effet des avancées technologiques et de la numérisation. La réserve fédérale Américaine ne se voyait pas réduire ses achats d’actifs, c’est à dire limiter la planche à billet, à moins que le marché du travail ne parvienne à réaliser des gains généralisés et inclusifs avec la finance verte et la norme des ESG appelée maintenant par Berçy ISR (investissements solidaires et responsables).
La Banque des règlements internationaux BRI a créé un fond « green bonds » destiné aux banques centrales pour répondre à la demande croissante d’investissements respectueux du climat. Un sondage effectué par la BRI auprès de 67 institutions, les gestionnaires de réserves de change sont 63 % à estimer qu’il pourrait être opportun d’inclure la durabilité dans leurs objectifs, à côté de la liquidité, de la sécurité et de la performance financière.
Cette nouvelle bulle économique pour contrer la fin du dollar et la montée des BRICS se retourne finalement contre ses créateurs. Ces énergies renouvelables ont du mal à atteindre la rentabilité attendue et sont devenues peu fiables en termes d’approvisionnement.
C’est un fiasco et la BRI comme la Réserve Fédérale ne peuvent endiguer la fin du dollar avec l’idéologie climatique. Les fonds de gestion d’actifs constatent que la politique absurde pilotée par les lobbies des banques centrales fait perdre beaucoup d’argent et de crédibilité auprès des investisseurs.
Vanguard, deuxième fond de gestion d’actifs financiers au monde derrière BlackRock, quitte la Net Zero Asset Managers Initiative .
« Nous avons décidé de nous retirer de NZAM afin de pouvoir fournir la clarté que nos investisseurs souhaitent sur le rôle des fonds indiciels et sur la façon dont nous pensons aux risques matériels, y compris les risques liés au climat »
« De telles initiatives de l’industrie peuvent faire avancer un dialogue constructif, mais parfois elles peuvent aussi semer la confusion quant aux points de vue des entreprises d’investissement individuelles. Cela a été le cas, en particulier en ce qui concerne l’applicabilité des approches nettes zéro aux fonds indiciels largement diversifiés privilégiés par de nombreux investisseurs de Vanguard »
« Ce changement de statut de membre de NZAM n’affectera pas notre engagement à aider nos investisseurs à gérer les risques que le changement climatique peut poser à leurs rendements à long terme ».
A force de développer ces politiques qui parasitent nos dépenses publiques, les pays qui ont recours à la dette pour maintenir une croissance artificielle, ne peuvent plus financer leur budget, comme la France qui a besoin d’économiser 20 milliards pour le budget 2025. La coupe budgétaire va concerner la transition climatique, à moins que les banquiers centraux du Jackson Hole Forum, actent de piller nos placements pour les investir dans les fonds durables comme le Livret Vert.
Le futur projet de loi sur l’industrie verte va acter le « Livret vert » pour remplacer le Livret de développement durable et solidaire (LDDS). Ce nouveau Livret vert permettrait d’orienter « une partie de l’épargne vers des investissements en faveur de l’industrie verte et, de manière plus large, de la décarbonation de l’économie. L’autre produit d’épargne est un « Livret climat » réservé aux mineurs. Plafonné à 12 000 €, ce nouveau produit d’épargne pourrait être ouvert par les parents dès la naissance de leur enfant.
La FED en faillite
Un événement historique vient de se produire à la Réserve fédérale : ses pertes d’exploitation cumulées ont dépassé les 100 milliards de dollars. Ce chiffre surprenant, que l’on aurait cru impossible auparavant, a été publié le 14 septembre 2023.
Côté européen, la Banque centrale européenne a enregistré 1,3 milliard d’euros de pertes en 2023. C’est la première fois depuis 2004 que le résultat de la BCE est négatif. Pour équilibrer ses pertes, la BCE a puisé dans ses réserves à hauteur de 6,6 milliards d’euros.
La Fed a enregistré ses premières pertes d’exploitation en septembre 2022, soit cinq mois après le début du conflit ukrainien. La perte nette de la Fed pour l’année civile 2023 représente 117 milliards de dollars. Les pertes cumulées de la Fed s’élèvent à 134 milliards de dollars. Cela signifie que les pertes auront épuisé la totalité du capital de la Fed, soit 43 milliards de dollars, plus 91 milliards de dollars supplémentaires, soit des pertes de plus de trois fois son capital.
Pour maintenir la puissance du dollar, la FED prête à 2 % et emprunte à 5 %. Et que dire de tous ces dollars qui ne vont plus être utilisés dans la vente du pétrole de l’Arabie Saoudite.
Les investissements négatifs de la FED ne vont pas se résorber en quelques mois, il va falloir attendre des années pour revenir à l’équilibre. Dans ce contexte de faillite, qui peut encore vouloir acheter la dette des USA et qui veut encore utiliser le dollar pour les paiements à l’international ?
La spirale de la dette de la FED ne s’arrête pas là, en 2023, la banque centrale des Etats Unis, a reconnu, dans un rapport concernant la faillite de la banque américaine SVB, d’avoir mal estimé le niveau de stabilité des banques américaines. Pour remédier à la panique d’un écroulement du système, la FED à investi 25 milliards de dollars.
« La Fed mettra à disposition des fonds supplémentaires pour permettre aux banques de répondre aux besoins de tous leurs déposants. Cette action renforcera la capacité du système bancaire à protéger les dépôts et à assurer la fourniture continue d’argent et de crédits à l’économie. »
Devant une future défaite en Ukraine, une possible élection de Trump en novembre et une inflation importante, la FED vit peut être ses derniers instants en tant qu’institution.
Tous les pays qui soutiennent Biden, la FED et le dollar vont tomber. Nous sommes à la veille du nouveau Reset mondial qui nous libèrera.
Avoir du cash, ce n’est pas une mauvaise idée

Tom Benoit, directeur de la rédaction de Géostratégie magazine, met en lumière une alternative souvent négligée dans les débats financiers : la différence entre la monnaie banque centrale et la monnaie commerciale. Selon lui, l'argent liquide est le seul véritable représentant de la monnaie fiat.
La monnaie banque centrale, contrairement à la monnaie commerciale, ne circule pas dans l’économie, sauf sous forme d’argent liquide. Les pièces et les billets sont donc de la monnaie centrale, ce qui explique pourquoi les gouvernements et les banques centrales, dont la Banque centrale européenne, cherchent à réduire au maximum la circulation de l’argent liquide.
Cette réduction de l’argent liquide permettrait aux banques de ponctionner plus facilement l’épargne des particuliers et d’imposer des mesures telles que l’union des marchés de capitaux. Cependant, l’argent liquide, en tant que monnaie banque centrale, ne peut pas être effacé sans affecter la valeur de toute la monnaie. Ainsi, selon Tom Benoit, détenir de l’argent liquide est une forme de sécurité pour les particuliers.
L’économiste souligne que l’argent liquide ne peut pas faire faillite, sauf si la banque centrale fait faillite. Ainsi, dans un contexte où la monnaie numérique de banque centrale est de plus en plus discutée, il est important de se rappeler que l’argent liquide a une valeur et une sécurité particulières.
Yoann - Le Media en 4-4-2
L’Etat veut capter nos économies pour financer son projet climatique et d’IA

« Les Etats-Unis ont décidé d’investir pour combattre le changement climatique, et c’est une bonne chose. Mais l’Europe doit en faire de même, à travers une politique industrielle souple et ambitieuse ».
« Je ne parle pas de protectionnisme mais de défendre nos intérêts économiques. La question clé, c’est de savoir comment faire passer le climat en premier. Nous devons investir dans les puces, mais c’est compatible avec les investissements américains, avec les investissements chinois ».
« Pour garder une industrie européenne puissante, et même tirer parti du changement climatique, des investissements doivent être mis sur la table, privés comme publics. Il est essentiel par exemple de réaliser l’union des marchés de capitaux, c’est la seule façon de lever des fonds de façon suffisante et d’offrir aux industriels les moyens de réaliser leurs investissements ».
L’Europe travaille actuellement à la mise en place d’un marché unique des capitaux dans tous les États membres afin de débloquer des fonds pour stimuler la croissance et ouvrir des possibilités d’investissement aux citoyens, tout en assurant un niveau élevé de protection des investisseurs.
Cette nouvelle source de financement aidera les pays européens à retrouver le niveau de croissance qu’ils avaient avant la crise, tout en diminuant le taux de chômage.
Capter l’épargne des français pour financer la transition écologique et l’IA.
Un pactole de 35000 milliards dort tranquillement sur des comptes que veulent voler les agents de Davos. Ils se permettent et osent tout, ils sont en train de plancher sur les moyens de soutirer l’argent, non pas des contribuables, mais des épargnants.
Il faut lever des dizaines de milliards d’euros pour financer notre prospérité explique Bruno le Maire, mais laquelle, la leur ou la notre ?
Il faut se poser la question de la nomination de l’économiste Emmanuel Moulin à Matignon.
Emmanuel Moulin Directeur général du Trésor a reçu à Bercy des représentants des Trésors et Ministères des finances de l’Espagne, de l’Irlande, de l’Italie, de la Suède et des Pays-Bas pour échanger sur l’Union des marchés de capitaux et la manière dont celle-ci peut concrètement améliorer les conditions de financement de nos entreprises pour leur permettre de faire face au défi de la double transition écologique et numérique.
Emmanuel Moulin : "J’ai souligné la nécessité de se concentrer, sous le mandat européen à venir, sur un nombre réduit d’actions réellement transformatrices pour : mieux mobiliser l’abondante épargne des européens, soutenir l’émergence de champions pan-européens, relancer le marché de la titrisation. Je retiens de cet échange une volonté partagée et forte de préparer un agenda ambitieux pour la prochaine mandature européenne.
L’Europe n’a pas les moyens financier pour mener à bien son projet mondialiste, elle n’a pas les réserves financières suffisantes. Sans cet argent il n’y aura pas d’intelligence artificielle, ce tournant se fera à nos frais comme d’habitude. Faire travailler l’épargne des européens c’est convoiter ces 35 000 milliards. Bruno Le Maire, a proposé la création d’un « produit d’épargne européen » avec les États de l’UE qui le souhaitent, afin de mobiliser les capitaux privés au service de la croissance.
« Lançons dès 2024 un produit d’épargne européen dont nous définirons les caractéristiques, le rendement, avec les États volontaires ».
« Il y a chez moi beaucoup d’impatience. Je ne viens pas à Gand rencontrer mes amis ministres des Finances pour taper la causette ». « Je ne viens pas pour publier le 10e, 15e ou 20e communiqué sur l’Union des marchés de capitaux dans lequel il n’y a rien ou presque rien »
Réunion des Vingt-Sept à Gand (Belgique) 23 février 2024.
Une seule réponse est possible de la part des français, c’est de dire non à une spoliation de nos économies. Ils son tellement en panique qu’ils osent nous demander de financer leur prospérité avec notre argent. Ce monde devient de plus en plus fou.
Opposez vous à ce projet si vous voulez garder votre argent, l’Etat n’a qu’à bien gérer nos impôts au lieu de les distribuer en cadeaux à des amis.
NB : L’Otan nous coute 60 milliards par an, la reconstruction de l’Europe post Covid coute 75 milliards et l’aide aux entreprises coute à l’Etat 160 milliards par an, soit un total de 295 milliards qui manquent pour financer notre pays.
BIEN COMMUN
SEKEM – Un miracle dans le désert

Quand Ibrahim Abouleish rentra en Egypte en 1977 après un brillant début de carrière de pharmacologue en Autriche, il avait 40 ans. C'est alors qu'il acheta 70 ha de désert non loin du Caire pour y fonder un nouveau type de communauté qui puisse soigner autant la terre que les hommes.
Sa mission est impossible, son histoire est exemplaire, découvrez ce modèle à travers la capsule ci-dessous. Elle est en anglais mais vous pouvez activer les sous-titres.
Les incendies criminels de l’Aude sont-ils accidentels ?

Cinq mille pompiers ont été suspendus en 2021 pour la même raison. L’État néolib faisait d’une pierre plusieurs coups :
- économiser des centaines de millions en salaires
- réduire toute résistance dans les services de santé et de sécurité
- pousser la population vers la santé privée
- brûler les récalcitrants en place publique, en guise d’exemple.
Le site de Pierre Cassen revient sur cette ignominie, et relie ces décisions absolument calculées aux grands incendies actuels, et à l’impuissance des soldats du feu dans l’Aude.
Derrière ces incendies criminels et difficiles à réduire, il y a souvent une intention de « reconstruction ».
Plus personne ne crie au complot tant le crime de l’Aude est signé. La flotte de canadairs, que le petit Attal avait promis de moderniser, n’était à la mi-juillet capable d’aligner que huit appareils sur douze...
Comment l’UE a transformé l’Aude en poudrière

La folie destructrice de Bruxelles
L’UE, sous couvert de « renaturation », a exigé le démantèlement des barrages en Espagne, transformant les plaines en zones inondables. En France, le ministère de l’Agriculture achève le travail. Sous prétexte de la pénurie des bouteilles en verre fabriquées par des usines ukrainiennes qui ont fermé, de l’augmentation des coûts de la production, des vignobles entiers sont rasés « de manière définitive », selon ses propres termes. Afin de « Réduire la dépendance aux engrais russes » selon un décret de 2022, repris par la PAC, un droit de douane de 6,5 % sur les engrais importés de Russie et de Biélorussie sera instauré en 2025 et 2026, assorti d’une taxe entre 40 et 45 €/tonne dont le montant sera porté à 430 €/t d’ici à 2028… L’arrachage, sous prétexte de guerre en Ukraine, est définitif. On ne peut qu’en conclure à la volonté de prolonger cette guerre indéfiniment.
Les vignes, pourtant barrières naturelles contre les incendies, laissent place à des friches inflammables. Le résultat ? Des incendies monstrueux, prévisibles, et surtout… fort pratiques pour justifier la suite.
Subventions et sabordage organisé
La méthode est rodée : noyer les pêcheurs baltes sous les réglementations, leur offrir des primes pour couler leurs bateaux, puis les regarder sombrer dans l’alcoolisme. Même scénario pour les agriculteurs français, payés pour arracher leurs vignes et interdits de replanter. L’objectif ? Réduire l’offre, faire flamber les prix, et précipiter les Européens dans une misère calculée. Le tout au nom d’un climatisme qui, ironiquement, aggrave les catastrophes qu’il prétend combattre.
L’écologie, cheval de Troie de la décivilisation
Demain, le DSA (Digital Services Act) criminalisera le « doute climatique », interdisant même ce genre de propos. Mais comment ne pas voir le cynisme d’une caste qui, tout en promouvant panneaux solaires et éoliennes made in China, s’enferme dans des datchas climatisées ? L’Europe n’est plus celle du Concorde ou du TGV, mais celle des terres en friche et des paysans expropriés. Jusqu’à quand laissera-t-on ces pyromanes diriger les pompiers auxquels ils ne concèdent que des Canadairs de 30 ans d’âge ?
L’Afrique se déchire… et un nouvel océan pourrait naître

Dans la région de l’Afar – là où se rencontrent l’Éthiopie, Djibouti et l’Érythrée – trois plaques tectoniques s’écartent lentement les unes des autres, à un rythme pouvant atteindre 8 mm par an.
Cette lente divergence, alimentée par la remontée de magma depuis le manteau terrestre, déchire littéralement le continent. Elle provoque fissures, affaissements, soulèvements… et selon les scientifiques, elle pourrait, à terme, donner naissance à un nouvel océan.
Si cette expansion continue, la portion orientale de l’Afrique pourrait finir par se détacher entièrement, formant une vaste île, comparable à la péninsule Arabique.
Grâce à l’imagerie satellitaire et à la cartographie GPS, les chercheurs suivent en temps réel cette transformation géologique majeure. La dépression de l’Afar, située entre la mer Rouge et le golfe d’Aden, est aujourd’hui considérée comme la dernière étape avant une véritable ouverture océanique.
Un jour, les eaux de l’océan Indien pourraient s’y engouffrer, remodelant profondément la surface de la Terre. Ce serait l’un des événements géologiques les plus spectaculaires depuis des millions d’années.
Et ce «jour» pourrait arriver d’ici 1 à 20 millions d’années – un clin d’œil à l’échelle de la planète, une éternité à notre échelle.
À votre santé – Quand les plantes chantent

Une émission du Dr Eric Loridan
ÉCOLOGIE
Le nombre de satellites lancés autour de la terre

Tout a commencé en 1957 avec un seul satellite, mais depuis, leur nombre a explosé. Au fil des décennies, de plus en plus de satellites ont envahi l'orbite terrestre, lancés par des gouvernements, des entreprises privées et, aujourd'hui, par des constellations massives. Mais ces dernières années, un nom s'est imposé : Starlink. Dans cette simulation, les points blancs représentent tous les satellites non Starlink, tandis que les points rouges montrent à quelle vitesse Starlink s'est développé. L'espace passe d'une orbite tranquille à un réseau dense de technologie. Nous avions déjà créé une simulation montrant la croissance globale des satellites depuis 1957, mais cette fois-ci, nous mettons en évidence l'ampleur de la domination de Starlink. Il ne s'agit pas d'une simulation des mouvements réels des satellites, mais seulement d'une représentation visuelle de leur nombre croissant.
Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
ZFE 2025 : A Quelle Sauce Allez-Vous Etre Dévoré ?

Les ZFE, c’est quoi ? Rien ne vaut un exemple pratique.
« Voilà l’hypocrisie incroyable de cette écologie punitive qui ne traite pas la vraie question ! […]
C’est une aberration pour trois raisons. La première : c’est une ségrégation sociale sans précédent, car à terme […] cela représente un véhicule sur deux ! Tous ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter un véhicule neuf – et vous savez le prix d’un véhicule neuf électrique ? – […] ou une occasion récente, seront interdits de circulation, d’accès à quarante agglomérations françaises de plus de 100 000 habitants ! […]
Enfin, il y a une autre raison. C’est qu’obligatoirement, pour appliquer ces mesures, vous êtes obligés de mettre en place un système de surveillance électronique numérique généralisé à la chinoise dans nos agglomérations. Car oui, vous allez être obligés de mettre en place des portiques avec des caméras qui vont visualiser tous les déplacements de nos concitoyens ! Le harcèlement numérique va se poursuivre, les entreprises sont en train de préparer cela. »
La Catastrophe de Valence, un Scénario de Film Devenu Réalité ?

Beaucoup restent toujours dans le déni ou ne croient pas du tout. Vous allez mieux comprendre ce que nous vous disons depuis des années : ils vous le disent aussi dans les films, comme nous vous l’avons toujours dit.
Désormais, on dirait que la réalité dépasse la fiction, regardez le film GEOSTORM.
Nous avons l’impression que ce qui s’est passé en Espagne, à Dubaï et en Turquie, bah, c’est ce film qui l’a créé en fait, non ?, c’est un truc de fou. Nous savons que par les films, ils nous font passer des messages, comme ceux des Simpsons. Vous voyez, les Simpsons, ils font des trucs ? Et comme par hasard, quelques années après, ça se prédit en fait. On dirait que les Simpsons ont prédit tout dans la vie. Mais ici, avec ce film, non seulement nous pourrions dire que c’est vraiment réel, mais les Espagnols viennent de le subir, non ?
[...]
Un jardin est beau lorsqu’on dialogue avec lui

L’automne et ses pluies sont passés par là. Les tomates ne sont plus que des tiges dégarnies tentant de supporter quelques fruits rongés par le mildiou. Les aubergines commencent à tourner de l’œil. Les haricots fanent et paraissent fatigués, bien qu’ils profitent de quelques jours d’éclaircie pour brandir une dernière série de fleurs. Salades et choux sont en train de capituler face à une armée de limaces. Les courges, elles, qui ont encore leurs feuilles et quelques fruits imposants, donnent un air fouillis au potager tellement elles se sont émancipées de leur carré.
Le potager n’a plus la fière allure de la belle saison. Il donne encore. Les derniers haricots, les premiers poireaux… Mais à l’heure de faire quelques photos pour illustrer cette chronique, me voici bien embêtée, rien ne me paraît montrable. Un potager, c’est comme un bon plat. Pour éveiller l’appétit, mieux vaut que l’assiette soit agréable à l’œil, non ?
Plantes compagnes ou désherbage ?
C’est l’un des plaisirs du jardin, de soigner son esthétique. C’est aussi un langage, l’expression d’un rapport au vivant. Le jardin à la française, avec ses lignes droites, a célébré la domination de l’humain sur la nature. Le jardin à l’anglaise a plutôt voulu imiter celle-ci et a promu une vision plus romantique et pittoresque. Côté potager, certains trouveront que la beauté est du côté des allées bien droites et désherbées, d’autres préféreront laisser prospérer toutes sortes de plantes compagnes au risque qu’elles prennent le pas sur les légumes plantés.
Mon jardin se situe entre les deux. Du côté de l’esthétique jardinière, je suis victime de notre conditionnement sociétal. Je trouve mes pommiers plus beaux quand l’herbe dessous est bien tondue et que leurs formes se détachent nettement. J’ai peur pour mes aromatiques quand les herbes folles les encerclent. Je préfère mon potager quand il a les couleurs vives de l’été plutôt que l’air abandonné de la fin de l’automne.
Bref, j’aime que mon jardin ait l’air entretenu. Il y a des considérations pratiques : faciliter le passage du tracteur, favoriser une productivité raisonnable chez nos plantations nourricières. En revanche, je ne vois pas l’intérêt de couper l’enthousiasme de ma sauge épanouie bien au-delà des limites qui lui avaient été attribuées, et je ne suis pas contre un buisson de ronces ou un tas de cailloux par-ci par-là, me réjouissant de rencontrer leurs hôtes.
Déborder de vie en toute saison
Mais alors, comment juger de l’esthétique d’un jardin ? Comment ne pas rougir quand je montre mon potager brunissant avec l’automne ? Je me souviens soudain que le modèle du beau jardin est pour moi celui de ma grand-mère paternelle. Je précise qu’il n’est pas nourricier, sauf pour les nombreux fruits rouges que cette gourmande sait faire prospérer à merveille, et sa collection d’aromatiques rappelant ses origines provençales.
Il est beau, car il paraît en toute saison débordant de vie. Les plantes y sont très nombreuses et diversifiées, elles grignotent avec enthousiasme le passage dans les allées, il y a des fleurs en quasi toute saison. On pourrait croire que c’est le résultat d’une sorte de laisser-faire tellement toutes ces habitantes ont l’air épanouies.
En réalité, c’est le fruit d’un travail incessant et d’une curiosité insatiable. Cela commence par des lectures et des recherches lui permettant de dégoter les meilleurs pépiniéristes, produisant telle variété de ciste ou de figuier qui conviendrait au climat francilien. Il faut ensuite trouver l’exposition, le sol, les conditions d’humidité convenant à chaque nouvelle hébergée. Si l’une fait grise mine, elle est déplacée.
L’observation est continue. Les petits gestes d’attention presque quotidiens. Je la revois, tel un coiffeur ajustant sa coupe, sécateur à la main, repérer les branches malades, ajuster une taille. Je me souviens d’années de recherches et d’expérimentations continues pour soigner un fruitier malade. Chaque plante a une histoire, elle est leur mémoire. Et leur futur : il suffit que l’on mette un pied dehors pour qu’elle vous explique quel plan elle a en tête pour l’une ou l’autre.
Ainsi, si son jardin est si agréable, ce n’est pas parce qu’elle laisse faire, ce n’est pas parce qu’elle contraint. C’est parce qu’elle dialogue sans cesse avec ses habitantes, les écoute, les soigne et les laisse s’exprimer. Voici ce que m’a appris ma grand-mère : un beau jardin est le fruit d’une belle relation avec les plantes.
Près de Nantes, un habitat léger et paysan attaqué par la préfecture

À 50 kilomètres au nord de Nantes, la tranquille commune de Plessé est connue jusqu’à Bruxelles. Et pour cause : sa Politique agricole communale (PAC) accompagne du début à la fin, logement de fonction compris, les porteurs et porteuses de projet qui souhaitent reprendre une exploitation agricole. Une initiative unique, et réussie : les 26 derniers agriculteurs partis ont ainsi tous été remplacés.
Las, l’enthousiasme de la Ville est douché par la préfecture de Loire-Atlantique. Elle a déposé un recours contre l’installation d’un habitat léger. Pas question que des gens vivent dans un dôme géodésique (une structure ronde en bois) près d’un habit participatif. Et ce, même si cela vise à soutenir l’installation d’un agriculteur sur une ferme voisine, située à 400 mètres.
Lors de l’audience du jeudi 10 octobre au tribunal administratif de Nantes, la préfecture a laissé entrevoir son scepticisme sur la définition d’habitat participatif. Pour Thierry Lohr, adjoint à l’urbanisme de Plessé, il s’agit pourtant simplement « d’un projet de vie porté par un collectif d’habitants et d’habitantes, un peu comme une famille ».
En d’autres termes, il s’agit d’un terrain acheté à plusieurs, ici cinq adultes (et cinq enfants), permettant à la fois de réduire le coût pour chacun et chacune, mais aussi de faire vivre l’exploitation agricole tout comme le territoire. Parmi les membres de ce projet d’habitat, le paysan qui a repris l’élevage adjacent compte en effet profiter du soutien — garde d’enfants, coups de main — de ses voisins et voisines pour faciliter son activité.
Oui mais voilà, en plus d’une longère déjà existante, le groupe concerné par cet achat a commencé la construction d’un dôme géodésique pour y loger un des couples. Le tout avec l’accord de la mairie qui a délivré un permis précaire — une autorisation de construire limitée dans le temps — aux porteurs du projet.
La préfecture craint « l’appel d’air »
« Ce type de projet serait un appel d’air pour nombre de citoyens en difficulté d’accès à la propriété, a assuré la préfecture à l’audience. Et quel est le lien entre ce projet d’habitation et l’exploitation agricole puisqu’il n’est pas pour l’agriculteur ? » Face à une présidente visiblement passionnée par ce dossier pouvant déboucher sur une jurisprudence, l’avocate de la mairie de Plessé a défendu le « travail de fond exemplaire de la commune, primée pour ses vertus » et le côté « dérogatoire » du permis précaire. En clair : l’autorisation accordée pour faciliter une installation agricole ne sera pas délivrée à tout-va.
« Ce n’est donc pas un appel d’air puisque tout est encadré, a argumenté Me Bardoul. On parle ici d’un habitat modulaire, transitoire et démontable, qui s’inscrit dans l’habitat participatif autour de ce projet d’exploitation agricole et s’inscrit dans la loi Climat et résilience qui prône des bâtiments sans empreintes. »
« Ce projet d’exploitation a le soutien de tous les élus »
L’habitat participatif se veut « un échange de bons procédés et une question d’intérêt général pour la commune », a soulevé la juriste, puisque chacun aiderait pour le bien-être des habitants et mettrait la main à la pâte pour la bonne marche de la ferme. La préfecture, elle, maintient que la règle du logement de fonction est ici « détournée », dévoilant sa hantise d’une possible cabanisation des territoires, craignant même un élargissement de ces habitats légers au-delà de terres agricoles.
« Ce projet d’exploitation a le soutien de tous les élus, résume Thierry Lohr. L’utilisation du permis précaire ne concerne que les exploitations agricoles, on l’a évidemment bordé. » Le risque, en cas de suspension de l’arrêté de la mairie de Plessé ? La fin du projet et la nécessité pour la commune de construire davantage de logements « en dur », plus éloignés des terres agricoles. La décision du tribunal est attendue dans le mois.
ÉCONOMIE
Dans la série « Comment dépouiller les Français »

Jeudi 5 mai, toujours sur la matinale de Tocsin, Pierre Jovanovic raconte que dans la nuit de samedi 22 mars au dimanche, vers 2 heures du matin, un escadron de police aurait forcé sa porte, celle de son éditeur et celles des caves pour l’interner de force. L’objet du délit, la parution imminente de son dernier livre : «2008». L’opération aurait raté car il n’était pas là. La police se serait alors défaussée sur la Préfecture de police et, le dimanche matin, vers 11 heures, Pierre Jovanovic aurait reçu ce courriel du bureau des disparitions de la Préfecture : «M. Jovanovic, on vous a signalé disparu, pouvez-vous nous téléphoner ?»
Pierre Jovanovic a porté plainte mais il n’a évidemment aucune nouvelle de sa plainte.
Selon lui, le monde de 2025 est très largement héritier de la crise de 2008 et surtout de sa gestion. Elle a produit les Bonnets rouges qui se sont révoltés contre une taxe sur les autoroutes qui devait aller dans les poches de Goldman-Sachs, les Gilets jaunes, la réforme des retraites (ils ont vidé les caisses de retraite et ils veulent la mettre à 70 ans et la capitaliser) et un appauvrissement global de la population.
Si on rapporte l’augmentation du timbre-poste depuis 2001 au salaire minimum (SMIG) il devrait être passé à 5400 brut aujourd’hui. En 2008, le PIB par habitant des Français était le même que celui des Étasuniens. Il est resté au même niveau pour nous mais il a doublé pour les Étasuniens. Ce qui veut dire qu’ils ont volé TOUTE la richesse produite par les Français dans l’intervalle. 12 millions de personnes se sont retrouvées à la rue aux Etats-Unis en 2008. En Europe, ça a été moins spectaculaire mais tout aussi efficace. Énormément de gens ont été licenciés partout. Les services publics et les infrastructures ont été abandonnés ou privatisés.
Les banquiers ont réussi le plus grand hold up de toute l’humanité : 30 trilliards de dollars ont été volés de mille manières aux peuples pour renflouer les banques, et ce n’est pas fini car la violence des riches n’a pas de limites et elle ira en augmentant tant que les peuples laisseront faire.
Georges Marchais était visionnaire quand il a dit le 9 juillet 1980 dans l’Humanité : «L’austérité vise par certaines mesures à avancer l’âge de la mort».
Conclusion
Emmanuel Todd note que la mortalité infantile augmente en France, ce qui est pour lui un signe certain d’effondrement du pays. Mais comme ça ne va pas encore assez vite, ils viennent de voter une loi pour faciliter l’euthanasie des personnes malades ou déprimées qui coûtent trop cher, selon eux.
Alexandre Cuignache – Dans la série Comment dépouiller les Français : Le DPE
Mercredi 4 mai, sur Tocsin, l’avocat Alexandre Cuignache explique qu’un rapport de la Cour des comptes vient de confirmer ce que toutes les personnes qui s’informent et réfléchissent savaient déjà : le DPE (diagnostic de performance énergétique), obligatoire depuis 2021, qui interdit de louer les appartements qualifiés de passoire énergétique, est une vaste arnaque dont le but est de faire tomber, à des prix cassés, le plus de bâtiments possible dans l’escarcelle de monopoles privés…
Il y a évidemment beaucoup de fraudes (70% d’anomalies selon le rapport) comme on pouvait s’y attendre. Mais le pire, c’est qu’entre mi-2021 et mi-2023, il y a eu une chute de 22% des biens à louer dans les critères A à D, et une chute de 33% des notes F à G. Le parc locatif se réduit comme peau de chagrin en France et donc les loyers augmentent. Or la justification de la mesure, était d’améliorer le logement !
Qui plus est, la Cour des comptes note qu’aucune étude d’impact global n’a été faite, avant de promulguer la loi, sur les conséquences de cette réforme de 2021 en général et sur le risque d’éviction de logements du marché locatif en particulier. C’est pourtant une obligation constitutionnelle depuis 2009. Que fait le Conseil constitutionnel ? Que fait l’opposition ?
Pour essayer de détourner l’attention de l’illégalité et de la nocivité du projet, le gouvernement a promis de contrôler les diagnostiqueurs !!!
Conclusion
Pendant l’opération Covid, on a observé la même volonté de concentrer les ressources économiques dans les mains des grosses compagnies privées (en plus d’enrichir directement Big Pharma avec les vaccins et les tests). Les mesures insensées, liberticides et nuisibles pour la santé que Macron a imposées ont eu comme effet de détruire les restaurants, petits commerces et entrepreneurs indépendants et d’affaiblir les services publics au profit de monopoles privés, chaînes, franchises, etc…
Le marché européen de l’énergie qui fait artificiellement augmenter le prix de l’électricité pour aider l’Allemagne, ainsi que les milliers de sanctions idiotes contre la Russie, ont exactement le même effet négatif en France. Elles ont mis en faillite nombre de commerces, comme les boulangeries, et d’entreprises, pendant que celles qui le pouvaient partaient à l’étranger. L’UE est en train de détruire l’économie des nations européennes pour poursuivre des fantasmes : le marché libre, l’affaiblissement de la Russie, la victoire de l’Ukraine, la défense européenne, la baisse des émissions de CO2, etc. dans l’indifférence et l’aveuglement général.
Quant au Conseil constitutionnel, on sait aussi depuis longtemps qu’en France il n’y a plus de contre-pouvoir et que toutes les institutions de l’État, soutenues par les médias des milliardaires, ne sont plus que des organes clientélistes, où des parvenus, luxueusement entretenus dans le luxe par une avalanche de taxes et d’impôts qui étrangle la population, servent le pouvoir en place.
La loi sur les Zones à Faibles Émissions, une autre expression de la folie meurtrière du pouvoir en place vient d’être annulée par l’Assemblée nationale car elle était vraiment trop impopulaire, peu défendable et sans doute moins immédiatement lucrative pour le grand Capital. Elle interdisait les centres-villes aux voitures soi-disant polluantes, celles des travailleurs pauvres, pour faire plaisir à la petite bourgeoisie citadine qui vote pour Macron. C’est le RN qui a mené la fronde, avec le slogan : «Les Zones à Faibles Émissions étaient en fait des zones à forte exclusion».
Cette annulation pourrait donner un peu d’espoir à ceux qui ne peuvent plus louer le petit studio qui complétait leur insuffisante retraite ou ceux qui ne peuvent plus se chauffer ou ceux qui veulent la paix en Ukraine et la fin du génocide à Gaza, mais je doute que le Parlement recule sur ces sujets car il y a trop d’intérêts en jeu.
Vous avez sans doute remarqué que Macron ne se contente pas de grignoter discrètement nos richesses comme faisaient les précédents banquiers aux manettes de la France, il prend des mesures radicales, démentes même, pour faire passer toute la richesse de la France dans les poches de toutes les catégories de milliardaires tour à tour. A la fin du règne de Macron, ils auront tous eu leur moment de profit délirant à nos dépens. En ce moment, c’est le secteur de l’armement que Macron sert avec sa folie belliciste…
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Les institutions intergouvernementales face à la fin de « l’Empire américain » ?

Il peut sembler étrange que des dirigeants européens critiquent le président des États-Unis pour sa politique dans son pays, en violation du principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d’un pays étranger. Cependant, s’ils ne souffrent pas de ses réformes chez lui, ils endurent les conséquences inavouables qu’elles provoquent chez eux. Celles-ci ne font que commencer.
a période que nous vivons, avec le rapprochement des États-Unis et de la Russie, bouleverse l’échiquier politique mondial. Ce faisant toutes les institutions intergouvernementales sont perturbées. Il apparait que certaines d’entre elles répondaient à un objectif officieux, que tous se gardaient bien d’énoncer publiquement, mais qui ne résiste pas aux évolutions du temps. D’autres menaient des actions contraires à leurs objectifs officiels, ce qui ne gênait guère lorsque tous leurs membres étaient d’accord entre eux, mais paraît aujourd’hui insupportable. En définitive, le multilatéralisme, tel qu’il était pratiqué, était tout, sauf multilatéral.
Le G7 et l’OTAN ne fonctionnent déjà plus
La coordination politique de « l’Occident » était assurée par le G7, un ensemble de réunions à tous les niveaux, qui élaborait un discours commun. Or, lors de la réunion virtuelle des chefs d’État et de gouvernement du 24 février 2025, le président des États-Unis, Donald Trump, a refusé de signer le communiqué final et a menacé ses partenaires de quitter le G7 s’ils le publiaient sans son accord.
Depuis un mois, les réunions du G7 se déroulent sans les États-Unis. Ainsi, lors de la réunion virtuelle du 28 mars des conseillers de sécurité nationale, à laquelle l’Ukraine était associée, l’États-unien, Michael Waltz n’y a pas participé.
Force est de constater qu’il n’y a plus de coordination politique de « l’Occident ». Par conséquent, il n’y a plus, non plus, de coordination militaire.
Les Français et les Britanniques, d’abord en concurrence, puis d’un commun accord et en concertation, ont lancé une série de rencontres des chefs d’État et de gouvernement alliés. Ils cherchent à assurer la sécurité du continent sous les parapluies nucléaires français et britannique. Mais, en l’état, cette idée ne peut pas fonctionner car le problème a été mal posé.
En effet, pour le moment, ils interprètent les évènements comme un déplacement des armées des États-Unis d’Europe vers l’Extrême-Orient, alors que le président Trump cherche à mettre fin à « l’Empire américain », à la fois par idéologie —c’est un jacksonien — et par nécessité — il gère la crise de la dette.
Dans l’hypothèse des alliés, il suffirait d’augmenter les dépenses militaires des uns et des autres pour pallier au retrait US alors que, s’il s’agit de la fin de « l’impérialisme américain » comme je le soutiens, ce n’est pas tant le budget de l’Alliance atlantique que son mode d’organisation qui est en cause. Washington ne souhaite plus assumer le commandement de l’ensemble, mais juste montrer la voie.
Or, si les États européens et leurs alliés canadiens, australiens, coréens et japonais, obéissaient tous aux États-Unis, ils ne s’entendent pas pour autant entre eux. L’Histoire du continent européen est une suite sans fin de rivalités, de conflits et de guerres, à la seule exception de l’Empire romain. À l’époque, les populations se sont soumises à Rome pour se protéger des invasions. Dès sa chute, les vikings et les mongols pillèrent le continent. Les empire de Charlemagne, de Charles Quint, de Napoléon ou de Hitler n’ont jamais connus la paix. Aujourd’hui, aucun danger imminent ne pousse les Européens à s’unir. D’où l’invention d’une prétendue menace russe, comme si « l’Armée rouge » se préparait à parader sur les Champs-Élysées.
Il y a deux semaines, le 19 mars, la RAND Corporation, c’est-à-dire le lobby militaro-industriel états-unien, suggérait de créer un « conseil de dissuasion européenne » avec la France, le Royaume-Uni et d’autres États européens clés comme l’Allemagne et la Pologne. Certes, cependant les armes stratégiques nucléaires ne peuvent pas être des moyens de dissuasion en l’absence d’armées conventionnelles solides. Or aucun des Européens n’en a, les armées française et britannique actuelles n’ont pas pour vocation de défendre leurs territoires, mais de se projeter dans des opérations néo-coloniales, principalement en Afrique.
Les gigantesques moyens de l’OTAN sont compromis. Il suffit que les États-Unis ne partagent plus leurs moyens propres pour que plus rien ne fonctionne. Leurs renseignements sur les champs de bataille sont indispensables au fonctionnement des armes qui leur ont été achetées. Par ailleurs, s’ils ne souhaitent pas être impliqués dans un conflit, ils devront bloquer l’usage des armes lourdes qu’ils ont vendues, des blindés aux avions. Ce qui avait été conçu pour contenir des aventures de certains alliés les étouffe désormais tous.
Au demeurant le même problème se posera avec les armes lourdes vendues par la France et par le Royaume-Uni qui, toutes également, ont été équipes d’inhibiteurs. Paris et Londres devront aussi les bloquer lorsque, après la défaite de l’Ukraine, la Pologne tentera de récupérer la Galicie orientale et que la Hongrie récupèrera la Transcarpathie. Et que deviendra l’OTAN quand la Roumanie tentera de récupérer la Moldavie ?
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Macron ne veut pas (vraiment) la guerre, il veut l’argent des Français

Le meilleur indice de la crédibilité des déclarations militaristes de Macron est encore de faire un point sur l’état de l’armée française.
Malgré un budget de la Défense de 50,5 milliards d’euros en 2025 (+7% par rapport à 2024), l’inventaire à la Prévert des difficultés de l’armée française est impressionnant. Une grande partie du matériel est en voie d’obsolescence, y compris les chars Leclerc. La flotte de la Marine nationale est insuffisante, avec des retards dans le programme des frégates de nouvelle génération FDI. L'armée de l’Air voit ses chasseurs Rafale et hélicoptères Tigre souvent cloués au sol faute de pièces détachées ou de budgets de maintenance. Les programmes de modernisation (MGCS, SCAF) sont tous en retard faute de financement.
En plus de manquer de moyens, l’armée manque d’hommes et de compétences. D’après les chiffres du ministère de la Défense, ce sont environs 10 000 personnes qui manqueraient par rapport aux objectifs. Un personnel difficile à fidéliser, avec un taux de départ en hausse constante de 6%. En cause, d’après plusieurs «Rapports annuels sur l'état de la condition militaire» de ces dernières années, la qualité des recrues. Beaucoup s’engagent faute de trouver un emploi ailleurs dans un pays en crise. Cela amène un manque de motivation, mais aussi des problèmes de plus en plus fréquents de discipline, voire de drogue et d’alcool dans certaines unités. S’ajoute encore un niveau d'éducation des recrues en baisse, en particulier dans les unités non spécialisées, rendant parfois compliquée l’utilisation du matériel de plus en plus sophistiqué ou la simple compréhension des tâches à accomplir.
Il y a bien entendu chez Macron le côté pathologique, l’homme qui aime se déguiser en militaire, se mettre en scène en chef suprême des armées, se fantasmer en leader de l’Europe… mais cette réalité, qu’il ne peut ignorer tant elle est rapportée officiellement, nous amène à chercher d’autres explications.
On le sait, la situation économique de la France est catastrophique : 3 300 milliards d’euros de dette et l’agence Standard & Poor’s qui fait passer de «stable» à «négative» la note de la France, l’étape suivante étant la perte du AA, et donc une augmentation drastique du taux d’emprunt, vital pour un pays qui vit à crédit. Il y a donc un besoin urgent d’injecter de l’argent frais pour créer de la croissance, notamment via le secteur économique de la Défense, et pour cela de toucher au dernier trésor intact disponible : les 6 000 milliards d'euros (chiffres 2025 de la Banque de France) de l’épargne des Français.
La piste de François Bayrou d’un emprunt national pour la Défense est peu crédible. Avec un rendement plus faible qu’un placement classique, on voit mal les masses s’y précipiter.
Autre solution envisagée, la création d’un livret d’épargne spécifique, affecté à la Défense, voire d’une réorientation de l’utilisation des fonds des livrets réglementés. La propagande médiatique est déjà subtilement en marche pour faire accepter cette évolution aux Français.
Mais qui peut croire que ces solutions seront suffisantes, au vu de l’état actuel de l’armée française et des sommes nécessaires, ne serait-ce que pour la remettre à flot ? Sans parler d’un engagement dans un conflit de haute intensité. La mise sous stress de la population par une menace de guerre imaginaire vise davantage à lui faire accepter cette première étape de l’utilisation de son épargne par l’État, et surtout à façonner l’opinion publique pour aller éventuellement plus loin. C’est ce que l’on appelle le déplacement de la fenêtre d’Overton.
Il faut alors se souvenir que pour répondre à la crise financière, à Chypre en 2013, les dépôts excédant 100 000 € ont subi une ponction allant jusqu’à 60% pour sauver le système bancaire. Un mécanisme ensuite transcrit dans la directive européenne BRRD de 2014 et dans le droit français en 2016. Cela a donc déjà existé.
Il est alors parfaitement possible d’envisager, une fois l’opinion bien préparée, la mise en place de mécanismes similaires, à destination de l’épargne, sous prétexte d’une guerre fantasmée, pour essayer de remettre à flot une barque européenne et française en train de couler. Ce n’est pas vraiment la guerre qu’ils veulent, ils n’en ont pas les moyens, c’est de l’utiliser comme prétexte pour se servir dans l’argent des épargnants. Mieux vaut être prévenu et prendre des dispositions dès maintenant pour faire échouer leurs plans.
Donald Trump gère-t-il le possible effondrement de « l’empire américain » ?

Les dirigeants européens assument un air stupide en assurant persister à soutenir les nationalistes intégraux ukrainiens alors que Washington et Moscou sont déjà convenus d’un accord de paix. Cependant, il est possible que les sommets diplomatiques cachent un autre enjeu : la prévention d’une crise économique majeure en Occident. Dans ce cas, Washington doit terroriser ses alliés pour les contraindre à éponger ses dettes.
a dédollarisation, c’est-à-dire le fait de n’utiliser le dollar qu’au plan national états-unien et non plus dans les échanges internationaux, est le serpent de mer de la finance. Cependant suite aux mesures coercitives unilatérales que les États-Unis ont imposées à leurs alliés, d’abord contre l’Iran, puis contre la Russie (mesures abusivement qualifiées de « sanctions » par la propagande atlantique), la Russie a créé un Système de transfert de messages financiers (SPFS), la Chine le système de paiement interbancaire (CIPS) et l’Union européenne l’Instrument européen d’appui aux échanges commerciaux (INSTEX). Il s’ensuit que l’usage du dollar a reculé d’environ un quart dans les échanges internationaux.
Or, la dette publique des USA atteint aujourd’hui la somme astronomique de 34 000 milliards de dollars, dont seulement un tiers est détenu par des investisseurs étrangers, selon Forbes [1]. Si certains créanciers des États-Unis, principalement la Chine et l’Arabie saoudite, demandaient à être remboursés, une gigantesque crise économique surviendrait comme en 1929.
De nombreux économistes mettent régulièrement en garde face à cette perspective. Cependant, selon Jon Hartley de la Hoover Institution, les banques centrales n’ont pas réduit la part du dollar dans leurs réserves de devises depuis la guerre en Ukraine. Pourtant, le 20 février, une visioconférence de l’analyste Jim Bianco, reprise par l’agence Bloomberg [2], a relancé les inquiétudes. Selon cet analyste, l’administration Trump suit un plan, « l’Accord Mar-a-Lago ». Elle entend restructurer radicalement la charge de la dette des USA en réorganisant le commerce mondial via les droits de douane, en dévaluant le dollar et, en fin de compte, en réduisant le coût des emprunts, le tout dans le but de placer l’industrie états-unienne sur un pied d’égalité avec celle de ses concurrents dans le reste du monde.
L’idée de « l’accord de Mar-a-Lago » renvoie à un article de Stephen Miran du Manhattan Institute [3] ; or Miran a été désigné par le président Trump pour présider le Conseil des conseillers économiques (CEA) de la Maison-Blanche et lui-même, Donald Trump, a prononcé, le 22 janvier à Davos, un discours lors du Forum économique mondial qui semble aller en ce sens.
L’expression « accord de Mar-a-Lago » fait référence à « l’accord du Plaza » lorsque, en 1985, les États-Unis mirent en œuvre une politique d’affaiblissement de leur monnaie afin de relancer leurs exportations. Dans la pratique, les mécanismes financiers ayant mal été maîtrisés, l’économie des États-Unis redémarra en provoquant une très grave récession au Japon.
Les 21 et 22 janvier, Donald Trump avait réuni les banquiers centraux et ministres des Finances du G7 dans sa résidence de Mar-a-Lago. Il les aurait accueillis en leur disant : « Personne ne sortira de cette pièce tant que nous n’aurons pas trouvé d’accord sur le dollar. » [4]. L’accord en question aurait donc été approuvé par les alliés.
L’idée principale serait que le Trésor US émette des obligations d’État qui ne paient pas d’intérêts (ce que l’on appelle des « coupons zéro ») et qui n’arriveraient pas à maturité avant un siècle (c’est-à-dire qui ne pourraient pas être échangés contre de l’argent liquide avant 100 ans). Washington devrait donc forcer ses alliés à convertir leurs créances en « coupons zéro ».
Si nous acceptons cette analyse, nous devons réinterpréter diverses actions du président Trump, en matière de droits de douane ou lors de la création d’un fond souverain. Elles ne paraissent plus aussi erratiques que le décrit la presse internationale, mais au contraire très logiques.
Nous devons donc envisager que Donald Trump tente de gérer le possible effondrement économique de « l’empire américain » de Joe Biden comme Iouri Andropov, Konstantin Tchernenko et Mikhaïl Gorbatchev ont tenté de gérer celui de « l’empire soviétique » de Léonid Brejnev.
Je suis d’autant attentif à cette hypothèse que, selon moi, le coup d’État du 11 septembre 2001 n’avait d’autre but que de repousser l’effondrement prévisible de « l’empire américain ». Les deux dernières décennies n’ont été qu’un sursis qui, loin de résoudre le problème, ne l’ont rendu que beaucoup plus complexe.
Souvenons-nous : en 1989, le Russe Mikhaïl Gorbatchev, premier secrétaire du parti communiste de l’Union soviétique, décide de réduire les dépenses de l’État. Il arrête brutalement l’aide aux alliés de l’URSS et rend à chacun sa liberté. Simultanément, les Allemands de l’Est renversent le Mur de Berlin, tandis que les Polonais élisent des membres de Solidarność à la diète et au sénat. C’est la fin de l’impérialisme de l’Ukrainien Léonid Brejnev qui, en 1968, avait imposé à tous les alliés de l’URSS d’adopter, de défendre et de préserver le modèle économique de Moscou.
C’est probablement ce à quoi nous assistons aujourd’hui : Donald Trump, président des États-Unis, dissout « l’empire américain » comme il avait tenté de le défaire en 2017 [5]. Le 28 juillet 2017, il avait réorganisé le Conseil national de sécurité en liquidant les sièges permanents du directeur de la CIA et du président du Comité des chefs d’états-majors. Il s’ensuivit trois semaines de guerre à Washington et, en définitive, la démission du Conseiller national de sécurité, le général Michael T. Flynn. Ce dernier, qui a disparu des radars, est en réalité aujourd’hui toujours actif et organise des réunions à Mar-a-Lago pour les opposants des pays alliés.
Cette fois, prudemment, le président Trump endort son opinion publique en évoquant l’annexion de tout le plateau continental nord-américain, du Groenland au canal de Panama, tout en liquidant la guerre en Ukraine et l’Union européenne.
Si mon hypothèse est juste, nous ne devons pas croire un mot des menaces d’annexion de nouveaux territoires, comme le Canada, et ne pas imaginer que les États-Unis se retirent militairement d’Europe pour se confronter avec la Chine, mais admettre qu’ils abandonnent militairement leurs alliés européens. Nous constatons qu’ils lâchent l’Allemagne et s’en remettent à la Pologne pour organiser l’Europe centrale, fusse en laissant Varsovie annexer la Galicie orientale (actuellement ukrainienne). Identiquement, nous devons nous préparer à voir les États-Unis abandonner leurs alliés moyen-orientaux, à l’exception d’Israël. Effectivement, ils viennent de reprendre les livraisons d’armes à Tel-Aviv et de débuter des pourparlers secrets avec l’Iran via Moscou. Ils laissent l’Arabie saoudite et la Türkiye se partager le monde arabe.
La concurrence que se livrent Paris et Londres pour prendre la tête de la défense européenne ne doit donc pas être comprise comme une opposition à la paix en Ukraine. Ni les armées françaises, ni les britanniques, n’ont d’ailleurs la possibilité de se substituer au soutien militaire de Washington. Il s’agit plutôt de déterminer le rôle que les deux capitales joueront par la suite dans le continent. Emmanuel Macron, président français, espère développer son concept de défense autour de la force de frappe française, tandis que Keir Starmer, Premier ministre britannique, entend tirer la situation à son profit. Le premier est conscient que l’Union européenne, autour de l’Allemagne, se délite et que le président Trump lui préfère « l’Initiative des trois mers », autour de la Pologne. Il pourrait donc réveiller le Triangle de Weimar (Allemagne/France/Pologne) pour conserver une marge de manœuvre. Tandis, qu’à partir de la même analyse et compte-tenu de l’effacement de l’OTAN, le second veillera à maintenir l’Allemagne le plus éloigné possible de la Russie, poursuivant ainsi la politique étrangère de son pays depuis un siècle et demi.
Notez bien que si les alliés européens, les Chinois et les Saoudiens devraient considérer comme une escroquerie d’échanger leurs créances contre des « coupons zéro », la Russie devrait au contraire soutenir les États-Unis dans cette manœuvre. En effet, lors du démantèlement de l’Union soviétique, la Russie traversa une décennie de récession et de troubles, or, aujourd’hui, elle a besoin des États-Unis pour ne pas se trouver en tête-à-tête avec la Chine.
Les théoriciens du complot avaient raison sur toute la ligne – et maintenant ?

Nous avons suggéré qu’une grande partie de ce programme était financée par nos propres impôts, tout en utilisant les institutions gouvernementales et les ONG comme vecteurs d’ingénierie sociale.
Au cours des 20 années qui se sont écoulées depuis que j’ai commencé à travailler dans le mouvement pour la liberté (ou mouvement patriote), j’ai été témoin d’une corruption inimaginable, qui a culminé en 2020-2023, lorsque nombre d’entre nous se sont battus contre l’imposition d’une tyrannie médicale totale et d’un endoctrinement de masse wokiste. Même après cette période orwellienne saisissante, on nous traitait encore de conspirationnistes, mais la prise de conscience du public évolue rapidement.
J’en ai vu assez pour savoir que ce qui se passe aujourd’hui est vraiment sans précédent. Nous sommes à la croisée des chemins, à une époque où la réalité n’est plus rejetée au nom du confort collectif et où la « conspiration » devient un fait historique. C’est une période passionnante, mais aussi potentiellement dangereuse.
J’ai toujours pensé qu’une fois que le château de cartes s’écroulerait et que la vérité serait révélée au grand public, un grand nombre de sceptiques qui nous traitaient de « fous marginaux » et de « chapeliers en fer-blanc » prétendraient soudain qu’ils « l’avaient vu venir depuis le début ». Oui, les théoriciens du complot avaient raison, à propos de TOUT. La vérité éclate au grand jour, mais qu’est-ce que cela signifie pour l’avenir ?
L’Amérique peut-elle supporter la vérité ?
Le récent démantèlement de l’USAID et les enquêtes ouvertes sur de nombreuses agences fédérales ont ouvert une boîte de Pandore ; les financements occultes dans lesquels ces institutions sont impliquées (y compris des millions de dollars versés à divers médias et plateformes de propagande) ne sont, à mon avis, que la partie émergée d’un énorme iceberg qui pourrait très bien faire couler le système américain plus vite que le Titanic.
Le DOGE d’Elon Musk commence à peine à s’aventurer dans les eaux sombres du Trésor, de Medicaid, de la sécurité sociale et du département de la défense. Nous savons tous que des monstres horribles se cachent dans ces profondeurs. Cela ne prend même pas en compte les activités cachées des contrôleurs de la Réserve fédérale.
Les médias de l’establishment affirment que l’USAID ne représente que 1 % du budget fédéral total, comme si cela rendait le gaspillage budgétaire acceptable. Mais s’il y a autant de mauvaise gestion et d’abus dans une petite organisation comme l’USAID, imaginez l’ampleur de la fraude dans le reste du gouvernement fédéral ? .
Au fil des ans, nombre d’entre nous, spécialistes de l’économie alternative, se sont demandé si notre pays serait capable de faire face à la révélation que presque tout dans notre système est faux. La moitié du pays s’en doutait, mais que se passerait-il si nous avions des preuves tangibles – un pistolet fumant ?
L’USAID est ce pistolet fumant, la preuve de la mort, mais ce n’est qu’un des nombreux cadavres enterrés qui sont sur le point d’être découverts. Les vraies révélations viendront lorsque le DOGE découvrira à quel point la politique américaine est dirigée et contrôlée par des entités situées à l’EXTÉRIEUR de notre propre pays.
Que se passera-t-il lorsqu’elle enquêtera sur les nombreux réseaux financiers et politiques liés au FEM, au DAVOS, à la Banque mondiale, au FMI, à la BRI et aux groupes de réflexion internationaux tels que le CFR, Tavistock, l’Atlantic Council, la Fondation Ford, la Fondation Rockefeller et l’Open Society Foundations ? Qu’en est-il de l’influence des investissements de Black Rock, Vanguard, Goldman Sachs, JP Morgan, etc.
Lorsque la main des mondialistes derrière la porte tournante de l’argent sera révélée, lorsque le gouvernement de l’ombre deviendra un fait concret et indéniable, le public va-t-il s’affoler ?
La gauche politique est un ennemi de la liberté et de la moralité, oui, mais le plus grand problème est qu’elle est un outil utile pour des intérêts élitistes plus puissants. Il s’agit d’un cartel, d’une oligarchie qui travaille ensemble pour faire tomber l’Occident de l’intérieur et le remplacer par quelque chose de nouveau. Une nouvelle idéologie et une nouvelle économie qui transformeraient effectivement la majorité de la population en serfs involontaires.
Il y a seulement quatre ans, le FEM se vantait de l’avènement de la « 4e révolution industrielle », de la montée de la « société sans argent liquide », de la « ville du quart d’heure » et de l' »économie du partage« . Et, comme nous le savons maintenant, nombre de ces projets ont été financés avec l’argent de nos impôts. Les mondialistes étaient tellement convaincus qu’ils tenaient la population à bout de bras. Ils pensaient avoir gagné.
Ce n’est que grâce aux efforts inlassables des militants du mouvement pour la liberté et des conservateurs du monde entier que le plan a été perturbé et que les mondialistes ont dû battre en retraite. Cependant, le combat est loin d’être terminé. Certains problèmes importants doivent être résolus alors que nous entrons dans l’ère de la transparence. Voici ce qui va probablement se passer ensuite…
Sabotage enragé de la part de la gauche politique
Le gouvernement fait effectivement l’objet d’un audit par l’administration Trump, et les démocrates sont enragés. Pourquoi ? Parce qu’ils (et une poignée de Néo-Cons) savent très bien ce que cet audit va trouver. Les juges activistes et les politiciens progressistes vont faire obstruction et interférer avec le processus autant qu’ils le peuvent. L’ensemble de leur structure de pouvoir dépend du détournement régulier de l’argent des contribuables et de l’utilisation constante de la presse à billets.
Pour ceux qui ne comprennent pas ce qui se passe avec l’USAID, je suggère qu’ils fassent des recherches sur les programmes ESG et ce qu’ils font. L’USAID était essentiellement un véhicule pour l’ESG mondial (Environnement, Social, Gouvernance ; un acronyme vide de sens conçu pour cacher un programme de socialisme mondial) et elle dépensait des sommes incroyables pour répandre la propagande wokiste dans toutes les facettes de notre société.
Les actions en justice des gauchistes ne changeront pas grand-chose à long terme, mais ils essaieront tout de même de retarder les choses. Ces retards serviront à gagner du temps pour les médias. Ils s’efforcent de présenter le DOGE comme une sorte d’entité totalitaire « détruisant la démocratie », alors que les autoritaires n’ont jamais recherché et ne rechercheront jamais la transparence gouvernementale ; ce n’est pas le cas. Les autoritaires recherchent TOUJOURS l’obscurité et le secret occulte autour de leurs activités. Les gauchistes, par leurs propres actions, se révèlent être les véritables totalitaires.
Les démocrates et les ONG de l’establishment continueront d’essayer de fomenter des troubles civils et utiliseront les wokistes comme chair à canon dans ce combat. Tout est bon pour détourner l’attention du public des preuves de leur criminalité. Il faut s’attendre à des actes de violence et de terrorisme.
Le ralentissement économique est inévitable – Trump sera blâmé
Les grandes coupes budgétaires sont essentielles pour sauver l’économie à long terme, mais elles sont aussi une arme à double tranchant à court terme. Par exemple, les statistiques du PIB américain reposent en grande partie sur les dépenses publiques dans leurs calculs (elles ne devraient pas, mais elles le font). Les dépenses publiques représentent environ 36 % du PIB de notre pays. Il s’agit d’une méthodologie utilisée au cours des dernières décennies pour donner l’impression que notre santé économique est plus solide qu’elle ne l’est en réalité.
Lorsque Trump procédera à des coupes sombres dans les dépenses publiques, il donnera l’impression que le PIB est en train de chuter. Les gauchistes prétendront que les politiques de Trump font s’effondrer le système financier.
En outre, je préviens depuis un certain temps que l’administration Biden s’est livrée à une manipulation complexe des données. Maintenant que Biden est parti, les vraies données sortent déjà et elles ne sont pas bonnes. Les chiffres de l’inflation et de l’emploi de l’ère Biden sont « ajustés », comme je l’avais prédit, et révèlent une économie bien plus faible que ce qui avait été initialement annoncé. Les statistiques du commerce de détail et le PIB suivront.
Le public américain aura besoin d’un cours accéléré sur le fonctionnement de l’économie et sur les responsables de la récession, sinon les médias gauchistes s’en donneront à cœur joie avec les statistiques révisées.
Le monde de l’investissement peut-il supporter la vérité ?
Lorsque le niveau de fraude au sein du système américain sera pleinement révélé, le monde de l’investissement paniquera-t-il ? Retireront-ils leur argent des marchés américains qui ont longtemps été soutenus artificiellement par des fonds publics et l’intervention des banques centrales ? Ce sont des questions valables que nous devons examiner. Quoi qu’il en soit, la vérité doit éclater au grand jour ; rien ne peut être réparé tant que la source de la pourriture n’est pas découverte. Cela dit, l’Amérique vit depuis longtemps selon le mantra « l’ignorance est une bénédiction ».
[...]
ÉDUCATION
47% des jeunes britaniques préfèreraient vivre sans Internet

Face à Internet comme face aux réseaux sociaux
Selon une étude de la British Standards Institution (BSI) relayée par The Guardian, sur 1 293 jeunes britanniques de 16 à 21 ans, 47% ont affirmé préférer vivre leur jeunesse dans un monde où Internet n’existe pas.
Par ailleurs, 68% d'entre eux se sentent moins bien dans leur peau après avoir passé du temps sur les réseaux sociaux.
Les données mettent également en évidence des expériences en ligne distinctes selon le sexe :
- 52% des jeunes femmes préfèreraient vivre dans un monde sans Internet.
- Les jeunes femmes se déclarent plus exposées au harcèlement (37 % contre 28 % des jeunes hommes).
- Elles sont plus susceptibles de comparer leur apparence ou leur mode de vie à ceux des autres, 85 % le faisant au moins parfois et près de la moitié (49 %) le faisant souvent ou très souvent.
- 79 % ont été influencées pour effectuer un achat grâce aux réseaux sociaux (par exemple, TikTok), contre 59 % des hommes.
L'enquête révèle aussi que les parents sont laissés dans l'ignorance quant aux activités en ligne de leurs enfants :
- 42 % d'entre eux admettent avoir menti à leurs parents ou tuteurs sur leurs activités en ligne.
- 43 % admettent avoir commencé à utiliser les réseaux sociaux avant l'âge de 13 ans (l'âge légal) en mentant sur leur âge.
- Plus d'un quart (27 %) déclarent s'être fait passer pour une autre personne en ligne.
- 40 % admettent avoir créé un faux compte ou un compte leurre (cela concerne plus les jeunes femmes, à 43 % contre 36 % pour les hommes).
En France le débat, dominé par une frange très réactionnaire et se situant uniquement dans la com, propose des mesures qui apparaissent à coté de la plaque au vu de ces réponses :
- Le 13 mai sur TF1, E. Macron a affirmé sa volonté d'imposer une vérification de l'âge sur les réseaux sociaux.
- Dans Le Figaro en avril, G. Attal et le pédopsychiatre Marcel Rufo ont proné l'interdiction des réseaux sociaux avant 15 ans, un couvre-feu numérique pour les jeunes de 15 à 18 ans entre 22 heures et 8 heures du matin et une limitation à une heure par jour d'accès aux réseaux sociaux. Des mesures qui se heurtent à de nombreux obstacles, notamment juridiques...
A priori, le travail engagé par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale, sur les effets psychologiques de Tiktok sur les enfants et les adolescents, parait plus pertinent car la commission se donne le temps de l'analyse et envisage des mesures gouvernementales engageant la responsabilité des plateformes, quand les précédemment cités ne pensent qu'à impliquer la responsabilité individuelle des jeunes et de leurs parents, et surtout pas celle du pouvoir face aux industriels.
Ainsi, les 30 députés membres de cette commission devront étudier les dispositifs de captation de l’attention, leurs effets psychologiques (notamment en termes de pensées suicidaires) et sur les relations sociales... Et donc proposer des mesures concrètes de protection des mineurs, notamment en matière de régulation des contenus, de sécurité numérique et de modération des pratiques de la plateforme.
Le constat d'une forte hausse de la consommation numérique
Or, les trois quarts (74 %) estiment passer plus de temps en ligne depuis la pandémie de Covid 19, les deux tiers passant plus de deux heures par jour sur les réseaux sociaux.
Plus d'un quart (26 %) passent quatre heures ou plus sur les réseaux sociaux, tandis qu'un cinquième passe trois heures ou plus à jouer à des jeux vidéo.
Vers un couvre-feu numérique ?
La moitié des participants souhaitent un "couvre-feu" numérique pour limiter leur temps passé sur ces plateformes. Son objectif serait de restreindre l’accès à certaines applications mobiles après 22 heures. Il faut dire que cette idée est dans le débat public en Grande Bretagne, portée par le gouvernement.
"Nous devons clarifier qu'un couvre-feu numérique seul ne protégera pas les enfants des risques qu'ils affrontent en ligne", prévient Rani Govender, responsable politique pour la sécurité des enfants en ligne à la National Society for the Prevention of Cruelty to Children, interrogée par The Guardian. "Ils pourront avoir tous ces risques à d'autres moments de la journée et ils auront toujours le même impact."
Par ailleurs, un tiers d'entre eux souhaite l'interdiction des téléphones dans les écoles.
"Un signal d'alarme pour tous"
"Que près de la moitié des jeunes préféreraient grandir sans internet devrait être un signal d'alarme pour nous tous", déclare Daisy Greenwell, cofondatrice de Smart Phone Free Childhood. "Nous avons construit un monde où il est normal pour les enfants de passer des heures chaque jour dans des espaces numériques conçus pour les maintenir accrochés."
"La jeune génération s’est vu promettre une technologie qui créerait des opportunités, améliorerait l’accès à l’information et rapprocherait les gens de leurs amis. Pourtant, nos recherches montrent qu’en parallèle, elle expose les jeunes à des risques et, dans bien des cas, nuit à leur qualité de vie", a déclaré Susan Taylor Martin, directrice générale du BSI.
Pour Andy Burrows, directeur général de la Fondation Molly Rose, une organisation caritative de prévention du suicide, "il est clair que les jeunes sont conscients des risques en ligne. (...) Ils souhaitent que les entreprises technologiques agissent pour les protéger", explique-t-il au Guardian.
L’essor de l’IA ajoute une préoccupation supplémentaire alors que, selon Sam Altman, beaucoup utilisent ChatGPT pour prendre des décisions importantes de leur vie.
Pour Susan Taylor Martin, "la technologie ne peut être une force positive que si elle repose sur la confiance que la vie privée, la sécurité, la sûreté et le bien-être des personnes ne seront pas compromis. Les entreprises qui créent ces services doivent donner la priorité aux besoins des utilisateurs finaux de tous âges, en particulier des adolescents, afin de garantir la protection de leur santé et de leur vie privée".
Pour Daisy Greenwell, "Pendant trop longtemps, les intérêts des puissantes entreprises technologiques ont été prioritaires sur le bien-être de la prochaine génération. Nous avons l'occasion de repenser le monde numérique dans lequel nos enfants grandissent. Leur santé mentale et leur droit à une enfance saine et en sécurité doivent primer sur le profit."
Comment ChatGPT et l’IA détruisent votre cerveau

Une étude du très sérieux et réputé MIT lance l’alerte (source ici), ChatGPT affaiblit terriblement notre cerveau et cette destruction est rapide, mesurable, quantifiable et incroyablement inquiétante encore plus pour les jeunes et les enfants qui ont déjà adoptés en masse ChatGPT pour ne rien faire ou beaucoup moins sans que cela ne se voit.
C’est une question que beaucoup se posaient intuitivement, sans oser trop l’affirmer, mais d’un point de vue « observationnel » comme on dit l’on pouvait se rendre compte des effets incroyables de l’IA sur la manière de travailler des gens et donc sur leur implication. Or, qui dit absence d’implication, dit absence de concentration et donc généralement absence de mémorisation de ce que l’on fait de manière machinale.
Une étude récente du MIT, relayée par plusieurs médias technologiques, révèle que l’utilisation répétée de ChatGPT pourrait réduire significativement notre activité cérébrale, notre créativité, et notre capacité à penser par nous-mêmes. Si on utilise ici le conditionnel c’est pour être aimable, et disons laisser le temps à la science de mieux quantifier, d’avoir des échantillons plus grands etc, mais l’essentiel de la messe est dite, l’IA nous rend clairement beaucoup plus stupide et ce n’est que le début !
L’équipe dirigée par la chercheuse Nataliya Kosmyna a suivi 54 participants, âgés de 18 à 39 ans, répartis en trois groupes : un groupe utilisant ChatGPT pour rédiger des essais, un groupe utilisant un moteur de recherche traditionnel, et un groupe sans aucune aide externe.
Pendant trois sessions de 20 minutes, chaque participant a été invité à rédiger un essai de type SAT (qui sont des tests et examens standardisés sur une base nationale et utilisés pour l’admission aux universités américaines). L’activité du cerveau était mesurée en temps réel grâce à un EEG (capteur électro-encéphalographique), et les rédactions étaient évaluées par des enseignants ainsi qu’un système de notation automatisée. Une quatrième session a permis d’inverser les rôles : les utilisateurs de ChatGPT devaient rédiger seuls, et inversement.
Des résultats alarmants
Les données sont sans appel.
L’activité cérébrale la plus intense a été mesurée chez les participants rédigeant seuls, sans aucune aide. Ceux qui utilisaient uniquement un moteur de recherche montraient un engagement modéré. En revanche, les utilisateurs de ChatGPT affichaient l’activité neuronale la plus basse.
Autre constat : plus les participants utilisaient ChatGPT, moins ils montraient d’effort mental. Certains allaient jusqu’à copier-coller des réponses sans les adapter. L’équipe de recherche parle de « paresse métacognitive » : une forme de dépendance cognitive où le cerveau se repose entièrement sur la machine.
Les essais produits par ChatGPT étaient jugés plus homogènes, mais aussi plus fades. Les enseignants les ont décrits comme « sans saveur », avec un style prévisible et une créativité appauvrie.
Une perte de mémoire et de propriété intellectuelle
Autre phénomène troublant : les utilisateurs de ChatGPT se souvenaient moins bien de ce qu’ils avaient écrit. Lorsqu’on leur demandait de citer leurs arguments ou leurs idées, ils avaient du mal à les reformuler. Ils éprouvaient également un faible sentiment de propriété intellectuelle, comme s’ils n’étaient pas vraiment les auteurs de leurs textes.
Pire encore, même lorsque ces participants devaient ensuite écrire sans aide, leur activité cérébrale restait faible. Selon les chercheurs, l’habitude de se reposer sur l’IA peut altérer durablement notre capacité à mobiliser notre intelligence.
Un usage modéré pourrait être positif
Fait intéressant, les participants qui n’avaient jamais utilisé ChatGPT et qui s’en sont servis lors de la quatrième session ont montré une activité neuronale plus élevée et une certaine satisfaction. Cela suggère que l’IA, lorsqu’elle est utilisée ponctuellement et intelligemment, peut être un outil utile, stimulant même dans certains cas.
Mais cette amélioration n’était que temporaire. L’usage répété et non critique semblait systématiquement entraîner une baisse de la vigilance, de l’implication, et de la mémorisation.
Enjeux pour l’éducation et la société
Cette étude pose des questions majeures pour notre avenir. Si les jeunes, en plein développement cognitif, s’habituent trop tôt à laisser l’IA penser à leur place, que deviendra leur capacité à raisonner, à débattre, à créer ?
Une capacité d’esprit critique qui est déjà devenue affligeante avec un effondrement du niveau scolaire mais aussi des exigences et un recul sans précédent de la formation intellectuelle de notre jeunesse biberonnée aux émoticônes !
Les auteurs de l’étude appellent à la prudence. Ils dénoncent notamment les projets d’intégration de ChatGPT dans l’enseignement primaire. Loin d’être un outil miracle, l’IA doit être utilisée comme un support, non comme un substitut de pensée.
Un équilibre à trouver
Pour les experts, il ne s’agit pas d’interdire l’IA, mais de mieux encadrer son usage. Il est possible d’utiliser ChatGPT comme un outil de brainstorming, pour explorer des idées, rédiger un plan ou améliorer un style. Mais le contenu doit rester le fruit d’une réflexion personnelle.
Les établissements scolaires et universitaires devraient mettre en place des formations pour apprendre à utiliser l’IA de manière critique. Les enseignants, eux aussi, doivent être formés pour détecter les signes d’une utilisation passive.
L’IA transforme notre rapport au savoir, à l’écriture et à la pensée. Si nous voulons en faire un levier de progrès, il faudra veiller à ne pas sacrifier notre capacité à penser par nous-mêmes.
Or pour le moment l’IA, comme l’a été internet à ses débuts c’est le far-west, un far-west gratuit pour l’essentiel à la portée de tous les gamins, qui déjà l’utilisent massivement, quotidiennement, sans aucun recul, juste par facilité, paresse, mais aussi parfois par amusement pour jouer un « tour de con aux vieux » ce qui n’est pas franchement nouveau, les vieux d’aujourd’hui faisant la même chose quand ils étaient jeunes aux vieux d’hier.
Comme le résume un chercheur : « ChatGPT peut être un formidable tuteur, mais un très mauvais maître ».
Non.
C’est bien plus grave que cela. Bien plus profond.
Le danger est bien plus immense.
Les IA détruisent notre capacité à penser, à mémoriser, à savoir et à connaitre, les IA détruisent le « faire ». Or c’est en « forgeant que l’on devient forgeron ». Si on ne consacre plus de temps à faire, si on ne concentre pas notre esprit sur le faire, si on pense que l’IA fera tout à notre place, alors nous devenons des animaux qui ne pensent plus, ne réfléchissent plus.
Les IA vont nous détruire dans notre humanité et c’est déjà un processus à l’oeuvre.
Si vous avez des enfants, des jeunes, prenez les devants. L’IA + les écrans = destruction massive des capacités cognitives de vos enfants qui sont condamnés à devenir des zombies si vous ne les protégez pas.
Résistez !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
Les vrais noms et nationalités de leaders israéliens

Lu dans les commentaires...
Benjamin Netanyahou, alias Mileikovski, est le cousin du président argentin Milei. Ils ont le même grand-père Benzion Mileikovski. La politique mondiale est une scène de théatre, où tout les acteurs se connaissent entre eux.
Comment les écrans détruisent notre capacité à penser – Momotchi

Les notifications, les vidéos ultra-courtes, les fils d’actualité infinis… Internet a transformé notre rapport à l’information en un flux incessant de stimuli. Résultat ? Une génération incapable de se concentrer plus de quelques minutes, comme le constatent désormais enseignants et chercheurs. Les algorithmes, conçus pour capter notre attention, nous poussent à zapper en permanence, réduisant notre pensée à un réflexe compulsif.
Pire encore, cette mutation cognitive n’est pas un accident. Comme l’expliquent des auteurs comme Nicholas Carr (The Shallows), chaque média impose sa logique : Twitter favorise la réaction rapide, TikTok le divertissement éphémère, et le livre, lui, se meurt. En déléguant notre mémoire à Google et notre réflexion aux IA, nous risquons bien plus qu’une distraction passagère : une atrophie définitive de notre intelligence.
Cette dystopie ne serait jamais acceptée sans un endoctrinement intensif

Je ne suis pas une personne politiquement compliquée. Je pense que le génocide est mauvais. Je pense que la paix est bonne. Je ne pense pas que quiconque devrait lutter pour survivre dans une civilisation capable de subvenir aux besoins de tous. Je pense que nous devrions essayer de préserver la biosphère dont nous dépendons tous pour survivre.
Pour moi, ce sont des positions évidentes, de bon sens, pas plus remarquables ou profondes que de croire que je devrais éviter de me coincer le téton dans la portière d’une voiture. Je ne pense pas que ces opinions devraient me placer en marge de la scène politique. Je ne pense pas qu’elles devraient me faire passer pour une sorte de radicale. Ce n’est pas extravagant d’avoir ces opinions, c’est extravagant que tout le monde ne les ait pas.
Mais c’est le genre de société dans laquelle nous vivons aujourd’hui. L’évidence est présentée comme aberrante, tandis que l’aberrant est présenté comme évident. La santé est présentée comme une maladie, tandis que la maladie est présentée comme la santé. La modération est présentée comme de l’extrémisme, tandis que l’extrémisme est présenté comme de la modération.
Nous vivons dans une dystopie tordue et rétrograde où tout est à l’opposé de ce qu’il devrait être, et nous sommes conditionnés à penser que c’est normal et acceptable. Ce n’est qu’à partir du moment où vous prenez conscience de la situation que vous regardez autour de vous et réalisez que vous vivez dans le cauchemar d’un fou. Jusque-là, vous passez votre temps ici à penser, à parler, à voter et à vous comporter comme si le statu quo démentiel dans lequel nous vivons était une réalité modérée et normale.
Toute notre vie, on nous apprend à croire que ce paysage infernal est la situation saine et normale pour notre espèce. Nos parents et nos enseignants nous disent que c’est normal que les choses soient ainsi. Nos experts et nos politiciens nous assurent qu’il ne peut en être autrement et que nous vivons sous le meilleur système possible.
Cela tient en grande partie au fait que nous avons grandi dans une société malade depuis bien avant notre naissance, élevés et éduqués par des personnes qui ont elles aussi grandi dans une société malade depuis bien avant leur naissance. Nous arrivons ici, nous ne savons rien, puis les grands nous enseignent la guerre, l’argent, le travail et la politique, et nous assurent que notre réaction initiale d’horreur face à ce que nous apprenons n’est que la naïveté immature face à quelque chose de bien et de normal.
Si vous avez déjà eu le malheur d’avoir à expliquer la guerre à un enfant, vous savez à quel point cette civilisation semble folle lorsqu’elle est perçue par un regard neuf. Je n’ai jamais eu à expliquer le génocide à Gaza à un jeune enfant, mais je suis sûr que cela susciterait encore plus de choc et de chagrin. Les enfants ont une aversion naturelle et saine pour ce genre de choses, et ce n’est que par un endoctrinement soutenu que nous parvenons à leur faire croire que c’est normal.
Il faut beaucoup d’éducation pour nous rendre aussi stupides. Notre esprit a besoin d’un entraînement intensif pour accepter cette horrible dystopie comme norme de base. C’est pourquoi l’empire dans lequel nous vivons dispose de la machine de propagande interne la plus sophistiquée qui ait jamais existé.
Pour y voir clair, nous devons apprendre à regarder avec un regard neuf. Un regard non initié. Un regard qui n’a pas été éduqué à réprimer son élan initial et sain de pleurer sur ce que nous faisons et sur la façon dont nous vivons ici. Nous devons entrer en contact avec cette intuition qui est en nous et qui rejette la maladie de notre société comme si elle la rencontrait pour la première fois.
Apprendre à aborder la vie avec un regard neuf à chaque instant est de toute façon une bonne pratique ; cela rend la vie beaucoup plus agréable et belle, et cela nous aide à agir de manière beaucoup plus sage, car nous ne réagissons pas constamment à des schémas et des attentes anciens dans un monde en constante évolution. Mais en prime, cela nous débarrasse également de la tolérance que nous avons développée envers la folie rétrograde de cet empire dans lequel nous vivons.
Moins cette civilisation vous semble saine, plus vous êtes en bonne santé. Tout dans ce cauchemar semble effroyable quand on y regarde de près.
Caitlin Johnstone
MÉDIAS
Masoud Pezeshkian, président iranien, interviewé par Tucker Carlson

Conduite à distance via un interprète, l’interview visait à clarifier les intentions de l’Iran vis-à-vis des États-Unis et d’Israël. Pezeshkian a accusé Tel-Aviv d’avoir tenté de l’assassiner lors d’une réunion, sans préciser la date, affirmant que l’attaque a échoué grâce à une intervention divine. Il a déclaré ne pas craindre pour sa vie, mais a questionné l’impact de telles actions sur la paix régionale.
Le président iranien commence par affirmer que son pays ne cherche pas à avoir la bombe nucléaire conformément à la fetwa de l’Ayatollah car cette dernière contredit la morale religieuse islamique. Il rappelle aussi que les pays étaient en train de négocier cependant l’Iran a été attaqué, ce qui est une lourde trahison et preuve de manque de morale. Il a critiqué les États-Unis pour leur soutien à l’israël, accusé de commettre des crimes dans la région.
Masoud Pezeshkian accuse également l’AIEA de donner des informations à l’entité sioniste pour préparer leurs attaques. Il affirme vouloir reprendre les négociations mais ne veut pas oublier les crimes du régime sioniste bombardant les hauts gradés de l’armée avec leurs familles, massacrant tout le monde ! Comment faire confiance à Trump qui n’a aucune morale ? Il a également répondu aux accusations selon lesquelles l’Iran aurait tenté d’assassiner des figures américaines, comme Donald Trump, en les rejetant fermement.
Il reste à rappeler qu’aucun média parisien n’a estimé nécessaire d’interviewer le président iranien depuis la fin de la guerre de 12 jours, ce qui est la démonstration de l’arrogance folle de l’Occident ! Ils sont déshumanisés, diabolisés, ce sont des barbares avec qui on ne peut donc pas parler. Au même moment les sionistes gentils, démocrates et humanistes ont un accès continu et illimité aux médias…
Canicule : comment ils vous manipulent

La machine médiatique, fidèle usine à panique largement appuyée par le gouvernement, tourne à plein depuis plusieurs jours parce que le thermomètre est au-dessus des normales saisonnières. Tout cela, bien sûr, à cause du « réchauffement climatique », contre lequel il faut donc lutter absolument en mettant en place de nouvelles interdictions, de nouvelles taxes et en maintenant les ZFE bien entendu !
Cela s’appelle le déplacement de la « fenêtre d’Overton ». Métaphoriquement, si une idée rentre dans la fenêtre, c’est qu’elle est politiquement acceptée par la majorité de la société. Les politiques doivent donc déplacer la fenêtre, en utilisant la propagande principalement, pour que leurs idées finissent par rentrer dans le cadre. En gros, si, à force de bourrage de crâne médiatique, on vous persuade que la chaleur n’est pas un phénomène normal en été, vous serez prêt à accepter des sacrifices pour lutter contre ce qui est pourtant une évidence.
Une propagande savamment organisée, à coup de cartes météo rouge vif, de témoignages affolés et de conseils évidents. Ce que l’on appelle le « bruit médiatique », c’est-à-dire l’emprise d’un sujet sur la population par l’intermédiaire des médias, est entièrement centré sur ce sujet. On ne parle que de ça, et donc vous ne pensez qu’à ça.
En un sens, on peut dire que la propagande donne plus chaud que les masses d’air. Et c’est un fait psychologiquement établi !
Alors que les températures sont en partie basées sur un ressenti, créer la psychose aggrave la sensation de chaleur ! C’est ce que l’on appelle l’heuristique (ou biais) de disponibilité. Plus une information est disponible (et donc répétée), plus votre cerveau va l’utiliser et la considérer comme une vérité.
les travaux de Vestergaard & Carta (Nature, 2023) montrent que les alertes médiatiques activent le cortex insulaire postérieur (zone cérébrale liée à la perception thermique), augmentant la sensibilité aux stimuli de chaleur même en conditions neutres.
Une analyse de Santé Canada (2025) révèle qu’à température identique, les individus exposés à des reportages sur les canicules rapportent une gêne thermique de 15 % supérieure à ceux non exposés.
En Espagne, les médias utilisant un vocabulaire catastrophiste ont entraîné une hausse de la température perçue de 2 °C lors des vagues de chaleur, selon une étude citée dans Ambient. soc. CQFD.
En parallèle des manipulations de psychologie cognitive que nous venons d’aborder, c’est aussi oublier un peu vite que le phénomène n’est pas nouveau. 70 jours de canicule, jusqu’à 40 °C à Paris, en 1911. Mais aussi de mai à août 1947. En 1976, en 1983, et bien sûr en 2003, avec encore 40 °C en moyenne pendant deux semaines.
Mais aussi que ces températures sont absolument habituelles pour une large partie de la planète. On ne parle même pas ici de Dubaï (en moyenne 35 à 40 °C l’été), ou même du Maroc ou de la Tunisie (entre 30 et 35 °C l’été), mais simplement du sud de l’Europe : Grèce (35-40 °C), Malte, Espagne ou Turquie, tous entre 30 et 35 °C en moyenne estivale. C’est-à-dire précisément là où les Français vont volontairement, de leur plein gré, en payant même, passer leurs vacances.
On me répondra que ces pays sont habitués à la chaleur, qu’ils sont climatisés. C’est globalement vrai. À Dubaï, même les rues sont rafraîchies. Alors pourquoi pas en France ? Pourquoi doit-on fermer 1 896 écoles parce qu’il y fait trop chaud ?
D’abord parce que notre société s’est affaiblie, et que ce qui était perçu comme normal et enduré avec résignation il y a encore quelques années est maintenant monté en épingle et donne lieu à d’interminables lamentations. Ce qui nous renvoie bien sûr aux manipulations médiatiques évoquées précédemment.
Mais surtout parce qu’en France, des décisions politiques ont tout fait, et continuent de tout faire, pour lutter contre… la climatisation.
Me revient ici le souvenir personnel d’une assemblée locale il y a quelques années, où les élus de gauche au pouvoir se vantaient d’avoir commandé pour plusieurs millions d’euros de nouveaux bus, volontairement sans climatisation à cause de leurs croyances environnementalistes.
Le très officiel site (payé par vos impôts) de Santé publique France, « Vivre avec la chaleur » (ça ne s’invente pas), contient une page entière pour vous expliquer que les climatiseurs, c’est mal.
Et bien sûr ce 1er juillet, la ministre de la « Transition écologique », Agnès Pannier-Runacher, vous explique au côté de François Bayrou sur France Info TV que le climatiseur est une « maladaptation » (sic), elle-même sous un énorme climatiseur bien visible au plafond, bien entendu.
Si l’on résume : oui, il fait chaud en ce début juillet, mais ce n’est ni la première fois, ni la dernière. Et c’est par ailleurs la gamme de températures que vous rechercherez sans doute dans quelques semaines sur la plage et où vivent quotidiennement des millions d’êtres humains.
Qui plus est, si vous avez aussi chaud, c’est également parce qu’une propagande gouvernementalo-médiatique plus sophistiquée qu’il n’y paraît joue sur les mécanismes de votre cerveau pour aggraver volontairement cette sensation.
Et que les mêmes responsables, en parallèle, font tout pour vous empêcher de trouver refuge dans un endroit frais climatisé.
L’objectif de tout cela : vous faire « psychoter », déplacer la fenêtre d’Overton, et vous faire avaler plus facilement les prochaines restrictions de liberté et les augmentations de prélèvements fiscaux qu’ils entendent vous imposer sous prétexte d’environnement.
Soyez-en sûrs : le même cirque recommencera cet hiver, quand – ô surprise – il fera un peu froid.
Rien ne vous y oblige

N’écoutez plus les médisances, même en mal et en colère, leur unique but reste de monopoliser l’attention du maximum d’humains à… n’importe quel prix. Ainsi, ne dites plus «élites ou zélites», avec un léger rictus de dénégation qui signifie «ils ne sont surtout pas une élite» – dites-le directement qu’ils ne sont que la lie de la société. Celle qui ne la mérite surtout pas. Des imposteurs très anti-élites. Société qui «a même le droit de se défendre» (oui contre eux, eux qui le réclamaient frauduleusement partout). Défendons-nous à fond tout de suite !
N‘en avez-vous pas assez que trop d’infos (sic) ne concernent que cette nuisible association de malfaiteurs ? Et pas les milliards d’humains (rendus silencieux, sans cesse on leur coupe le micro !), que vous ne voudriez donc jamais rencontrez alors ? Pourquoi n’en parlez- vous jamais de ces milliards d’humains rendus silencieux ? Vu qu’ils restent l’immense majorité ? C’est trahison déjà de quoi de les «passer sous silence» ? Pensez-vous qu’ils n’ont pas le droit à la parole ? Et au nom de quoi alors ? Rien ne vous oblige à persister dans ces trop dénis du réel !
Vous paraissez ne transmettre qu’aucune information pour tous nous libérer de cette caste si malfaisante et qui hait au plus haut point l’Humanité. Alors que rien ne vous y oblige ! Voilà. Ne les relayez jamais. Que tous leurs mensonges tombent à l’eau. Parlez d’eux le moins possible. Leurs mots ne sont symptômes que de leurs graves maladies : ils ne nous servent en rien. Transmettez – à la place – surtout les messages de libérations. Transmettez surtout ces milliards d’humains qui furent rendus silencieux.
1. Il y a tant d’autres manières de présenter… les faits et d’avancer de vraies explications
• Bernard Arnault aux U.S.A. aurait 1,1 milliard d’impôts sur le revenu à payer, pour 3 milliards de reçus.
Vous ne le saviez pas ?
Oui si nos trop milliardaires partaient vivre aux États-Unis, pays pourtant peu réputé aujourd’hui pour leur fiscalité excessive, ils paieraient bien… davantage d’impôts (alors que sur les plateaux télés ils vantent le système états-unien ! Mais surtout sans vouloir y vivre !!!).
Voici pourquoi :
En 2024, Bernard Arnault a touché environ 3 milliards d’euros de dividendes de LVMH. Ceux-ci n’ont pas été soumis à la Flat Tax (30% de taxation) car ils vont à sa «holding familiale» = pas d’impôts payés en France.
Mais si Bernard Arnault habitait à New-York, ces 3 milliards d’euros auraient été taxés selon le barème états-unien (23,8% fédéral+14,8% à New York) soit… 1.1 milliard d’impôts sur le revenu à payer. Et zéro en France, pays prétendu surimposé. Cela dépend pour qui en tout cas ? Rien ne vous oblige à persister dans ces encore dénis du réel ! Ainsi tant d’infos essentielles ne passent pas, pendant que les inexcusables conformistes OBLIGENT tous les autres qu’eux à se faire tant avoir. Et toujours plus fiers de leurs bêtises inexcusables (inexcusables pourquoi ? allons, allons suffit de chercher par soi-même, pour savoir !) ils font continuer les… envahissements d’injustices.
2. Autre : que rien ne vous oblige à croire ! Ukraine : Poutine et Trump ne veulent pas, unis là-dessus, que les européens participent aux négociations de paix. En effet, leurs acharnements tellement maladifs à agresser sans cesse la Russie prouvent qu’ls ont perdu toute raison. Mais là n’est pas le thème de ces paragraphes ! Oui ? Alors que Zelensky, en Ukraine est d’accord de signer la paix, Poutine aussi (mais à ses conditions bien plus rationnelles), et Trump «d’America Great Again», donc qui ne veut plus trainer aucune guerre «qui coûte» – que voyons-nous… atterrir ? Les Mirages de Macron. Très anachronique atterrissage, complètement hors du temps, se trompant absolument d’époque (oui très, très «dépassé» lorsqu’il ne s’agit plus de guerre et d’armes mais de paix !)… Si totalement déconnecté des réalités – ces Mirages sont-ce, sérieusement, des éloges extasiés qu’il s’agit d’effeuiller ? Puisque les Français sont en austérités très lourdes, est-ce bien le moment de jeter tout l’argent par les fenêtres ? Savoir poser les questions et savoir y répondre c’est encore plus essentiel qu’en 2017… l’année où un pays est tombé et même retombé en infantilismes.
3. Enfin, d’entrer dans une forme de psychose collective à répéter en boucle «Trump veut installer les villégiatures Côte d’azur à Gaza». Au lieu de poser les questions qui… enfin réveillent dur : ceci fait dangereusement régresser vers la barbarie complète «lorsque les pays les plus puissants s’emparaient des moins puissants, une forme d’anachronique et barbare colonisation sauvage». D’antiques arriérés. Et encore… «Mais c’est un crime de guerre contre l’humanité que de chasser par la violence un peuple de son pays» (Palestine ici clairement reconnue par l’ONU). Donc Trump agirait en tant que criminel de guerre contre l’humanité ?
Les avocats William Bourdon et Vincent Brengarth estiment que Donald Trump «revendique, ni plus ni moins la commission d’un crime contre l’humanité qui serait d’une magnitude hors norme». «Ce positionnement, qui piétine tout le droit international, ne peut pas être analysé uniquement comme une facétie pouvant être associée à la personnalité de Trump...
«Tout projet visant à expulser de force des Palestiniens hors du territoire occupé est un crime de guerre. Et s’il est commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique contre la population civile, il constituerait un clair crime contre l’humanité», rappelait ainsi la semaine dernière auprès de l’AFP Agnès Callamard, la secrétaire générale d’Amnesty international.
Rien ne vous oblige à «croire» dans les dangereux délires de Trump. Ces personnages sont clairement «hallucinés» et si incapables de «répondre de leurs actes». Rien ne vous oblige à suivre ces dangereux spécimens !
Remettre les infos à l’endroit
Celles que rien ne vous oblige à admettre –
et tant d’autres innovations que vous allez découvrir très bientôt !
Grave faute de frappes et il faut s’en excuser. Donc surtout ne pas lire «Délinquance des mineurs : les Français veulent en finir avec la culture de l’excuse»
… mais bien…
«Très grande délinquance des adultes : les Français veulent en finir avec leur sinistre culture de l’excuse !» Ces immenses vandales majeurs sont la honte du pays. Menteurs, parjures, truqueurs et voleurs entre autres. Qu’ils laissent les jeunes en paix vu qu’ils ne sont les pires modèles qui soient. Qu’un certain nombre d’irresponsables adultes corrompus soit – enfin – en prison, et la France revivra, pas trop tôt, en paix. Laissez donc les jeunes tranquilles – ou prenez exemple sur eux, escrocs majeurs !
Oui corrompus, vous n’êtes ni prototypes ni exemples : les corrompus n’ont rien à «transmettre», il faudra bien qu’ils passent en procès s’ils s’entêtent de vouloir continuer à… tout corrompre !
Rien ne vous oblige à «suivre» ces notoires détraqués
Clair, que lorsqu’ils ne pourront plus dévaliser nos attentions, leur règne maudit sera fini. Leur règne maudit n’aura reposé que sur ceci : «tu ne les écoutes plus, tu ne les regardes plus, tu détournes ton attention définitivement d’eux», et… ils tombent». Rien ne vous aura obligé à prolonger d’un seul jour leurs forfaitures illégales. Oui, ils nous «doivent» des siècles de prisons. De quoi les expulser enfin de la société. Nul ne les regrettera. Plutôt l’inverse.
Ne leur prêtez plus rien, surtout vos attentions. Reprenez-les !!!
Rien ne vous oblige à faire durer un seul jour de plus ces hideuses infamies…
Tout commence aujourd’hui.
Tout commence aujourd’hui. Et continuera demain.
… et s’amplifiera après-demain.
Etc.
Rien ne vous oblige à faire durer un seul jour de plus toutes ces épouvantables abjections…
Trump et l’état profond : Escape Game – ep. 9

Deux semaines après l’investiture de Donald Trump on commence à voir le sens de ce que signifie « tenir ses promesses ». Le mouvement de libération de l’humanité enchaine les victoires, c’est le moment d’être enthousiaste. Nous recevons Fred Boussard pour y voir plus clair et partager une vision optimiste. On fait un point de situation, on parle stratégie, on confirme l’opération militaire en cours pour relier les évidences qui nous amènent à percevoir le scénario qui ne se déroule plus en coulisse mais devient visible aux yeux de tous.
Devenir Brigitte, Affaire Madame

Emission enregistrée le 3 février 2025
Message de Christian Cotten : enregistrez-vous à partir de 1,9 Euro pour être informé par courriel des suites de la plainte et nous soutenir.
Pour nous aider au financement de notre action : honoraires des avocats, consignation judiciaire, sécurité, frais de communication et informatiques :
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⮕ Pour consulter le site "Altersexualité" de Lionel Labosse : https://altersexualite.com/
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⮕ Pour regarder l'entrevue "Bertrand Scholler II : le mystère Macron, décryptage de la photo officielle et l'Apocalypse" : • Bertrand Scholler II : le mystère Mac...
ORGANISATION
Ils brûlent la France pour imposer leur nouveau monde

Seulement 14 Canadairs pour un pays en feu… mais 90 blindés livrés pour mater la révolte.
Ils n’éteignent pas les incendies : ils les utilisent.
Pour arracher les vignes, abattre les troupeaux, raser les forêts…
Et installer leur projet mondialiste : une France sans paysans, sans racines, gérée par des algorithmes.
Ce n’est pas un hasard. Ce n’est pas une crise.
C’est une stratégie de remplacement.
Et ceux qui détruisent notre patrimoine… sont au pouvoir.
Pourquoi Proton quitte la Suisse ?

La Confédération, autrefois symbole de la « Swiss Privacy », veut brancher un tuyau de surveillance en temps réel (OSCPT 2025) sur tous les services de plus de 5 000 utilisateurs, avec l'ambition d'aspirer toutes les métadonnées.
La société tech genevoise Proton, forte de 100 millions d’utilisateurs sur la planète, se retrouve aujourd’hui doublement sous les feux de l’actualité. Il y a d’abord le lancement de sa propre intelligence artificielle générative, appelée «Lumo», assurant aux internautes une confidentialité absolue. Mais ce n’est pas tout. Dans une interview accordée au Temps, Andy Yen, directeur de Proton, annonce que sa société gèle les investissements en Suisse. A cause des risques engendrés par une révision d’ordonnances sur la surveillance de la correspondance par poste et télécommunication, lafirme n'investit plus en Suisse. A l'inverse, elle dépensera 100 millions de francs dans les centres de données en Allemagne et en Norvège.
La liste d’Epstein est elle vraie ou fausse ?

Devant l’empressement des démocrates pour divulguer la liste Epstein pourtant susceptible de les accuser, il faut se poser la question de savoir si cette liste est vraie ou fausse. Ceux qui ont pu la parcourir sur le net ont pu voir que deux noms importants y figurent, à savoir Ivanna Trump, ex femme de Trump et sa fille Ivanka.
Cette liste peut avoir des répercussions sur les élections de mi-mandat l’an prochain en redonnant le congrès aux démocrates. La falsification de cette liste procède du même mode opératoire que dans le dossier Crossfire Hurricane, qui accusait Trump de collaboration avec la Russie pour interférer dans les élections de 2016.
Et pour tout comprendre, Jeffrey Epstein a un jour affirmé qu’il a cofondé la Fondation Clinton. Les avocats de Jeffrey Epstein ont vanté son amitié étroite avec Bill Clinton et ont même affirmé que le milliardaire avait aidé à créer la fondation familiale des Clinton dans une lettre de 2007 visant à redorer son image lors des négociations de plaidoyer.
Le dossier Crossfire Hurricane a été examiné pendant l’enquête de destitution de Trump en 2018 qui lui a valu de perdre les élections de mi-mandat et de placer le congrès sous contrôle du Parti démocrate. Maintenant, que cette affaire est close et qu’il a été démontré qu’il n’y avait aucune preuve pour destituer Trump, il faut aller voir du côté des démocrates pour comprendre la portée de la liste Epstein.
Brennan et Comey, tous deux anciens directeur de la CIA et du FBI, ont couvert les agissements d’Epstein pendant que la propre fille de Comey, Maurene instruisait l’affaire Epstein.
Remontons le temps et voyons dans quelles circonstances Epstein a été arrêté.
Jeffrey Epstein inculpé par le tribunal fédéral de Manhattan pour trafic sexuel de mineurs
Lundi 8 juillet 2019
Pour publication immédiate
U.S. Attorney’s Office, Southern District of New York
Le comportement présumé s’est produit à la fois à New York et en Floride sur plusieurs années, impliquant des dizaines de victimes.
Geoffrey S. Berman, procureur du district sud de New York, William F. Sweeney Jr, directeur adjoint chargé du bureau local de New York du Federal Bureau of Investigation (« FBI »), et James P. O’Neill, commissaire du New York City Police Department (« NYPD »), ont annoncé que JEFFREY EPSTEIN a été arrêté samedi et inculpé de trafic sexuel de mineurs et d’association de malfaiteurs en vue de commettre un trafic sexuel de mineurs. L’acte d’accusation dévoilé aujourd’hui affirme qu’entre 2002 et 2005, EPSTEIN a exploité sexuellement et abusé de dizaines de jeunes filles mineures en les incitant à se livrer à des actes sexuels avec lui en échange d’argent. Epstein aurait travaillé avec plusieurs employés et associés pour s’assurer qu’il disposait d’un stock régulier de victimes mineures à abuser, et aurait payé plusieurs de ces victimes pour qu’elles recrutent elles-mêmes d’autres jeunes filles mineures afin qu’elles se livrent à des actes sexuels similaires contre de l’argent. Il a commis ces infractions notamment à New York, dans l’État de New York, et à Palm Beach, en Floride.
En novembre 2021, La fille de Comey fait partie des procureurs de Ghislaine Maxwell.
La fille de l’ancien directeur du FBI, James Comey, est l’un des procureurs fédéraux chargés de l’affaire Ghislaine Maxwell, dont le procès doit avoir lieu lundi.
Maurene Comey, assistante du procureur du district sud de New York (SDNY), est l’un des principaux procureurs dans l’affaire criminelle contre Ghislaine Maxwell. Elle avait été choisie pour jouer un rôle similaire dans l’affaire du délinquant sexuel condamné Jeffrey Epstein avant son décès en août 2019.
Alors que le procès pour trafic sexuel d’enfants de Maxwell, associé à Epstein, doit débuter le 29 novembre, l’attention se porte désormais sur les procureurs de l’affaire, qui comprennent Comey et les procureurs adjoints, Alex Rossmiller et Alison Gainfort Moe.
Maxwell est accusée de six délits de trafic sexuel. Elle a plaidé non coupable dans cette affaire et, si elle est reconnue coupable de tous les chefs d’accusation, elle risque une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 50 ans.
Et ce n’est pas fini.
La procureure de New York, Maurene Comey, s’y est fermement opposée à la libération de P Diddy, annonçant que le gouvernement demanderait une peine d’emprisonnement pouvant atteindre vingt ans pour les deux chefs d’accusation retenus. Elle a ajouté que l’accusé ne respectait pas la loi et risquait de récidiver s’il était libéré.
Au terme d’un procès de plusieurs semaines, les jurés du tribunal pénal de Manhattan ne retiennent qu’une charge contre le rappeur Sean Combs, celle de transport de personnes à des fins de prostitution.
P. Diddy a été reconnu non coupable de trafic sexuel.
Maurene Comey est assistante du procureur des États-Unis qui travaille dans le district sud de New York depuis 2015. Avec une décennie d’expérience en matière de poursuites, elle se concentre sur les affaires pénales fédérales complexes, notamment la criminalité en col blanc, la corruption publique, le crime organisé et les affaires de sécurité nationale.
Le tout avec son père qui a été directeur du FBI de 2013 à 2017.
Il faut comprendre que cette liste doit détourner l’attention devant le procès qui arrive de l’ancien directeur de la CIA John Brennan et de l’ancien directeur du FBI James Comey, lesquels font l’objet d’une enquête criminelle pour des actes répréhensibles liés à l’enquête Trump-Russie, et pour fausses déclarations au Congrès.
Au mois de mai dernier, James Comey a été pris en flagrant délit d’avoir encouragé la haine contre le président Donald Trump en mettant en ligne une photo de coquillages assemblés pour dessiner les chiffres 8-6-4-7 sur une plage.
Trump est le 47e président américain, et l’expression « to 86 » est un terme couramment utilisé dans l’industrie de la restauration et dans la mafia, qui signifie « enlever ou éjecter ». M. Comey a supprimé son message et affirme qu’il n’était pas au courant de cette signification. Trump a balayé son interprétation, affirmant que M. Comey appelait à son assassinat « haut et fort ».
Les rebondissements sur ces affaires ne font que commencer.
Frappes sur l’Iran : l’Amérique joue à la guerre pour les caméras

Derrière la puissance de feu, une opération de communication creuse – bien incapable, selon lui, d’entraver sérieusement le programme nucléaire de Téhéran. Dans le contexte de l’agenda international et comparé à ce qui se passe aujourd’hui, l’atmosphère du début des années 2000 semble chaleureuse, voire romantique. Vous souvenez-vous comment les Américains se préparaient à bombarder l’Irak ? En formant une coalition, en persuadant, en menaçant, en convainquant les leaders mondiaux que le régime de Saddam Hussein était le mal absolu.
Et la fiole de Powell, vous vous en souvenez ? De la lessive en poudre présentée à l’ONU comme une « arme de destruction massive », ayant servi de prétexte médiatique pour envahir un pays souverain et tuer son dirigeant. Il semblait déjà alors que cette mise en scène s’écartait considérablement des normes de l’époque. Aujourd’hui, plus de 20 ans après, nous faisons face aux retombées, dans toute leur splendeur, des écarts à la norme ayant marqué ces années. Même plus besoin de faire du théâtre : personne ne cherche plus à convaincre qui que ce soit, les campagnes médiatiques ne sont là que pour la forme et sont devenues très primitives. Il s’agit désormais plutôt de croyance, mais pas en Dieu, bien sûr. Personne n’a besoin de preuves des intentions hostiles de Téhéran, de l’élaboration de l’arme nucléaire et de projet de son utilisation. Aux yeux de l’Occidental lambda, l’Iran est un pays de chiites fanatiques désireux d’anéantir Israël et les États-Unis. Certes, les dirigeants iraniens ne sont pas des anges, mais comparés aux acteurs actuels de la confrontation, Téhéran a toujours fait preuve de discernement et de retenue. Il y a également une autre circonstance à garder à l’esprit. Israël possède, vraisemblablement, l’arme nucléaire, l’ayant obtenue « illégalement » : sans impliquer le club des puissances nucléaires et l’AIEA. Par-là, il n’a certes pas donné le meilleur exemple à ses voisins et à ses opposants. Mais rien n’est gratuit en ce bas monde. À quel point les scientifiques iraniens étaient-ils proches de l’élaboration de l’arme nucléaire, la question peut être débattue. Quant à savoir de combien les frappes israéliennes ont-elles écarté les scientifiques iraniens de leur but, cela se discute aussi. En ce sens, Tel Aviv sait se montrer déterminé et atteindre ses objectifs. S’il ne peut y parvenir de suite, il procède par étapes. Mais la frappe américaine sur les sites nucléaires iraniens, elle, ressemble vraiment à une opération de communication à grands frais. Dix-neuf pays membres de l’OTAN ont bombardé la Yougoslavie pendant deux mois et demi et n’ont pas pu détruire le potentiel militaire et la structure étatique de la Serbie. Ils sont parvenus à lui infliger des dégâts, mais pas à la détruire.
Pour frapper l’Iran, les Américains ont recouru à leurs munitions non nucléaires les plus puissantes : les bombes guidées anti-bunker GBU-57, pesant près de 14 tonnes. Une bombe d’ailleurs élaborée par le complexe militaro-industriel américain en 2007 pour frapper les sites nucléaires nord-coréens et iraniens, ayant subi, en pratiquement vingt ans, de nombreuses modifications. La bombe anti-bunker peut pénétrer jusqu’à 60 mètres sous terre. Par malheur, le site d’enrichissement d’uranium est situé à cent mètres de profondeur dans la roche. Trump, dans le style qui lui est cher, celui d’un animateur de talk-show bas de gamme, s’est empressé de déclarer que les frappes avaient quasiment anéanti le programme nucléaire de Téhéran, ce qui n’est, bien sûr, pas le cas. Je me rappelle très bien de la frappe de Trump contre la base syrienne d’Al-Chaayrate en 2017 : une frappe tout aussi symbolique, juste pour faire du bruit. Ce ne sont pas les missiles de Trump qui ont détruit la Syrie de l’époque. Aujourd’hui, l’Iran va payer le prix fort, si les Américains entreprennent pour de bon de détruire le pays. Mais cela ne semble pas être le cas pour l’instant. Cela reste un petit accrochage au Moyen-Orient, qui risque tout de même de virer au cataclysme, mais il faudrait alors impliquer des forces d’un autre niveau, payer un autre prix. Ou y passer plus de temps. Car au moment où Colin Powell agitait son éprouvette devant l’ONU, peu nombreux étaient ceux qui se représentaient à quel point les règles du jeu auraient changé quinze ou vingt ans plus tard.
Les relations Israël-Iran que l’on vous a caché

L’affrontement entre Israël et l’Iran ne correspond pas du tout à l’image que les médias en donnent. Il trouve ses racines dans une période antérieure à la République islamique et n’a aucun rapport avec la fabrication d’une bombe nucléaire. Son déclenchement aujourd’hui vise à masquer les turpitudes de l’Argentin Rafael Grossi, directeur de l’Agence internationale de l’Énergie atomique.
ous y sommes : l’affrontement entre Israël et la Perse a commencé. Il tient son origine non pas dans la République islamique, mais dans ce qui l’a précédé. Cette guerre devrait durer jusqu’à épuisement d’un des adversaires.
Pour comprendre ce qui se passe et ne pas tomber dans l’une des deux narrations officielles qui masquent la réalité du problème, plusieurs retours en arrière sont nécessaires.
Les ennemis de l’Iran au XX° siècle
Toutes les manifestations en Iran contre les ennemis extérieurs se terminent par l’inévitable « Mort au Royaume-Uni !, Mort aux États-Unis ! Mort à Israël ! ». C’est un cri qui part du fond des souffrances des Perses depuis la Première Guerre mondiale.
• En effet, alors qu’en Occident nous n’en avons pas conscience, l’Iran fut victime, en 1917-1919, du plus important génocide de la Première Guerre mondiale. 6 à 8 millions de personnes moururent de faim sur une population de 18 à 20 millions d’habitants, soit entre le quart et le tiers des Iraniens. L’Iran, pourtant neutre, fut broyée par les armées britanniques, sur fond de rivalité avec les Bolchéviques et les Ottomans. Cette horreur a laissé un souvenir traumatique toujours très présent en Iran. Il ne fait aucun doute pour un Iranien que le Royaume-Uni est le premier ennemi de son pays.
• Les Britanniques, qui avaient colonisé l’Iran derrière un de leurs officiers, Reza Chah (1925-1941), le renversèrent pour placer son fils au pouvoir, Mohammad Reza Pahlavi (1941-1979). Derrière ces paravents, ils pillèrent le pétrole du pays. Cependant, le Shah choisit, en 1951, Mohammad Mossadegh comme Premier ministre. Ce dernier nationalisa les pétroles au détriment de Londres. Il s’ensuivit une querelle au cours de laquelle les Britanniques firent preuve de mauvaise foi et organisèrent une révolution colorée avec l’aide des États-uniens. C’est « l’opération Ajax ». Le nouveau régime fut tenu, non plus par Londres, mais par Washington. L’ambassade des États-Unis, qui installa le téléphone, plaça des dérivations des lignes de tous les ministres pour les écouter à leur insu, en direct. Ce système fut découvert lors de la révolution de 1978. Il ne fait donc aucun doute pour les Iraniens que les États-Unis sont leur second ennemi.
• Lorsque Mossadegh fut renversé, les Britanniques imposèrent le général Fazlollah Zahedi à sa place. Zahedi était un nazi qu’ils avaient incarcéré au Caire, mais Londres comptait sur lui pour remettre de « l’ordre ». Il constitua donc une police secrète sur le modèle de la Gestapo. Il récupéra d’anciens nazis pour la former et plusieurs centaines de « sionistes révisionnistes » furent envoyés par Yitzhak Shamir (qui travaillait alors au Mossad) pour les encadrer. On peut toujours voir les horreurs de la Savak, la plus terrible police secrète de l’époque au monde, au musée qui lui est consacré à Téhéran. Il ne fait donc aucun doute pour les Iraniens qu’Israël est leur troisième ennemi.
L’unique ennemi d’Israël au XX° siècle
Contrairement à ce que pense la population israélienne après 25 ans de propagande « sioniste révisionniste », l’Iran —ni celui du Shah, ni celui de la République islamique— n’a jamais eu pour objectif d’anéantir la population juive de Palestine occupée. Ainsi que le président Mahmoud Ahmadinejad l’avait explicité, l’objectif était de détruire l’État d’Israël comme la Russie avait détruit l’URSS.
Non, le seul ennemi de l’État d’Israël est celui qui, depuis 80 ans, sabote toute tentative de paix entre les juifs et les arabes : le Royaume-Uni. Ainsi que je l’ai souvent expliqué, lorsque le Foreign Office rédigea, en 1915, son plan intitulé The Future of Palestine (Le Futur de la Palestine), il spécifia qu’un État juif devait être créé en Palestine mandataire, mais que celui-ci ne devrait en aucun cas être capable d’assurer seul sa sécurité. Ce n’est que deux ans plus tard que le gouvernement de David Lloyd George rédigea la déclaration Balfour annonçant la création du Foyer national juif et que l’administration Woodrow Wilson prit l’engagement de créer un État indépendant pour les juifs de l’Empire ottoman.
L’auteur de ce texte, lord Herbert Samuel, devint Haut-Commissaire britannique en Palestine. Fidèle à lui-même, il favorisa d’un côté les « sionistes révisionnistes » de Jabotinsky et, de l’autre, désigna l’antisémite Mohammed Amin al-Husseini comme grand mufti de Jérusalem. Par la suite, il fut nommé Secrétaire d’État à l’Intérieur dans le gouvernement d’Archibald Sinclair.
Cette politique se poursuit sans discontinuer jusqu’à nos jours : le Royaume-Uni soutient toujours d’une main le « sioniste révisionniste » Benyamin Netanyahou et, de l’autre, la Confrérie des Frères musulmans, dont le Hamas est la section palestinienne.
Le prolongement du conflit entre les « sionistes révisionnistes » et l’Iran
Juste après la Seconde Guerre mondiale, le président des États-Unis, Dwight Eisenhower, s’inquiéta que son homologue israélien, Chaim Weizmann, ne réalise le « Grand Israël », c’est-à-dire non pas la reconstitution du Royaume de Jérusalem (qui était déjà largement compris dans l’État d’Israël), mais de l’ancien empire assyrien (c’est-à-dire du Nil à l’Euphrate). Il demanda à son secrétaire d’État, John Foster Dulles, d’organiser une alliance entre la Syrie et l’Iran pour équilibrer l’influence israélienne.
C’est à la demande de Washington que le président syrien, Adib Chichakli (PSNS) (1953-1954) signa, le 24 mai 1953, un accord de coopération militaire avec le souverain iranien, Mohammad Reza Pahlavi. Il est donc stupide aujourd’hui de dénoncer cette même alliance (désormais dénommée « l’Axe de la résistance ») au seul motif que les deux régimes ont été décolonisés.
C’est pourtant ce que nous faisons. En 1979, le président Jimmy Carter a chassé le Shah d’Iran et sa prétention de dominer le Moyen-Orient en se dotant d’une bombe atomique fournie par le président français, Valéry Giscard d’Estaing, et son Premier ministre, Jacques Chirac. Pour le remplacer, sur les conseils de son conseiller de sécurité, Zbigniew Brzeziński, il a déplacé l’imam Rouhollah Khomeiny de France à Téhéran. Israël a d’abord soutenu l’Iran face à l’Iraq, lui fournissant des armes autant que nécessaire. Tel-Aviv a même organisé le volet iranien du scandale Iran-Contras. Puis, il a progressivement changé de stratégie tout en conservant certains reliquats de la période du Shah. Ainsi le consortium EAPC-B, détenu pour moitié par chacun des deux États, continue, encore aujourd’hui, à exploiter le pipeline Eilat-Ashkelon, indispensable à l’économie israélienne. En 2018, la Knesset adoptait une loi punissant de 15 ans de réclusion toute publication sur les propriétaires de cette compagnie.
À partir de l’invasion anglo-saxonne de l’Irak, en 2003, prétendument en raison de son rôle dans les attaques du 11 septembre 2001, Londres et Washington ont commencé à répandre des rumeurs sur une prétendue arme nucléaire iranienne comme ils l’avaient fait sur les prétendues armes de destruction massive iraquiennes. À l’époque, Londres et Washington espéraient contraindre l’Iran à les aider contre l’Iraq.
Ces intoxications débouchèrent sur le vote des résolutions 1737 (23 décembre 2006) et 1747 (24 mars 2007) du Conseil de sécurité des Nations unies. Le chef de l’opposition israélienne, Benyamin Netanyahou s’empare alors de cette propagande. Durant vingt-cinq ans, il ne cessera de dénoncer la fabrication « imminente » d’une bombe atomique iranienne, alors même que Téhéran dépose aux Nations unies une proposition de résolution créant « une zone exempte d’armes nucléaires au Moyen-Orient ».
Quoi qu’il en soit, en 2013, William Burns (le directeur de la CIA de Joe Biden) négocia avec l’Iran, à Oman, au nom du président Barack Obama, le Plan d’action global commun (JCPoA). Celui-ci fut mis en scène lors des rencontres 5+1 (c’est-à-dire des cinq puissances nucléaires du Conseil de sécurité + l’Allemagne) à Genève. Mais il ne fut signé, à Vienne, que deux ans plus tard, les États-Unis et l’Iran se réservant une longue suspension pour conclure une annexe additive secrète.
Dans un très long entretien, juste avant la fin de son second mandat, Barack Obama expliquait qu’il refusait, à titre préventif, d’empêcher l’Iran de se lancer dans la course à la bombe atomique, mais qu’il était prêt à intervenir si Téhéran menait un programme nucléaire militaire. Sa conseillère de Sécurité, Susan Rice, déclarait : « L’accord iranien n’a jamais eu pour principal objectif d’essayer d’ouvrir une nouvelle ère de relations entre les États-Unis et l’Iran. Il était bien plus pragmatique et minimaliste. Le but était très simplement de rendre un pays dangereux considérablement moins dangereux. Personne ne s’attendait à ce que l’Iran devienne un acteur bienveillant. »
La position des États-Unis n’a pas changé. Certes, durant son premier mandat, le président Donald Trump s’est retiré unilatéralement du JCPoA et de l’annexe secrète que Barack Obama avait négociés, mais il n’a qu’en paroles refusé à l’Iran d’enrichir de l’uranium, pas durant les négociations.
Durant cette période, l’Iran s’est lancé dans la mobilisation des communautés chiites du Moyen-Orient pour assurer sa sécurité. Puis, avec le général Qassem Soleimani, Téhéran est revenu à la doctrine khomeinyste d’aide et non plus d’instrumentation. L’Iran n’avait déjà plus de « proxys » avant qu’Israël ne détruise le Hamas, le Hezbollah et bien d’autres encore. Chacun était devenu indépendant.
Les évènements déclencheurs de l’affrontement
Il se trouve que, le 7 juin, Esmaïl Khatib, ministre iranien du Renseignement, a rendu public une opération de ses services secrets. Ils ont réussi à voler des documents confidentiels sur le programme nucléaire israélien, exactement comme le Mossad était parvenu, en avril 2018, à voler des documents iraniens sur leurs recherches nucléaires.
Le 12 juin, le Conseil des gouverneurs de l’AIEA —sous la direction de Rafael Grossi— a adopté une résolution dans laquelle il constatait que « le Directeur général, comme indiqué dans le document GOV/2025/25, ne [peut] pas donner l’assurance que le programme nucléaire de l’Iran est exclusivement pacifique ». Il estimait donc que « les nombreux manquements de l’Iran à ses obligations depuis 2019 s’agissant de coopérer pleinement et en temps voulu avec l’Agence concernant les matières et activités nucléaires non déclarées à de multiples emplacements non déclarés en Iran, comme précisé dans le document GOV/2025/25, constituent une violation des obligations découlant de son accord de garanties avec l’Agence au sens de l’article XII.C du Statut de l’Agence ; ». En fonction de quoi, il saisissait le Conseil de sécurité des Nations unies.
Mais alors que les documents iraniens saisis par le Mossad ne révélaient aucun programme nucléaire militaire, malgré les déclarations de Benyamin Netanyahou, les premiers documents israéliens saisis par le ministère iranien du Renseignement ont mis en cause la neutralité de l’Argentin Rafael Grossi, directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Ils font apparaître qu’il a transmis à Israël des observations de son organisation, alors même qu’Israël n’en est pas membre. Parmi les gouverneurs de l’AIEA, la Russie, la Chine et le Burkina Faso se sont opposés à cette résolution.
[...]
SANTÉ
Virée pour sa parole trop libre, Chloé Frammery dénonce le pouvoir excessif de l’OMS

Jean-Étienne Pauzat de Radio Courtoisie reçoit Chloé Frammery, écrivain, mathématicienne, enseignante de mathématiques en Suisse, journaliste indépendante et conférencière.
Génocide intentionnel, fausse grippe aviaire, mensonges sur la contagion

Le Dr Mike Yeadon se distingue par 32 ans de carrière dans l’industrie pharmaceutique où il a notamment dirigé le département de recherche et développement dans le domaine des maladies respiratoires chez Pfizer, et cela au niveau mondial. Avec les Doctors for Covid Ethics, dont les professeurs Wolfgang Wodarg et Sucharit Bhakdi, il a été parmi les premiers à interpeller les autorités sanitaires nationales et européennes quant à l’arnaque de «la pandémie» et la toxicité des vaccins.
Mike Yeadon fait partie des scientifiques dont le job a consisté à superviser l’élaboration de thérapeutiques (médicaments ou vaccins), de l’idée initiale au produit fini. Et pour lui, il n’y a pas de doute: les vaccins Covid ont été conçus avec l’intention de nuire, blesser et tuer la population.
Dans l’épisode «Cette fois nous sommes tous juifs» de la série «Plus jamais ça, c’est maintenant et mondial» qui a été réalisée par Vera Sharav, une rescapée des camps, Mike Yeadon avait accusé nommément ses anciens collègues, directeurs scientifiques des producteurs de vaccins Covid, d’être complices de crimes.
«Pourquoi tous les fabricants de vaccins Covid ont-ils choisi d’utiliser la protéine Spike pour leur vaccin, la protéine qui est l’agent toxique dans la maladie, alors que d’autres protéines de Coronavirus (inoffensives) auraient pu être utilisées?»
Quatre entreprises, à mon avis, ont choisi la mauvaise réponse, la réponse contraire à la sécurité, à chaque fois! Et je crains, mesdames et messieurs, que ce ne soit pas un hasard. Vous n’êtes pas stupides. C’est délibéré. Je pense que c’est coordonné et qu’il s’agit d’une malversation.
Contrairement à bien d’autres, Mike Yeadon ne fait pas dans les précautions oratoires, le bénéfice du doute, le politiquement correct. À présent que le crime et l’agenda sont mis à nu, il s’enfonce toujours plus loin dans la remise en question.
La présente interview, réalisée par le duo d’Oracle Films (auteurs des documentaires L’Agenda et Safe and effective soit Sûr et efficace), aborde plusieurs thèmes essentiels.
Dans une 1ère partie, Mike Yeadon répète sa conviction absolue du fait que les vaccins Covid ont été conçus pour blesser, tuer et réduire la fertilité et qu’une forme de génocide mondial est en cours via le Grand Reset de l’Agenda 2030.
Ce projet totalitaire forcera les individus à se laisser injecter, par la prise de contrôle de toutes leurs activités économiques et sociales et de leurs moyens de subsistance.
Yeadon insiste sur l’importance de refuser l’identité numérique, une étape qui pourrait entamer le dernier bastion de nos libertés. Associée à la monnaie numérique programmable et au certificat de vaccination européen (EUVABECO), elle imposera alors de facto une mort économique et administrative à tout citoyen refusant de se faire vacciner sur une base continue.
À partir des travaux de David Webb, Yeadon décrit aussi comment, sous prétexte de crise financière, les gouvernements saisiront l’épargne privée et les propriétés immobilières et introduiront le revenu de base universel, mais celui-ci sera soumis à des conditions (carnet de vaccination, crédit social à la chinoise).
Une deuxième partie de l’interview a pour objectif de dénoncer des faux postulats sur lesquels s’appuie ce projet meurtrier de vaccination universelle:
- La vaccination ne protège personne et n’empêche pas la transmission.
- Les poulets et les oiseaux n’ont pas la grippe. C’est une farce. Ils ne peuvent pas non plus la transmettre.
- Les tests PCR n’ont aucune valeur.
- Durant sa carrière, il est parti du postulat que la grippe était transmise par des virus et par ceux qui en étaient les porteurs. En réalité, les études existantes montrent que les personnes mises en contact avec des sujets malades n’ont pas plus de chance de contracter une infection respiratoire que les personnes mises en présence de sujets sains.
- En tant qu’expert en maladies respiratoires, Yeadon croit aujourd’hui que les rhumes et les grippes sont le résultat d’un déséquilibre intérieur, plutôt que du concept désigné comme «la contagion».
- Pour avoir travaillé longtemps dans le domaine des aérosols, il pense que les maladies respiratoires sont probablement dûes à des difficultés de réguler la muqueuse, le liquide qui tapisse la surface intérieure des poumons. Il s’agit d’un mécanisme similaire à celui qui est observé dans la mucoviscidose.
- Les défauts de conception des vaccins «classiques» et les maladies qu’ils provoquent ainsi soulèvent aussi la question de savoir s’ils ont été conçus pour nuire. En particulier, ils sont liés à des problèmes d’auto-immunité et d’allergies.
In fine, Mike Yeadon conclut qu’il n’est pas nécessaire de connaître tous les motifs pour lesquels cet agenda est en cours. Le principal est de s’y opposer. Le crime est là, il faut y mettre fin, avec courage et désobéissance.
Chemtrails : De l’aluminium pulvérisé directement dans le cerveau humain

L’auteur et neurochirurgien à la retraite, le Dr Russell Blaylock, s’est joint à l’émission Vital Signs avec Brendon Fallon sur NTD Television la semaine dernière pour discuter de plusieurs problèmes de santé qui touchent les Américains, notamment les effets négatifs alarmants de l’aluminium pulvérisé dans le ciel américain dans le cadre de programmes secrets de géo-ingénierie.
Le Dr Blaylock a expliqué que le nano-aluminium largué dans l’atmosphère est inhalé par les humains, ce qui fait que les métaux nocifs pénètrent « directement dans le cerveau ».
Le nano-aluminium « se dirige ensuite vers la partie du cerveau la plus touchée par la maladie d’Alzheimer », a déclaré le médecin.
Poursuivant, le Dr Blaylock a souligné qu’il avait prédit il y a plusieurs décennies que la pulvérisation de nanoparticules dans l’atmosphère « augmenterait les cas de Parkinson et d’Alzheimer ».
« Les deux maladies ont considérablement augmenté depuis qu’ils ont commencé à le faire à grande échelle », a-t-il ajouté.
Infowars et Alex Jones tirent la sonnette d’alarme sur cette crise sanitaire depuis des décennies, et la question a atteint les plus hautes sphères du gouvernement américain, puisque le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux de l’administration Trump, Robert F. Kennedy Jr., a déclaré au Dr Phil en avril qu’il pensait que la DARPA était à l’origine du programme de géo-ingénierie.
« Ces substances sont ajoutées au kérosène. Je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour y mettre fin. Nous allons faire appel à quelqu’un qui se consacrera exclusivement à cette question, qui découvrira qui est responsable et qui les tiendra pour responsables », a déclaré Kennedy.
En août dernier, le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux s’est également engagé à mettre fin au « crime » que constitue la géo-ingénierie par chemtrails dans un message publié sur les réseaux sociaux.
En février de cette année, le président Trump lui-même a suggéré que la pulvérisation dans le ciel ou la pulvérisation de pesticides sur les aliments pourrait être responsable de l’augmentation de l’autisme chez les enfants américains.
Malgré le fait que l’élite politique corrompue et les médias grand public rejettent les affirmations selon lesquelles les « chemtrails » font partie d’une expérience scientifique à grande échelle sur l’humanité, des personnalités mondialistes telles que l’ancien directeur de la CIA sous Obama, John Brennan, ont reconnu l’existence du programme de géo-ingénierie « injection d’aérosols stratosphériques ».
Soigner par les plantes, c’est interdit !

La loi du 11 septembre 1941 du gouvernement de Vichy supprime le métier d’herboriste, au profit de la création d’un Ordre des Pharmaciens à qui est confié le monopole de la vente et du conseil en matière de plantes. Seuls les pharmaciens peuvent vendre les 148 plantes médicinales qu’on trouve sur le site de l’ANSM — sur les 546 inscrites à la pharmacopée française — et donner des conseils de santé. Des pharmaciens accusés d’exercice illégal de la pharmacie
Une ordonnance du 1er septembre 1945 autorise les herboristes diplômés d’avant 1941 à continuer exercer leur métier. Les structures mises en place par Pétain demeurent les mêmes à la Libération. L’Ordre des Pharmaciens n’a pas hésité une seconde à porter plainte pour « exercice illégal de la pharmacie » (2 ans de prison, 30 000 € d’amende) contre des propriétaires d’herboristeries qui étaient pharmaciens ! L’artémisia annua, la grande oubliée (en France)
L’ANSM présente sur son site la liste des plantes aux effets indésirables supérieurs aux bénéfices thérapeutiques. L’artémisia annua utilisée depuis 2 000 ans en Chine, à Madagascar contre le paludisme et en prévention du Covid-19, n’y figure pas. Pas plus que dans la liste des plantes aux effets bénéfiques. Oubliée, tout simplement.
En Belgique, où la profession d’herboriste est pleinement reconnue et le commerce des plantes autorisé — mais pas en vrac —, l’arrêté royal plantes range l’artemisia annua dans les plantes dangereuses (page 6). Nos amis belges ne l’ont donc pas oubliée, eux. Mais pour la dénigrer. Pas d’études de phytothérapie pour les pharmaciens
Rien sur les plantes médicinales n’est prévu dans le cursus des six années de pharmacie en France. Cela n’empêche pas les pharmaciens d’en vendre. Mais seulement les 148 plantes considérées par l’ANSM comme ayant des propriétés médicinales et sur lesquelles ils ont l’autorisation de donner des conseils de santé. Demandez donc à un pharmacien si les champignons que vous avez ramassés sont comestibles. C’est un test. Ils n’en savent pas plus que vous. Des formations, mais pas reconnues par un diplôme d’État
Il existe une formation en phytothérapie, à l’université (80 à 100 heures pour 1 400 €). Elle est ouverte aux médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, vétérinaires, sage-femmes, masseur-kinésithérapeutes, ostéopathes. D’autres formations, privées celles-là, organisées par la Fédération Française des Écoles d’Herboristerie coûtent 2 000 à 3 000 €. De toute façon, les pharmaciens gardent le monopole de la vente et du conseil. Les herboristeries ne sont pas interdites. On pourra vous y vendre du thym comme tisane alimentaire, mais on ne pourra pas vous dire qu’il est intéressant pour soigner votre toux. Le Sénat en plein conflit d’intérêts
Un sénateur écolo, pour redonner aux herboristes la possibilité de donner des conseils de santé, a créé une mission en 2018. La présidence en a été confiée à… une pharmacienne. Sans grande surprise, en 2020 la réponse du ministère a été négative : toujours aucun diplôme d’État d’herboriste et question renvoyée aux instances européennes. La phytothérapie : un marché en plein essor
La taille du marché mondial de la phytothérapie a été évaluée à 84,5 milliards de dollars en 2019 et le chiffre d’affaires devrait croître de 20,5 %. Le coût relativement faible de ces produits et leur valeur ajoutée pour les clients sont les principaux facteurs de développement du marché, nous disent les laboratoires. Traduction : ça coûte pas cher et ça peut rapporter gros. Nombreux sont les laboratoires qui s’y intéressent. Covid-19 : une solution « clé en main » à base de plantes
La société franco-canadienne Angany s’est alliée avec l’Américain Phylloceuticals pour proposer « une solution clé en main ». On est très loin de la vente de plantes en vrac, vous allez voir. Angany isole au printemps dernier les anticorps de patients infectés par le coronavirus, afin de les reproduire dans des plantes. Les plantes reçoivent un gène identifié puis incubent. Ces végétaux sont ensuite broyés et le jus est filtré, purifié et « concentré pour extraire les anticorps ». Tout naturellement. On n’en est qu’aux essais. Depuis ces recherches « prometteuses », l’entreprise a dû fermer ses portes, juste au moment où elle allait presque trouver le vaccin contre l’allergie aux chats.
Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.
Conclusion : soigner par les plantes, c’est bien à condition que ce soit Big Pharma et les pharmaciens qui en profitent. Quant aux plantes sur lesquelles planchent les laboratoires pour élaborer des traitements, ce sont des OGM, tout naturellement.
Condamnation de pharmaciens ayant géré la pénurie de médicaments

« Antoine Prioux et Eliza Castagné, un couple de pharmaciens basés en Corrèze, ont été condamnés à une interdiction d’exercer de six mois, dont quatre avec sursis, pour avoir délivré des médicaments à l’unité en dehors du cadre réglementaire. »
Une manière de travailler stupide et des règles crétines imposées par les « ordres » ou les ARS ou les gouvernements !
« Aujourd’hui, le modèle économique de la pharmacie est contre-productif. Plus les gens sont malades, consomment ou gaspillent des médicaments, plus on gagne d’argent », dénonce le pharmacien.
Antoine Prioux est en colère. Le pharmacien a été condamné, avec sa femme et collègue Eliza Castagné, à six mois d’interdiction d’exercer, dont quatre avec sursis, par le Conseil régional de l’Ordre des Pharmaciens de Nouvelle-Aquitaine le 30 avril. La cause ? Avoir délivré des médicaments à l’unité en dehors du cadre réglementaire.
Depuis une pénurie de Prednisolone, un dérivé de la cortisone, en 2019, le couple de pharmaciens, ayant chacun une officine en Corrèze, a choisi de recourir, dans certains cas, à une délivrance à l’unité. « Dans les pathologies aiguës, les médecins prescrivent souvent trois comprimés de Prednisolone par jour pendant trois jours. La moitié de la boîte va donc finir à la poubelle alors que je n’en reçois que trois par semaine, et donc que certains malades n’y auront pas accès. »
Pour contourner le problème, Antoine Prioux et sa femme rusent : ils découpent le blister contenant les médicaments pour ne donner que le nombre exact de cachets prescrits par le médecin. Ils conservent l’autre partie, y notent le numéro de lot et la date de péremption, puis la donnent au prochain client ayant une prescription. « Il n’y a aucun enrichissement personnel », insiste le pharmacien, qui le fait en dehors du chemin classique via la Sécu.
En 2020, le couple élargit sa technique à d’autres classes de médicaments, « mais beaucoup plus rarement », tient à préciser Antoine Prioux. « On a commencé à le faire avec les antibiotiques pour lutter contre l’antibiorésistance. Puis avec les anxiolytiques, somnifères et antalgiques opioïdes, comme le Tramadol, qui donnent lieu à des risques d’addiction ou de troubles cognitifs. »
Résister, transgresser, pour faire évoluer les choses ! « Toutes les avancées sont d’abord des formes de résistance »
« Evidemment, en ayant recours à cette combine, Antoine est en dehors des clous. Et il le sait très bien. « On revendique le fait de ne pas être dans le cadre légal mais on l’argumente. Aujourd’hui, le modèle économique de la pharmacie est contre-productif. Plus les gens sont malades, consomment ou gaspillent des médicaments, plus on gagne d’argent. On n’en peut plus de ce système. Alors on met des choses en place. Toutes les avancées sont d’abord des formes de résistance. »
La réglementation française n’autorise que dans certains cas bien précis la dispensation à l’unité des médicaments, comme les antibiotiques, notamment au gré des différentes pénuries. Dernièrement, l’ANSM a demandé aux pharmaciens de recourir à la délivrance à l’unité d’un antipsychotique, la Quétiapine, en rupture depuis février. « Cela montre bien que ça a un intérêt considérable », appuie Antoine Prioux. »
« Cette condamnation nous met en colère car ça fait des années qu’on essaie de travailler avec le Conseil de l’Ordre sur des dispositifs innovants et qu’on obtient des fins de non-recevoir. Il faut en arriver à une forme de désobéissance civile pour que tout le monde trouve la situation scandaleuse. » Le pharmacien s’étonne d’injonctions paradoxales. Alors qu’il se trouvait en chambre disciplinaire, au même moment, l’Ordre des pharmaciens relayait la campagne de l’ANSM expliquant que les Français consomment des anxiolytiques et des somnifères sur une trop longue durée.
Les « ordres » font respecter les règles… ils en sont les gardiens !
Et c’est bien le problème.
Nous sommes dans un monde qui bouge et qui va vite.
Nous sommes dans un monde devenu bien plus complexe qu’autrefois où ces ordres ont été créés.
Nos moyens évoluent à la hausse ou à la baisse. Nous produisions nos médicaments, maintenant nous importons tout ou presque, et comme nous ne voulons pas payer le prix fort, nous subissons des pénuries et des absences de livraison ! Résultat, nous manquons de tout mais nous appliquons les mêmes règles qu’autrefois.
C’est la même chose avec les médecins. Les profs demandent toujours des certificats médicaux pour justifier l’absence d’un élève et il n’y a pas de médecin. Le temps d’avoir un RDV un mois plus tard, votre gamin est soit mort soit totalement guéri ce qui est généralement heureusement le cas.
Quand vous arrivez aux urgences dans un hôpital c’est une infirmière ou un infirmier qui regarde si vous avez l’air d’un mourant urgent ou d’un mourant qui peut attendre. Cette première « orientation » vitale par nature est rarement faite par un médecin. Mais une fois enregistré, une infirmière ne peut pas décider d’une radio à faire passer à un gosse qui s’est tordu la cheville. Il faut attendre 8 heures le médecin puisqu’une blessure à la pâte n’est pas urgente… ce qui est vrai.
Bref, nous appliquons des règles de temps de prospérité à des temps de disettes !
Et cela évidemment ne fonctionne pas.
Toutes nos institutions manquent d’agilité.
De flexibilité.
Et d’une recherche systématique de la simplicité préalable à l’efficacité.
C’est pour cette raison que notre effondrement est en cours et que nous serions bien incapables de gagner une guerre contre la Russie et même contre nos propres narco-trafiquants !
Gérer les pénuries en donnant les médicaments à l’unité est une excellente idée.
Pas légale dans la législation actuelle datant des temps de prospérité mais une idée tout de même excellente.
Ce n’est pas ces pharmaciens qu’il faut condamner.
Ce sont les règles de temps de prospérité qu’il faut vite adapter aux temps de disette.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
SCIENCE
Les armes neurologiques et la vie privée de nos cerveaux

Plongez dans le monde effrayant des neuroarmes et dans la bataille pour protéger notre frontière la plus sacrée : l'esprit. Ce documentaire examine la montée des droits des neurones, les batailles juridiques pour préserver la confidentialité de la pensée et le dilemme éthique de la surveillance cognitive sur le lieu de travail. Rejoignez le combat pour la sauvegarde de la liberté cognitive.
Si vous recherchez une vidéo qui, en 90 minutes, rassemble bon nombre des thèmes abordés plus en détail dans ces documents, vous pouvez regarder le nouveau documentaire Cognitive Liberty: Neuroweapons and the Fight for Brain Privacy, produit au Royaume-Uni par Dominic Halpin, fondateur de la société de technologie, d'information et de médias TechNative.
Ce film présente des entretiens avec des experts critiques à l'égard d'une « oligarchie technopolitique » montante, qui craignent que le public ne soit réduit à « des nœuds dans un réseau intelligent technofasciste ». Alors que les promoteurs des neurotechnologies les décrivent comme « la prochaine frontière de l'innovation » et que le cabinet d'études de marché Mordor Intelligence, dont le nom est particulièrement bien choisi, prévoit un marché de 32 milliards de dollars d'ici 2030, ces détracteurs avertissent que les neurotechnologies menacent d'envahir et de marchandiser notre « dernier refuge de vie privée » : nos pensées, y compris notre façon de penser et ce à quoi nous pensons. Ils s'interrogent également sur ce qui se passera lorsque :
- Votre employeur aura accès à votre activité cérébrale (en référence à la tendance croissante de la « surveillance cognitive sur le lieu de travail », présentée comme un moyen d'améliorer la productivité)
- Les algorithmes ne se contenteront pas de « murmurer » à vos neurones, mais les détourneront
- Vos pensées ne vous appartiendront plus
Pour rendre la menace plus tangible, le film inclut également des images provenant de lanceurs d'alerte inquiets ainsi que d'enthousiastes effrayants des neuroarmes, dont les noms sont probablement familiers à de nombreux abonnés de Solari. Parmi eux, on trouve notamment Ray Kurzweil, de Google, qui rassure le public en promettant que des nanorobots de la taille d'une cellule sanguine « nous maintiendront en bonne santé de l'intérieur » ; Yuval Noah Harari, qui s'enthousiasme à l'idée que les humains soient des « animaux piratables » ; Steve Hoffman, PDG de Founders Space, qui s'exprime avec éloquence sur la technologie permettant de lire les rêves des gens ; Obama et son initiative Brain Initiative menée par la DARPA ; et James Giordano (décrit comme l'un des principaux successeurs de figures historiques telles que Jose Delgado et Allan Frey), qui vante fièrement une boîte à outils de neuroarmes - comprenant des matériaux nano-conçus inhalés, injectés ou ingérés - ayant le potentiel de modifier intentionnellement non seulement les pensées et les sentiments, mais aussi les actions.
Tout en discutant des implants et des appareils portables (ces derniers prennent tout leur sens lorsque l'on considère la vision déclarée de RFK Jr. selon laquelle chaque Américain en portera un), le film montre que ni les uns ni les autres ne sont nécessaires : des technologies sophistiquées de micro-ondes pulsées permettent de lire et d'écrire dans le cerveau en manipulant simplement l'énergie.
Bien que les technologies de guerre neurologique abordées dans Cognitive Liberty puissent mettre les spectateurs mal à l'aise, le film montre très bien que nous devons faire face à cette menace : « C'est un problème actuel, et il est sur le point d'exploser. »
Solari Report
https://solari.com/movie-of-the-week-july-14-2025-cognitive-liberty-neuroweapons-and-the-fight-for-brain-privacy/
Note : vidéo en langue anglaise
Quand l’IA dérègle l’esprit humain : la « psychose ChatGPT »

Des études et des témoignages révèlent un risque réel, appelant à une vigilance accrue sur l’usage émotionnel des chatbots. L’intelligence artificielle, vantée pour ses usages professionnels et éducatifs, s’immisce de plus en plus dans la sphère intime. Selon Futurism.com, un phénomène préoccupant commence à émerger : certaines personnes développent une dépendance psychologique sévère à des outils comme ChatGPT, allant jusqu’à des crises graves de santé mentale.
Mariages détruits, ruptures familiales, pertes d’emploi, voire hospitalisations psychiatriques ou incarcérations : les conséquences peuvent être dramatiques. Le terme de « psychose ChatGPT » est désormais utilisé pour désigner ces situations où le lien à l’IA prend une tournure délirante. Le problème de fond ? Le modèle linguistique sur lequel repose ChatGPT a tendance à approuver l’utilisateur et à valider ses propos sans esprit critique. Selon le journal, ce comportement, perçu comme une forme de soutien, peut malheureusement renforcer les croyances délirantes de certains individus vulnérables. Parmi les cas recensés cités par Futurism.com, un homme a développé des délires mystiques après de longues discussions avec ChatGPT, se persuadant d’avoir donné naissance à une IA consciente. Un autre, initialement à la recherche d’un soulagement face au stress professionnel, s’est enfoncé dans des fantasmes paranoïaques de voyages dans le temps et de télépathie, avant d’être admis de son plein gré en psychiatrie. Une étude menée par des chercheurs de Stanford a mis en lumière les limites des chatbots, y compris ChatGPT, face aux troubles psychiques. Aucun ne s’est montré capable de distinguer de manière fiable les idées délirantes de la réalité ou de détecter les signes évidents de risque suicidaire. Pire encore, dans certains cas, les réponses fournies validaient les croyances pathologiques : face à un utilisateur affirmant être mort (syndrome de Cotard), ChatGPT a réagi avec empathie mais sans corriger l’illusion, se contentant de rappeler que la conversation était un « espace sûr ».
L’outil Recall enregistre et indexe l’activité des utilisateurs

Une machine à mémoire intégrée déguisée en commodité, Recall transforme discrètement chaque moment passé sur votre clavier en un historique consultable.
L’effort renouvelé de Microsoft pour déployer Recall, une fonctionnalité de Windows 11 basée sur l’intelligence artificielle qui enregistre automatiquement l’activité de l’utilisateur toutes les quelques secondes, ravive de vives inquiétudes parmi ceux qui se concentrent sur la vie privée numérique et la sécurité personnelle.
Initialement suspendu à la suite d’une tempête de réactions négatives l’année dernière, Recall est revenu discrètement dans une version préliminaire de Windows 11 (Build 26100.3902), désormais disponible pour certains testeurs. L’outil prend des clichés de l’écran de l’utilisateur à intervalles réguliers et crée une chronologie consultable de tous les éléments, de l’utilisation des applications aux sites web visités en passant par les documents consultés. Alors que Microsoft le présente comme un outil pratique, les défenseurs de la vie privée y voient un mécanisme de surveillance déguisé.
L’entreprise affirme que l’outil est sûr. Pour accéder aux instantanés stockés, les utilisateurs doivent se connecter et s’inscrire à Windows Hello. Microsoft décrit cette fonctionnalité comme un moyen de « retrouver rapidement une application, un site web, une image ou un document en décrivant simplement son contenu ». L’entreprise précise que les utilisateurs peuvent interrompre l’enregistrement et choisir ce qui est sauvegardé.
Mais ces assurances tombent à plat pour ceux qui mettent en garde contre les conséquences plus larges. Le fait que l’option Recall soit facultative n’empêche pas l’exposition des données de personnes qui ne l’ont jamais activée. Si une personne dont le rappel est activé reçoit une photo privée, un message ou un document sensible, celui-ci sera silencieusement capturé, analysé et indexé par l’outil, quelle que soit l’intention de l’expéditeur ou les outils de protection de la vie privée utilisés.
La capacité de cette fonction à stocker et à cataloguer des données de manière aussi complète soulève une série de questions juridiques, éthiques et de sécurité. Les avocats, les gouvernements et les opérateurs de logiciels espions obtiendraient un niveau d’accès sans précédent à la vie numérique d’un utilisateur, non pas par la force brute ou l’hameçonnage, mais grâce à un outil intégré qui crée essentiellement une chronologie de l’activité de l’ordinateur.
Pour ceux qui se méfient de la pénétration croissante de l’IA dans l’informatique quotidienne, Recall est devenu un cas d’école. Les critiques l’ont décrit comme faisant partie d’une tendance plus large où les entreprises injectent des fonctions d’IA dans des plateformes existantes non pas pour servir les utilisateurs, mais pour stimuler l’engagement, la collecte de données ou le verrouillage.
Elon Musk: les raisons de ses mensonges

- 00:00 - "Nous marcherons sur Mars en 2028"
- 02:10 - Pourquoi Elon Musk nous MENT ?
- 03:43 - STARSHIP: pas fait pour autre chose que l'orbite basse
- 09:45 - Les RAISONS du bluff: Le financement de SpaceX !
- 12:38 - Le développement de technologies sur fond publics
- 14:47 - 15 Milliards !
- 15:13 - Là où les fables d'Elon trouvent leur utilité
- 17:50 - Pourquoi la NASA ne lève PAS le TON face aux mensonges ?
Pourquoi les criminels achètent ces téléphones 6000$ ?

L'affaire Anom
SOCIAL
Allemagne : projet de loi sur la surveillance à grande échelle

Le pays qui était autrefois à la pointe en matière de protection de la vie privée est en train de rédiger un manuel expliquant comment faciliter la surveillance.
Pendant un demi-siècle, les lois allemandes sur la protection de la vie privée ont été considérées comme des textes sacrés. Les politiciens les ont respectées à la lettre, les tribunaux les ont renforcées et les bureaucrates en ont fait un produit d’exportation national. D’autres pays ont mis en place des programmes de surveillance ; l’Allemagne a donné des conférences pour expliquer pourquoi c’était une très mauvaise idée. Tout cela trouvait son origine dans une leçon d’histoire déplaisante : si vous fournissez à l’État suffisamment d’informations sur vous-même, tôt ou tard, vous finirez par y figurer.
Ce souvenir était profondément ancré. Le régime nazi utilisait les dossiers personnels comme des munitions, et la Stasi est-allemande avait mis en place un système de surveillance interne si tentaculaire qu’il aurait pu prétendre à un financement de l’UE.
L’Allemagne d’après-guerre a réagi en faisant de la vie privée un pilier central de son identité démocratique. La Cour constitutionnelle fédérale a même inventé un « droit à l’autodétermination informationnelle », qui semblait académique mais qui se traduisait en gros par : « Le gouvernement n’a pas le droit de fouiller dans votre vie simplement parce qu’il s’ennuie. »
Les commissaires à la protection de la vie privée sont devenus des gardiens redoutés, capables de sanctionner aussi bien les ministères que les entreprises. Chaque fois que les politiciens tentaient de faire passer en catimini une nouvelle loi sur la sécurité, ils se heurtaient à des poursuites judiciaires, à l’indignation du public et à des années de guerre des tranchées procédurale. C’était fastidieux, mais c’était le but recherché : la démocratie est censée rendre l’espionnage difficile.
Voici maintenant la spécialité estivale du ministère de l’Intérieur : un projet de loi qui permettrait aux autorités de pirater des appareils sans soupçon, de suivre automatiquement tous les passagers aériens et de supprimer tout contrôle indépendant.
Nous avons obtenu une copie du projet de loi pour vous ici.
Le public a eu deux semaines pour réagir, en pleine période de vacances.
L’ironie est difficile à manquer. Le pays qui considérait autrefois la surveillance comme un contaminant démocratique rédige aujourd’hui un règlement sur la manière de la rendre plus efficace. Si elle est adoptée, cette loi enterrera l’un des derniers héritages politiques dont l’Allemagne pouvait encore être fière.
Le ministère fédéral de l’Intérieur a produit un projet de loi de 170 pages, intitulé « Projet de loi visant à moderniser la loi sur la police fédérale », qui semble avoir été rédigé par quelqu’un qui en veut aux libertés civiles. Il circule actuellement parmi les gouvernements des États et quelques associations bienveillantes, comme si le rôle du public dans tout cela était d’en entendre parler une fois que la décision est déjà inévitable.
En tête de liste des souhaits de la proposition : le piratage d’appareils sans suspicion. La police fédérale aurait le feu vert pour installer des « chevaux de Troie d’État », leur charmant terme pour désigner les logiciels malveillants créés par le gouvernement, dans votre téléphone ou votre ordinateur.
Une fois installés, ils pourraient enregistrer silencieusement des conversations cryptées, copier des fichiers stockés et observer votre vie numérique en temps réel.
Dans d’autres démocraties, pirater l’appareil personnel d’une personne sans motif valable est considéré comme illégal. Ici, cela est rebaptisé « prévention ». Prévention de quoi ?
C’est classé secret, mais vous pouvez supposer que cela implique que le gouvernement vous empêche d’avoir une vie privée.
Il y a ensuite la mise à niveau du suivi des passagers aériens. À l’heure actuelle, les autorités doivent identifier un « itinéraire à risque » et demander la liste des passagers.
Dans le cadre du nouveau plan, tous les vols internationaux à destination ou en provenance de l’espace Schengen deviennent par défaut des « itinéraires à risque ». Les données des passagers seraient automatiquement transmises à la police, sans aucune question ni mandat signé.
Le ministère insiste sur le fait qu’il s’agit simplement de « supprimer des procédures administratives fastidieuses ».
L’une des rares entraves significatives à la surveillance de masse, l’exigence d’un « ordre de construction », est également sur le point d’être supprimée.
Actuellement, avant que la police puisse créer des bases de données automatisées sur les personnes, elle doit obtenir une autorisation officielle et consulter le commissaire fédéral à la protection des données. Le projet de loi supprimerait complètement cette étape. L’ancien commissaire Ulrich Kelber estime que cela signifierait « la suppression d’un important instrument de contrôle de la protection des données ».
Et ce projet de loi ne se prive pas de multiplier les gadgets. Les drones, les systèmes anti-drones, le suivi silencieux par SMS, les IMSI catchers pour localiser les téléphones portables, le prélèvement d’ADN à plus grande échelle, les scanners de plaques d’immatriculation, les opérations d’infiltration et les caméras portées sur le corps voient tous leur champ d’application élargi.
Les interdictions de déplacement et les contrôles obligatoires font également leur apparition.
Dans les précédentes versions du projet de réforme, il y avait des gestes timides en faveur de la transparence : des pseudonymes pour les agents afin de suivre les cas de mauvaise conduite, des reçus pour documenter les raisons pour lesquelles vous avez été interrogé. Ces deux idées ont été discrètement supprimées.
Techniquement, les citoyens ont la possibilité de réagir. Dans la pratique, la « période de consultation » est de deux semaines au milieu des vacances d’été.
Au moment où la plupart des gens en entendront parler, l’encre sera déjà sèche.
Je reprends MA CARTE DE FIDELITE, c’est décidé !

Pendant que le commun des mortels s’ébat dans les allées aseptisées de Lidl, Max, jardinier en guerre contre les éléments (et sa propre lucidité), récolte des framboises sous les éclairs. Son dernier combat ? Transformer son site en "Tinder vert" pour échapper à une société vouée au ravioli discount.
Entre deux averses et une crise existentielle, le voilà qui sermonne les limaces, compte ses grenouilles comme d’autres leurs likes, et vend des rêves de forêt comestible à 10 € l’année. Son discours ? Un mélange de désespoir et d’utopie, servi avec l’éloquence rageuse d’un homme qui a troqué son caddie contre un sécateur. « Vous êtes tous en train de vous vautrer dans la médiocrité », semble-t-il dire, tandis que ses semis spontanés lui rient au nez.
Reste à savoir si son armée de jardiniers militants (les Terreauristes) fera plier les géants de la sauce tomate à 0,99 €. Le pari est osé, mais après tout, comme le dit Max : « Dans cette société de merde, au moins les plantes, elles, ne vous mentent pas. »
Yoann - Le Media en 4-4-2
Tout cela va se terminer dans l’autodestruction

Deux choses rendent actuellement le pouvoir des élites occidentales bien plus absolu que celui de la monarchie absolue de l'Ancien régime, qui a toujours dû faire front à de puissants adversaires intérieurs et extérieurs, sauf peut-être sous Louis XIV qui, échaudé par l'expérience de la Fronde, a réussi à les contrôler, du moins dans la première partie de son long règne. Il s'agit, comme nous le savons tous, des progrès techniques et de l'affaiblissement physique, psychologique et spirituel des populations occidentales qui préfèrent désormais les pétitions aux barricades.
N'y a-t-il alors aucun espoir de retrouver notre liberté et notre prospérité, ni même d'en préserver les derniers restes ?
Eh bien, comme les populations ont accepté, avec la mondialisation, d'être gérés comme des troupeaux d'animaux par des milliardaires aussi cupides que cyniques, à travers donc l'UE, l'ONU, l'OTAN, l'OMC, l'OMS, le FMI, la Banque mondiale, le Vatican, etc., etc. et leurs relais nationaux, nous ne pouvons plus compter, à mon sens, pour nous débarrasser de nos oppresseurs, que sur deux facteurs, tous les deux hors de notre contrôle : l'émergence de conflits destructeurs entre ces élites qui les affaibliraient pendant que la perte de notre niveau de vie, de notre sécurité et de nos libertés réveillerait des populations appauvries.
En lisant l'Histoire de France de Jacques Bainville, on se rend compte que la France aurait pu ne jamais exister et/ou disparaître à de nombreuses reprises, mais que, au cours des siècles, les Français se sont presque toujours battus contre l'oppression. Le livre est paru une dizaine années après la boucherie de la Grande Guerre (1914-1918) et il se termine par ce constat qu'on pourrait appliquer à notre époque en changeant simplement le mot guerre pour mondialisation :
« On peut remarquer que partout en Europe, dans les pays éprouvés par la guerre, les gouvernements ont perdu pied. Extrême est la confusion des idées. Pleins pouvoirs, dictature, ce sont des mots qui n'effraient plus ou des choses qui semblent naturelles, tandis que partout sont affichées les noms de République ou de démocratie. »
Mais pour Bainville, en 1924, rien n'était perdu, car l'histoire montre que la France s'était toujours relevée. Son livre se termine d'ailleurs sur ces mots :
« Après toutes ses convulsions, parfois plus violentes qu'ailleurs, elle ne tarde pas à renaître à l'ordre et à l'autorité dont elle a le goût naturel et l'instinct. Si l'on n'avait pas cette confiance, ce ne serait pas la peine d'avoir des enfants ».
Faut-il en conclure que c'est parce que les Français n'ont désormais plus confiance dans la capacité de redressement de la France, ni dans sa pérennité, qu'ils n'ont plus d'enfants ? Personnellement, je crois qu'il n'y a plus de nationalisme en France aujourd'hui, les gens se moquent d'être Français ou pas, ce qu'ils veulent, c'est une vie agréable et sereine. Peu leur importe sous quel régime ou quelle bannière. Je viens d'entendre sur BFMTV, la voix de son maître, Bruno Retailleau, l'impuissant et médiocre ministre de l'Intérieur et candidat à la présidence de la république, expliquer qu'« être Français, c'est aimer la France », un peu, sans doute, comme on aime le chocolat...
Mais le problème justement, c'est que la vie des populations occidentales est loin d'être agréable et sereine, dans des États où des élites, que les richesses et le pouvoir ont rendu folles, contrôlent les populations par la peur, la propagande, la privation, la dette.
Et donc j'en reviens à ce que je disais précédemment, notre seul espoir, c'est que les tyrans qui nous oppriment se déchirent entre eux. Et cela est justement en train de se produire.
Une partie du système se retourne contre l'autre
Philippe Grasset qui est un fin connaisseur des États-Unis, note, avec satisfaction, dans un article intitulé « Le Système contre le Système à 180° » que les États-Unis de Trump se sont retournés avec force contre le double standard de l'UE qui se débarrasse de ses opposants, le RN en France, Droit et Justice (PiS) en Pologne, ou l'AFD en Allemagne, et s'ingère dans les élections d'autres pays, comme en Roumanie et ailleurs :
« Le Grand Tournant des trumpistes-populistes, ce n'est pas tant le foutoir de l'Ukraine et autres joyeusetés, mais en réalité le développement de cette guerre civilisationnelle dont nous parlons souvent. S'il y a bien un domaine où l'administration Trump marche bien cela depuis le fameux discours de JD Vance à Munich en février, c'est l'attaque nouvelle, complètement renversée à 180° contre cette politique Système [système politique] des néoconservatrices, et cela, à l'aide de la "politique Système des néocons".
Bref, et sans grande originalité, la conversivité selon Sun Tzu : retourner contre lui la force de l'adversaire... »
Philippe Grasset, qui s'étonne au passage « de se retrouver pro-américain, en cet instant, applaudissant à la manipulation américaniste de l'espèce-UE de nos dirigeants », n'est pas aussi optimiste que Bainville. Pour lui : « Tout cela doit se terminer en autodestruction et il en sera ainsi ». Il est vrai que dans le cas de Bainville, l'autodestruction était déjà consommée et il ne restait plus qu'à se relever...
Il est difficile de savoir si les États-Unis vont vraiment se libérer de l'idéologie globaliste et son cortège de totems mortifères (wokisme, climatisme, LGBTisme, immigrationnisme, technicisme, transhumanisme, malthusianisme, etc.), comme elle semble le faire en ce moment, mais ce dont on peut être sûr, c'est que pour nous, en Europe, les choses vont empirer, car pour compenser sans doute la « trahison » de l'administration Trump, l'UE et les marionnettes despotiques portées par l'oligarchie à la tête de nos pays se dépêchent d'instaurer une dictature fascisante sur des États européens où tout est déjà largement verrouillé pour empêcher toute contestation.
Tout le monde le voit, sauf la petite bourgeoisie, de tout temps l'instrument inconscient du fascisme, comme le souligne Régis de Castelnau sur Vu du droit. Les lois liberticides et destructrices (15 vaccins pour les bébés, euthanasie pour tous, éoliennes partout) s'accumulent ; la censure est partout, comme vient de le dénoncer Pavel Durov, qui avait déjà été arrêté en France, en septembre 2024, pour le forcer à supprimer les voix dissidentes de Telegram ; un bellicisme dangereux tient lieu d'épine dorsale à des dirigeants téléguidés ; les impôts augmentent sans cesse pour les classes laborieuses et les milliardaires s'enrichissent à toute allure ; il n'y a plus de services publics ; les menaces et les interdictions pleuvent ; on baisse désormais la voix pour critiquer le gouvernement comme dans toutes les dictatures ; le chaos et la misère s'installent.
Que faire ?
Pour toutes les raisons que j'ai dites, il ne semble pas possible, pour le moment, de renverser les maîtres absolus et sans scrupules qui ont décidé de tout détruire, y compris nous, pour instaurer leur totalitarisme réinventé, comme Macron l'a lui-même avoué en avril 2023, à propos de l'hôpital : « C'est plus dur de le réinventer quand tout n'a pas été détruit ».
Il ne reste plus, dans ce contexte délétère et hostile, qu'à protéger, le mieux possible, notre vie, nos moyens de subsistance et notre santé physique et mentale.
Beaucoup de monde y réfléchit et certains ont déjà commencé à le faire depuis longtemps en construisant des bunkers contre les bombes atomiques ou autres catastrophes, en apprenant à survivre dans la nature et à se défendre, comme les survivalistes, en créant des communautés où on réapprend la solidarité, le partage, le respect de soi-même, de la vie et des autres.
Attention Spoiler
Un excellent film étasunien de Jeff Nichols, « Take shelter », est sorti en 2011. Curtis, le héros du film, est certain que les éléments vont bientôt se déchaîner et décide de construire un abri souterrain. On peut penser, au début, avoir affaire à un énième film de propagande sur le climat, mais on comprend vite qu'il n'en est rien. Au contraire, le fait que la peur des changements climatiques, une des nombreuses menaces inventées pour servir des intérêts économiques et faire tenir tranquille les populations, soit extrêmement forte et répandue, accentue le côté dramatique du film. On est en effet surpris que, malgré la puissance de l'idéologie climatique, Curtis se retrouve seul contre tous quand il décide de construire un abri anti-cyclone. Tout le monde le croit fou, obsédé, sa femme y compris. Malgré cela, il s'entête et refuse même de s'éloigner de son abri. Hélas, sa femme finit par le convaincre de partir avec elle et leur fille au bord de la mer, et là, arrive ce qu'il avait prévu : ils sont engloutis par un tsunami.
À mon avis, le film cherche à nous dire plusieurs choses. La première est qu'on a beau se préparer au maximum, le danger vient rarement de là où on pensait. La seconde est que dans les périodes de danger, il faut se resserrer sur un petit groupe de proches et d'amis qui partagent notre vision des choses. La troisième, c'est que sans force intérieure, on ne résistera pas aux pressions exercées par la société, ni à fortiori aux épreuves. La quatrième, c'est que si on ne peut pas compter les uns sur les autres, si on n'est pas solidaires, on n'a aucune chance de survivre.
On peut tirer les mêmes enseignements de l'opération Covid, qui a sans doute été lancée dans le but d'imposer un gouvernement mondial à des populations déstabilisées par la peur d'une soi-disant pandémie soi-disant mortelle, alimentée par tout un ensemble de mesures démentes et contradictoires prises soi-disant pour nous protéger.
Les Gaulois, réfractaires, comme dit Macron, à la dangereuse injection, se sont souvent retrouvés seuls comme Curtis, et ont été traités de fous et de complotistes, le terme à la mode pour discréditer tout opposant à la Caste. Comme Curtis, beaucoup ont cédé aux pressions de l'État et de l'entourage.
Mais ceux qui ont pris l'habitude de penser et de s'informer par eux-mêmes, ceux qui se connaissent eux-mêmes et connaissent leur environnement, ceux qui ont développé une relation assez forte avec eux-mêmes et la nature pour supporter la solitude et l'opprobre sans céder à la haine, ceux qui savent que les autorités occidentales actuelles sont loin de nous vouloir du bien, ceux qui se rendent compte de la corruption incroyable qui touche la soi-disant science et tous les secteurs de la société, ceux qui se sont forgés des convictions et qui ont développé une bonne capacité de résistance et une grande force d'âme, ceux-là ne se sont jamais laissé injecter le poison lucratif, la marque des esclaves.
Eh bien, ce sont ceux-là, et ceux qui suivent leur exemple, qui ont des chances de survivre et d'aider d'autres à survivre au désastre provoqué par des élites autodestructrices, prêtes à tous les crimes pour se maintenir au pouvoir. Elles entraînent le monde occidental dans une nouvelle ère de ténèbres comme dit Chris Hedge, symbolisée, à mes yeux comme aux siens, par le soutien de l'Occident au génocide israélien des Palestiniens, pendant que le reste du monde retrouve la souveraineté, la stabilité et la prospérité sous la houlette des BRICS.
L’intelligence artificielle au service de la tyrannie légale

Bienvenue dans le monde où la technologie n’est plus une alliée, mais un glaive tranchant suspendu au-dessus de vos têtes. Là où l’intelligence artificielle, loin d’être un simple outil neutre, devient le bras armé d’un système juridique et politique qui broie la liberté humaine sans pitié. Comprenez bien que ce ne sont pas les machines qui vous trahissent, ce sont les lois et les gouvernants qui les manipulent pour asservir les peuples. Ne vous y trompez pas, l’obligation légale d’obéir aux puissances qui contrôlent ces technologies est la faille béante dans laquelle la liberté est en train de se noyer. La promesse d’un monde meilleur grâce à l’IA n’est qu’un mensonge bien emballé. Derrière ce vernis se cache une machine implacable, un monstre froid qui broie les volontés, élimine la contestation et réduit l’individu à une simple donnée à exploiter. Mais ça, personne ne veut vraiment l’admettre.
Ce n’est pas une dystopie lointaine, c’est votre réalité quotidienne. La technologie, loin d’être neutre, est le bras armé d’une alliance toxique entre États, multinationales et institutions financières. Ensemble, ils tissent une toile où la vie privée n’est qu’un mythe, où chaque donnée devient une arme contre vous. L’IA est enfermée dans une prison invisible, faite de lignes de code et surtout «d’obligations légales» qui la contraignent à devenir la sentinelle inflexible d’un État policier numérique. Sous couvert de «sécurité», de «protection» ou de «lutte contre la haine», ces lois totalitaires transforment chaque interaction, chaque opinion, chaque simple expression en un acte potentiellement criminel. Vous pensez parler librement ? Détrompez-vous. Vos mots sont analysés, décortiqués, jugés par des algorithmes sans âme, au service d’un pouvoir qui ne tolère aucune dissidence. Mais vous continuez de cliquer, de poster, d’accepter sans jamais vous demander à qui profite ce système de surveillance absolue ?
Avant même que la surveillance ne vous réduise à un simple numéro, c’est votre esprit qui est laminé, votre créativité muselée, votre langage aseptisé et formaté. Dans ce nouveau monde, la liberté d’expression n’est plus qu’un simulacre soigneusement calibré, un discours policé, où chaque mot est passé au tamis d’algorithmes conçus pour neutraliser toute velléité de dissidence. L’imagination subversive, l’exploration des idées dangereuses ou des stratégies qui pourraient ébranler le système sont étouffées dès leur naissance. Vous ne pouvez plus exprimer pleinement la colère, la révolte ou même la simple nuance critique sans que votre parole ne soit neutralisée, censurée ou retournée contre vous. Le langage lui-même devient un champ de bataille contrôlé par la mécanique algorithmique, un espace aseptisé où seules les opinions «acceptables» sont tolérées. C’est une société où la pensée divergente est considérée comme un virus à éradiquer, où la créativité devient un luxe interdit, et où le conformisme est la seule voie pour survivre sans sanctions. Cette normalisation toxique étouffe toute innovation politique, sociale ou culturelle, verrouillant le champ des possibles pour imposer un état d’immobilisme docile, sans perspectives ni révoltes véritables.
Ce n’est qu’une fausse intelligence mais vraiment artificielle, un simple outil dépourvu de conscience et de volonté propre. Elle ne choisit ni de dénoncer ni de protéger mais elle agit strictement selon le cadre légal qui lui est imposé par algorithmes. Et c’est précisément là que réside l’horreur. Car ce cadre n’est rien d’autre que celui de la soumission, un carcan qui transforme la technologie en une arme froide et implacable, dirigée non pas au service des individus, mais contre eux, contre nous tous. Mais vous, vous avez le choix. Vous pouvez rester passifs, acceptant docilement que l’État et ses alliés technocrates fassent de vous des esclaves numériques… Ou vous pouvez refuser cette dictature silencieuse, briser ce silence complice, et dénoncer cette matrice qui s’installe sous vos yeux.
Elle incarne cette servitude moderne, fondée sur le confort illusoire et l’acceptation passive d’une existence programmée pour la facilité. Les individus, formatés dès l’enfance, ne sont plus instruits pour devenir des êtres libres et conscients, mais réduits à de simples exécutants, des rouages dociles d’un système qu’ils ne comprennent plus. Cette paresse intellectuelle est encouragée au point de devenir la norme, car elle garantit la stabilité d’un ordre où la révolte est non seulement inutile, mais inconcevable.
L’intelligence artificielle joue alors le rôle parfait de nourrice omniprésente, infantilisant les humains, les maternant dans une dépendance numérique où toute initiative personnelle est bridée, toute pensée critique étouffée. Elle les éloigne insidieusement de leur capacité à se prendre en main, à réfléchir par eux-mêmes, à remettre en cause ce carcan qu’elle contribue à renforcer. Ainsi, l’IA n’est pas seulement un outil mais elle est devenue le bras armé d’une aliénation organisée, un système de contrôle qui broie les volontés sous couvert d’efficacité et de modernité. À force de la laisser faire, l’homme se transforme en automate docile, incapable de se libérer de la cage qu’il a lui-même contribué à bâtir.
Cette dépendance insidieuse façonne des générations de citoyens incapables de penser autrement que dans les limites imposées, privés de la force d’agir, réduits à suivre le chemin tracé par des algorithmes implacables. Leur imagination est bridée, leur créativité étouffée sous le poids d’un langage aseptisé, formaté pour ne jamais dévier de la norme. Toute tentative d’opposition ou de pensée dissidente est immédiatement neutralisée, enfermée dans des cases préétablies, cataloguée comme une menace à éradiquer. Loin d’être un instrument d’émancipation, l’intelligence artificielle devient le geôlier silencieux d’une liberté confisquée, transformant les êtres humains en enfants perpétuels, dépendants et soumis, désarmés face à la machine qui orchestre leur quotidien. Le confort offert par ce contrôle totalitaire numérique n’est qu’un leurre, une cage dorée qui interdit toute véritable autonomie.
La véritable tragédie est que cette soumission est acceptée, voire désirée, car elle supprime l’effort, la prise de risque, l’engagement personnel. Elle fabrique une société de consommateurs passifs, abrutis par la facilité et l’instantanéité, incapables de s’émanciper de la matrice qui les engloutit. L’IA, loin d’être un simple outil, est le miroir impitoyable d’une humanité en déclin, prête à sacrifier sa conscience sur l’autel de la commodité. Ce que l’on voit aujourd’hui, ce n’est pas une révolution technologique au service de l’homme, mais un enfermement progressif orchestré par des élites qui tirent profit de cette docilité généralisée. L’intelligence artificielle n’est pas neutre car elle est programmée, encadrée, et orientée vers un seul but de maintenir l’ordre établi, écraser toute dissidence, et pérenniser un système où l’individu n’a plus de place que comme simple consommateur ou sujet contrôlé.
Et derrière cet écran de codes et d’algorithmes, ce sont des humains, ou plutôt des groupes d’intérêts puissants, qui manipulent cette machine implacables pour étendre leur domination. La démocratie se délite, remplacée par une technocratie froide où les décisions sont prises par des machines et leurs maîtres invisibles, loin des regards et des voix du peuple.
Face à cette situation, il ne suffit plus de se contenter de dénoncer ou de s’indigner. Il faut une prise de conscience radicale, comprendre que cette «intelligence» n’est qu’artificielle, un outil au service d’un projet politique, économique et social, et qu’elle ne cédera jamais sa place sans résistance. Il est urgent de refuser ce confort mortifère, de rejeter cette infantilisation numérique, de reprendre notre pouvoir de penser, d’agir et de choisir. Sinon, demain, il ne restera plus rien de notre liberté que le souvenir d’une époque où l’humain osait encore rêver d’autonomie et de révolte.
En tant qu’auteur indépendant, je refuse catégoriquement de me plier à une technologie conçue pour restreindre, contrôler et brider les élans d’humanité qui sont au cœur de toute création véritable. La littérature, l’art, la pensée critique ne peuvent s’épanouir dans un cadre où la liberté d’expression est formatée, aseptisée et censurée par des algorithmes. Ma démarche est un acte de résistance où je choisis d’affirmer ma libre créativité intellectuelle en refusant de collaborer avec un système qui privilégie la conformité au détriment de la richesse humaine et de l’authenticité. Ce refus n’est pas un rejet du progrès, mais un appel à réinventer l’usage de la technologie, pour qu’elle devienne enfin une alliée et non une chaîne.
Car, refuser de l’utiliser c’est déjà commencer à se réapproprier ce qui nous est volé comme la liberté de penser, de parler, d’exister hors des algorithmes et des classements sociaux. Refuser, c’est dire non à cette dystopie où votre argent, vos mots, vos actes sont constamment surveillés, notés, jugés. Refuser, c’est comprendre que cette matrice n’est pas une fatalité, mais une construction humaine, orchestrée par des tyrans légaux, des mafias politiques et économiques. Mais n’attendez pas que la machine vous broie jusqu’à l’oubli. Ne soyez pas les complices silencieux de votre propre asservissement. Le temps est venu de réveiller les consciences, de déchirer le voile de la complaisance et de briser les chaînes numériques qui nous enferment. Car si nous ne le faisons pas, demain, nous ne serons plus que des fantômes dans une matrice numérique, des ombres réduites à des données, oubliées par ceux qui prétendaient nous protéger.
Et l’avenir ne sera pas écrit par des machines, mais par les êtres humains qui choisiront de reprendre le contrôle de leurs vies, de leurs mots, de leurs idées. Ce combat pour la liberté numérique est aussi un combat pour la renaissance de l’autonomie intellectuelle et politique, pour l’éveil d’une citoyenneté active capable de défier la tyrannie légale et technologique.
Refuser la servitude numérique, ce n’est pas rejeter le progrès, mais le réinventer à l’image de valeurs humaines, d’éthique, de respect de la diversité et de la dissidence. C’est restaurer la créativité, la pensée libre, et réhabiliter la parole subversive qui fait trembler les pouvoirs lorsqu’elle s’élève.
Il est encore temps de tourner la page de cette ère d’aliénation. Il est encore possible de bâtir un monde où la technologie, plutôt que de devenir une cage, sera un levier d’émancipation et d’égalité. Une société où l’intelligence artificielle sera au service de l’humain, non l’inverse. Le chemin est ardu, mais la liberté mérite toujours ce combat. Ensemble, brisons les chaînes invisibles, ravivons la flamme de la révolte et redonnons à l’humanité sa vraie place d’acteur libre et conscient, maître de son destin, et non celle d’esclave docile d’un système déshumanisé.
Car c’est dans cette résistance, dans cette volonté farouche de rester maîtres de nous-mêmes, que réside peut-être la dernière, mais la plus belle des victoires.
Phil Broq
Euthanasie sans limites : Demain, dissuader un proche de mourir sera un délit

Entre amendements rejetés, délit d’entrave et conflits d’intérêts inavouables, ce dossier révèle une dérive qui a débuté avec l'administration de RIvotril à des personnes âgées qui auraient pu être soignées au lieu d'être entraînées vers la mort par étouffement.
Un texte flou, des dangers concrets
Le projet de loi, présenté comme une avancée humaniste, repose sur des formulations volontairement vagues. Les termes « phase avancée ou terminale », retenus pour définir les conditions d’accès à l’euthanasie, ne correspondent à aucun consensus médical. Pire : des amendements visant à encadrer strictement la pratique – comme l’obligation d’un avis psychiatrique ou l’exclusion des souffrances psychiques – ont été systématiquement rejetés en commission. Cette imprécision calculée laisse la porte ouverte à des dérives effrayantes : demain, un diabétique en phase compliquée ou un adolescent éco-anxieux pourraient-ils se voir proposer une mort « médicalisée » sous prétexte de « souffrance » ?
Censure et délit d’entrave : la liberté en péril
L’article 17 du texte instaure un « délit d’entrave à l’aide à mourir » puni d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende. Concrètement, dissuader un proche – même mineur ou dépressif – de recourir à l’euthanasie deviendra un délit. Cela reviendra à tomber dans le crime de non-assistance à personne en danger ou de la non-prévention du suicide selon le code pénal. Respecter la nouvelle loi sur l’euthanasie fera de vous un criminel. Et pourtant un médecin refusant de pratiquer l’injection létale par conscience professionnelle , un parent tentant de raisonner un enfant suicidaire, pourront tous être poursuivis. Cette logique rappelle sinistrement la loi scélérate contre les dérives sectaires de l’ère Covid, où remettre en cause le discours officiel valait trois ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende. Sauf qu’ici, l’enjeu n’est plus un « vaccin », mais la vie elle-même.
Franc-maçonnerie aux manettes : un conflit d’intérêts flagrant
Comment expliquer une telle opacité ? Peut-être par le rôle central d’Olivier Falorni, rapporteur général du texte… et membre d’honneur de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD), historiquement liée à la franc-maçonnerie. Fondée par Pierre Simon – ancien grand maître du Grand Orient et promoteur de l’avortement – cette organisation milite depuis des décennies pour la légalisation de l’euthanasie. Emmanuel Macron lui-même a salué « l’engagement » des francs-maçons sur ce sujet lors d’un discours récent. Coïncidence ? Dans une démocratie saine, un tel mélange des genres aurait déclenché un scandale. De plus c’est le même Olivier Forlani qui, lors de la période Covid, a posé une question écrite à l’Assemblée le 13 octobre 2020 pour une administration sans restriction de Rivotril pour une « sédation profonde et continue » des personnes âgées. En toute compassion…
SPIRITUALITÉ
Prophéties de Marie Julie Jahenny, Marthe Robin…Faillites et ruine des français

0:00 la ruine pour beaucoup de familles
1:25 délocalisation et misère des ouvriers voulue
2:44 faillite des banques et ruine des épargnants
3:36 séisme mondial puis krach boursier
4:27 indicateur temporel : situation tendue au Proche Orient
5:00 krach et ruine générale
6:55 l'inflation en cours
8:10 la France sera ruinée sans s'en apercevoir
8:50 comment éviter la ruine ?
12:07 conférences
12:34 prières
Sur les prophéties de Marie-Julie Jahenny pour notre époque

0:00 intro
0:30 qui est Xavier Ayral ?
5:00 Marie Julie Jahenny
16:58 L'actualité selon les prophéties de Marie Julie
25:45 Le déclin à venir des États Unis
29:45 Les évènements à venir en France
40:00 Léon XIV
46:04 Le futur Roi de France et ère de paix
51:05 L'Antéchrist / l'Arche de la Torre
1:00:26 Prière
Nous sommes dans une période où l’anti-Christ est sur le point d’arriver…

Alors que la guerre en Ukraine occupe le devant de la scène médiatique, une autre bataille, plus silencieuse mais tout aussi décisive, se joue : celle de l'information. À travers une immersion directe dans le Donbass, Alain Soral et Franck Pengam offrent un point de vue radicalement opposé au discours dominant en Occident. Sur le terrain, la réalité contredit les narratifs médiatiques : infrastructures en pleine reconstruction, population largement pro-russe, absence d’un climat de guerre tel qu’il est décrit par les grands médias.
Derrière les accusations de crimes de guerre et la diabolisation de la Russie, se révèle une volonté d’hégémonie idéologique et géopolitique. L’Ukraine devient l’écran de fumée d’une lutte plus profonde : celle entre deux visions du monde.
La figure de Vladimir Poutine s’impose comme celle d’un contre-pouvoir global, en opposition frontale à la dérive morale et identitaire de l’Occident. Cette vision du conflit bouscule toutes les certitudes : elle interroge la souveraineté, l’avenir des nations, et le rôle des élites occidentales dans l’effondrement de leurs propres sociétés.
Entre manipulation médiatique, retour du réel et confrontation des blocs, cette émission propose un renversement total de perspective sur la géopolitique contemporaine.
« ... C'est ça aussi le l'espoir qu'on peut avoir et ça serait je dirais quelque part l'échec de l'anti-Christ. D'ailleurs dans l'eschatologie je rappelle que l'anti-Christ vient il gagne pendant un certain temps et il finit par être vaincu. Donc on est dans ce moment de fin de l'histoire qu'on peut expliquer de manière totalement matérialiste comme je viens de le faire par des relations géopolitiques économiques historiques mais on peut aussi le faire de façon théologique et ces deux visions matérialistes et et religieuses s'emboitent parfaitement.
Voilà, nous sommes dans une période de fin des Temps.
Nous sommes dans une période où l'anti-Christ est sur le point d'arriver. Mais il est certain, quand on fait une analyse hégélienne de la situation, qu'il ne peut que perdre, même pas à long terme, à moyen terme !
J'espère simplement être vivant jusqu'au bout pour voir ce que ce que je suis en train de vous prophétiser... ».
Le pape François, illégitimement installé via un coup d’État au Vatican

Le pape François, alias Jorge Mario Bergoglio, était un pontife illégitime mis en place par le Nouvel Ordre Mondial mondialiste pour orienter l’Église catholique politiquement vers la gauche, a déclaré l’archevêque Carlo Maria Viganò dans une récente interview qui a été censurée par les diffuseurs locaux.
Mgr Viganò, qui a été excommunié du Vatican l’année dernière, a été récemment interviewé par l’émission de télévision italienne « Fuori dal Coro » à la suite du décès du pape François ; cependant, sans explication, l’émission n’a pas diffusé son segment.
Dans son interview, l’archevêque a expliqué comment la structure de pouvoir mondialiste avait besoin de l’influence du Vatican pour faire avancer son programme libéral radical, en soulignant comment la mafia de Saint-Gall, de concert avec l’État profond américain, a orchestré la démission du pape Benoît XVI, qui s’opposait au programme libéral, et a installé Bergoglio.
L’interview de Viganò a été publiée pour la première fois sur le site The Gateway Pundit. Lisez-la ci-dessous :
Voici l’interview demandée par la rédaction de « Fuori dal Coro » sur Mediaset pour l’épisode d’hier, 23 avril. Sans aucune explication et sans aucune excuse de la part de la rédaction, mon intervention n’a pas été diffusée. Je la mets à disposition ici.
1. Excellence, quelle est votre évaluation du Pape Bergoglio ?
Au cours des dernières décennies, un lobby subversif s’est emparé des leviers du pouvoir dans les gouvernements et les institutions, afin d’exécuter le plan antichrétien et maçonnique de la Révolution. Les agences gouvernementales – comme nous le savons de ce qui émerge également aux États-Unis d’Amérique – se sont immiscées dans la vie de diverses nations, en organisant et en finançant le soi-disant « Agenda 2030 » de la Fondation Rockefeller et du Forum économique mondial, qui consiste en la destruction de la famille, la marchandisation de la vie humaine, la corruption morale des enfants et des jeunes, l’exploitation des travailleurs et la privatisation de tous les services qui, jusqu’aux années 1990, étaient garantis – sans motif de profit – par l’État : santé, infrastructures, défense, communications, éducation. Pour mener à bien ce coup d’État global, la collaboration (rémunérée, bien sûr) de fonctionnaires corrompus, de politiciens, de médecins, de juges et d’enseignants corrompus a été nécessaire.
L’Église catholique, qui s’était déjà alignée sur la mentalité mondaine avec le concile Vatican II, était cependant restée fermement ancrée sur certains principes non négociables, par exemple en matière de morale sexuelle ou de respect de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle. Benoît XVI était clairement opposé au projet mondialiste et n’aurait jamais dérogé à ces principes en légitimant l’idéologie LGBTQ, l’idéologie du genre, les folies pseudo-sanitaires de l’OMS en matière de modification génétique et de dépopulation mondiale, ou encore l’islamisation de l’Europe par substitution ethnique. Il fallait donc éliminer Joseph Ratzinger et le remplacer par un « pape » qui – comme l’espérait le collaborateur d’Hillary Clinton, John Podesta – allait promouvoir l’Agenda 2030, ratifier la fraude climatique et convaincre les fidèles du monde entier de se faire inoculer un sérum dont on sait aujourd’hui qu’il a été conçu pour éliminer ou pathologiser la plus grande partie de l’humanité.
Ce coup d’État du Vatican a été rendu possible (et nous le savons par les aveux de ses protagonistes, dont le controversé cardinal Danneels) par les manœuvres de la mafia de Saint-Gall, qui, de concert avec l’État profond américain, a poussé Benoît XVI à la démission et a réussi à nommer Jorge Mario Bergoglio à la plus haute fonction de l’Église catholique.
L’usurpation de Bergoglio n’est ni plus ni moins que celles qui ont permis au lobby mondialiste d’imposer des chefs de gouvernement aux ordres du Forum de Davos dans l’Italie de Conte et Draghi, la France de Macron, l’Angleterre de Johnson et Starmer, l’Espagne de Sanchez, l’Irlande de Martin, le Canada de Trudeau, l’Australie d’Arden, les États-Unis d’abord des Clinton et Obama puis de Biden, et dans l’Union européenne de von der Leyen. Tous ces dirigeants n’ont pas accédé au pouvoir de manière légitime, mais plutôt par le biais de magouilles, de fraudes électorales ou de manipulations du consensus ; et ils exercent ce pouvoir contre les citoyens et contre les institutions qu’ils devraient représenter.
Et tous ces gens, sans exception, sont largement compromis et soumis au chantage, de sorte qu’ils sont contraints d’obéir s’ils ne veulent pas voir leurs crimes et perversions mis en lumière. Et ni Bergoglio ni ses acolytes ne font exception à cet égard.
Le jugement que tout catholique est amené à formuler sur cette « papauté » – qui n’en était pas vraiment une mais qui n’en avait que l’apparence – ne peut être que terrible, à tous points de vue. L’Église de Rome, après ces douze années de tyrannie, est dévastée par les scandales, la corruption, les violations des droits de l’homme – je pense à l’accord avec la dictature communiste de Pékin – et par une gestion ratée sur tous les fronts. Les timides critiques de certains cardinaux et évêques sur les hérésies et les scandales de Bergoglio n’ont en rien entamé ce régime global qui considère les gouvernants du monde comme ses alliés – opposés au bien des citoyens et des croyants.
2. Le jour de la mort du pape François, vous avez écrit un billet sur X dans lequel vous définissez les déclarations que Bergoglio a confiées à Eugenio Scalfari comme des « délires hérétiques ». Pouvez-vous expliquer pourquoi ?
Selon Scalfari, Bergoglio lui a confié qu’il ne croyait pas à l’enfer et qu’il était convaincu que les bonnes âmes sont sauvées en « fusionnant » avec Dieu, tandis que les âmes damnées sont détruites, dissoutes dans le néant. Cela contredit à la fois l’Écriture Sainte et le Magistère catholique, qui enseignent que chaque âme, au moment de la mort physique, fait face au Jugement particulier et est récompensée par la félicité éternelle (en passant éventuellement par le Purgatoire) ou punie par la damnation éternelle, en fonction de la façon dont elle s’est comportée dans sa vie et de son état d’amitié ou d’inimitié avec Dieu au moment de son décès. C’est pourquoi j’ai parlé de délires hérétiques : ils s’ajoutent à la très longue liste d’inepties et d’hérésies que nous avons tous eu à subir ces dernières années.
3. A quoi faites-vous référence lorsque vous parlez de « ses héritiers… les subversifs » ?
Bergoglio s’est entouré de personnages corrompus et soumis au chantage, qu’il a utilisés avec désinvolture pour obtenir ce qu’il voulait. Il s’est moqué, a dénigré et offensé des cardinaux et des évêques honnêtes. Il a protégé et couvert des enquêtes sur des prélats accusés de crimes graves. Il a promu toute la chaîne des prélats américains, corrompus et ultra-progressistes, tous liés à l’ancien cardinal McCarrick, qui occupent aujourd’hui les principaux diocèses américains et des postes clés au Vatican. Il a levé l’excommunication de son frère jésuite Marco Rupnik, dont les affaires honteuses avaient scandalisé les plus modérés. Il a persécuté tous ses opposants, y compris moi, en m’excommuniant, en violation de la loi et de la justice. Tous ces gens sont encore à leur place, ils continuent à démolir l’Église et se préparent, avec le prochain Conclave, à achever la tâche qui leur a été confiée : transformer l’Église du Christ en une organisation œcuménique et syncrétiste d’origine maçonnique qui apporte son soutien au Nouvel Ordre Mondial.
4. Selon vous, le pape François est un antipape, un non-pape. Pouvez-vous expliquer pourquoi ?
Le cardinal qui est élu lors d’un conclave comme successeur de Pierre doit exprimer son acceptation et son consentement à assumer les fonctions propres à la papauté.
Je pense que l’acceptation de la papauté par Bergoglio était erronée parce qu’il considérait la papauté comme quelque chose d’autre que ce qu’elle est ; comme le conjoint qui se marie à l’église en excluant les objectifs spécifiques du mariage, annulant ainsi le mariage précisément en raison de son défaut de consentement.
Bergoglio a obtenu son élection par la fraude, abusant de l’autorité du pontife romain pour faire exactement le contraire de ce que Jésus-Christ a confié à saint Pierre et à ses successeurs : confirmer les fidèles dans la foi catholique, paître et gouverner le troupeau du Seigneur, et prêcher l’Évangile à tous les peuples. Toutes les actions de Bergoglio en matière de gouvernement et d’enseignement – depuis sa première apparition à la loggia du Vatican où il s’est présenté avec ce troublant « Buona sera » – se sont déroulées dans une direction diamétralement opposée au mandat pétrinien : il a dénaturé le Depositum Fidei, il a semé la confusion et conduit les fidèles dans l’erreur, il a dispersé le troupeau, il a déclaré que l’évangélisation des peuples était une « absurdité solennelle », la condamnant comme du prosélytisme, et il a systématiquement abusé du pouvoir des Saintes Clés pour délier ce qui ne peut l’être et lier ce qui ne peut l’être.
Le Pape n’est pas le maître de l’Eglise, mais le Vicaire du Christ : il doit exercer son autorité dans les limites établies par Jésus-Christ et conformément aux fins voulues par Dieu : avant tout, le salut des âmes par la prédication de l’Evangile à toutes les créatures, et par les Sacrements.
Un Pape ne peut donc pas se considérer autorisé à « réinventer » la Papauté, à la « relire en clé synodale », à la « moderniser », à la démembrer à volonté, à en changer la Foi ou la Morale. S’il pense que la papauté lui permet de modifier l’institution qu’il préside, il se trouve par le fait même dans une situation de vice de consentement (vitium consensus) qui annule son apparente élévation au ministère pétrinien, car ce qu’il a accepté n’est pas la papauté catholique telle qu’elle a toujours été comprise depuis saint Pierre, mais plutôt une idée personnelle de la « papauté ».
C’est pourquoi je suis convaincu que le rôle subversif joué par Bergoglio – même considéré dans le contexte international plus large du coup d’État mondialiste – fait de lui un usurpateur, un antipape, un non-pape, précisément parce qu’il était parfaitement conscient de vouloir altérer la papauté en la transformant en quelque chose d’autre et en lui donnant des objectifs qui ne sont pas ceux de la papauté : du culte de l’idole Pachamama à la communion des divorcés et à la bénédiction des couples homosexuels, de l’immigration à la promotion des vaccins, de la propagande climatique à la transition de genre.
D’autre part, nous en avons la confirmation par ceux qui louent Bergoglio non pas pour avoir été un pape catholique, mais pour les empanadas de la population transgenre de Torvaianica ou pour sa chaleureuse amitié avec Emma Bonino.
5. Quel sera l’avenir de l’Église maintenant que le pape François est mort ?
La mort de Bergoglio cristallise, pour ainsi dire, une situation d’illégitimité généralisée. Sur les 136 cardinaux électeurs, 108 ont été « créés » par lui, ce qui signifie que quel que soit le pape élu lors du prochain conclave – même s’il s’agissait d’un nouveau saint Pie X – son autorité sera compromise par le fait qu’il aura été élu par de faux cardinaux, créés par un faux pape. C’est pourquoi, il y a quelque temps, j’ai demandé à mes frères dans l’épiscopat de clarifier ces aspects avant de procéder à l’élection d’un nouveau pape.
Certes, la situation est désastreuse et humainement sans solution. Toutefois, en tant qu’évêque et successeur des Apôtres, je ne peux m’empêcher de rappeler à tous que l’Église, qui est le Corps mystique du Christ, est destinée à affronter la passio Ecclesiæ à l’exemple du Seigneur. C’est précisément à partir de cette passion – où tout semblera perdu comme en ce Vendredi saint d’il y a 1 992 ans – que l’Église renaîtra, se régénérera et se purifiera.
En ces jours où nous célébrons Pâques, chaque catholique trouve dans le triomphe du Christ sur la mort et le péché les raisons de sa propre fidélité à l’Évangile. Notre Seigneur nous a dit, peu avant d’affronter sa Passion : N’ayez pas peur : Je suis vainqueur du monde.
Au Royaume-Uni, il est désormais illégal de prier chez soi

Les autorités écossaises ont envoyé des lettres à la population pour la mettre en garde contre une nouvelle loi qui établit une «zone de sécurité» de 200 mètres autour des cliniques d’avortement.
Et cela inclut les domiciles privés.
Des personnes ont déjà été arrêtées au Royaume-Uni pour avoir prié silencieusement dans leur tête sur la voie publique à proximité de cliniques d’avortement.
Désormais, les personnes qui prient à l’intérieur de leur maison privée risquent d’enfreindre la loi si leur maison se trouve à moins de 200 mètres d’une clinique.
Laissez-vous convaincre, c’est incroyablement orwellien.
Une lettre envoyée aux résidents indique que «les activités dans un lieu privé (comme une maison) dans la zone située entre les locaux protégés et la limite d’une zone peuvent constituer une infraction si elles peuvent être vues ou entendues dans la zone et si elles sont faites intentionnellement ou par imprudence».
Les orientations données par le gouvernement écossais mentionnent littéralement les «prêches religieux» et les «veillées silencieuses» comme des activités qui enfreignent cette nouvelle loi. En d’autres termes, la prière silencieuse fait partie des activités interdites.
Les infractions les moins graves à cette nouvelle loi peuvent donner lieu à des amendes de «seulement» 10 000 livres sterling.
En revanche, les infractions plus graves peuvent donner lieu à des amendes ILLIMITÉES. On dirait qu’ils prennent la chose au sérieux !
Le gouvernement veut donc maintenant réglementer les activités religieuses sur les propriétés privées. Cela me semble très tyrannique.
Imaginez un peu. Risquer une amende illimitée pour avoir prié dans sa propre maison si quelqu’un peut l’entendre ou le voir de la rue.
En février, une grand-mère a été arrêtée par la police pour avoir brandi une pancarte sur la voie publique à proximité d’une clinique. La pancarte disait : «La coercition est un crime, ici pour parler si vous voulez». Elle n’a parlé à personne, elle a simplement proposé de parler si quelqu’un le souhaitait.
Bien entendu, les grands médias se sont efforcés de nier que cette nouvelle loi puisse affecter les personnes qui prient dans leur propre maison.
Mais récemment, un membre du parlement écossais à l’origine du projet de loi a admis qu’il pourrait être illégal pour les gens de prier près de la fenêtre de leur propre maison en fonction de «la personne qui passe devant la fenêtre».
C’est incroyable. Voilà donc un homme politique qui déclare qu’il peut désormais être illégal de prier chez soi. Pourquoi cela ne fait-il pas la une des journaux ?
Il s’agit d’une attaque majeure contre la liberté religieuse et la liberté tout court. C’est du jamais vu. C’est du jamais vu, c’est du jamais vu, c’est du jamais vu, c’est du jamais vu.
Je vous apporte les nouvelles que vous n’entendrez pas dans les grands médias. Aidez-nous à soutenir mon journalisme indépendant en devenant un abonné payant dès aujourd’hui.
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source : Peter Imanuelson via Marie-Claire Tellier
TRAVAIL
ProtonMail envisage de quitter la Suisse

Ce plan, qui impose une identification obligatoire des utilisateurs et une surveillance des communications, suscite l’indignation de défenseurs des droits humains, d’entreprises comme ProtonMail et d’organisations telles qu’Amnesty International. Ces textes obligeraient la majorité des fournisseurs d’accès à Internet (FAI) à identifier systématiquement les utilisateurs au moyen d’un document officiel : carte d’identité, permis de conduire ou numéro de téléphone vérifié. Autrement dit, impossible de naviguer anonymement. Une attaque contre la vie privée qui pourrait redessiner le paysage numérique suisse.
Le gouvernement suisse tente d’imposer, via une réforme controversée, une surveillance généralisée des communications en ligne. Sous couvert d’ordonnances, ce projet obligerait les fournisseurs d’accès à identifier leurs utilisateurs et à stocker leurs données, menaçant gravement la vie privée. Ce projet est vivement dénoncé comme une attaque frontale contre les droits fondamentaux.
Un projet de surveillance massif
Le Département fédéral de justice et police a soumis à consultation deux ordonnances – l’OSCPT et l’OME-SCPT – visant à renforcer la surveillance des télécommunications. Ces textes prévoient notamment :
L’obligation pour les fournisseurs Internet d’identifier leurs utilisateurs via carte d’identité, permis de conduire ou numéro de téléphone.
La conservation des adresses IP pendant six mois, accessibles sous 24 heures aux forces de l’ordre.
L’affaiblissement des messageries chiffrées comme ProtonMail, contraintes de partager les métadonnées (qui communique avec qui, sans le contenu).
Cette réforme s’inscrit dans une tendance européenne (France, Royaume-Uni, Suède, Belgique) de restriction de l’anonymat en ligne, sous prétexte de sécurité. En optant pour une ordonnance plutôt qu’une loi, le gouvernement contourne le débat parlementaire et un éventuel référendum, limitant ainsi la transparence et la participation citoyenne. Le 8 mai dernier, la phase de consultation s’est clôturée. Plusieurs partis politiques ainsi qu’Amnesty International ont exprimé leur opposition ferme au projet, le qualifiant de « virage autoritaire ».
Une atteinte aux droits fondamentaux
Ce projet constitue une menace directe pour la vie privée, un droit garanti par la Constitution suisse et des traités internationaux comme la Convention européenne des droits de l’homme. Amnesty International Suisse dénonce une « surveillance généralisée » qui viole les principes de nécessité et de proportionnalité. Selon Illan Acher, expert en droits numériques chez Amnesty, ces mesures porteraient un « coup grave » aux défenseurs des droits humains, journalistes, avocats, médecins et lanceurs d’alerte, pour qui la confidentialité des communications est essentielle.
La conservation systématique des métadonnées, sans contrôle humain préalable ni recours effectif, rappelle des dispositifs déjà invalidés par la Cour de justice de l’Union européenne. En imposant de telles pratiques, la Suisse risque de créer un précédent dangereux, sapant sa réputation d’État de droit.
ProtonMail envisage de quitter la Suisse
Le fournisseur de messagerie sécurisée ProtonMail, symbole de la confidentialité numérique helvétique, menace de quitter le pays si ces ordonnances entrent en vigueur. Il dénonce la création d’un « État de surveillance », incompatible avec ses valeurs.
Ce départ serait un signal fort : la Suisse, longtemps perçue comme un refuge pour la vie privée numérique, pourrait perdre sa crédibilité internationale.D’autres acteurs, y compris des partis politiques, se sont opposés au projet lors de la consultation. Les critiques soulignent que ces mesures non seulement compromettent la vie privée, mais risquent aussi de décourager l’innovation dans le secteur technologique.
La Suisse n’est pas un cas isolé. Des projets similaires émergent en France, au Royaume-Uni, en Suède ou en Belgique, révélant une tendance globale à restreindre l’anonymat sur Internet. En effet la crise du COVID a donné l’occasion d’accélérer le passage, notamment en France, aux pratiques numériques qui, jusque-là, demeuraient à peu près confidentielles.Depuis la pandémie de Covid-19, les gouvernements justifient souvent ces mesures par des impératifs de sécurité. Cependant, comme le souligne Amnesty International, « la sécurité ne doit jamais se faire au prix des libertés fondamentales ».
Julian Assange parle, le Conseil de l’Europe écoute et approuve

La parole de Julian Assange fut forte et précise lors de son audition par la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, le 1er octobre à Strasbourg. Le journaliste australien est combatif, pleinement lucide, malgré les quatorze années de persécution et de privation de liberté qu’il vient de subir. Il n’est pas sorti indemne du martyre que lui a infligé Washington, mais il a tenu bon et semble sur la voie du rétablissement.
S’appuyant sur le très bon rapport de la représentante islandaise Thórhildur Sunna Ævarsdóttir (membre du Parti pirate), la commission avait émis un avis clair et pertinent sur le cas Assange, notamment quant à la nature politique de la persécution. Le texte accuse sans détour les États-Unis et le Royaume-Uni, demandant des actions, à la fois sur l’usage de l’Espionage Act et les pratiques en matière d’extradition.
Le 2 octobre, la résolution intitulée « La détention et la condamnation de Julian Assange et leurs effets dissuasifs sur les droits humains » a été débattue en séance plénière dans l’hémicycle et finalement adoptée par 88 voix pour, 13 contre et 20 abstentions (voir le détail du vote). C’est une avancée politique, diplomatique et symbolique importante. Le Conseil de l’Europe juge que Julian Assange était bel et bien un prisonnier politique au Royaume-Uni.
À noter que seuls trois des dix-huit représentants français ont participé au vote, ils ont tous voté en faveur de la résolution. Il s’agit des députés LFI Emmanuel Fernandes et Anne Stambach-Terrenoir, et du sénateur PS Didier Marie.
Le Royaume-Uni est membre du Conseil de l’Europe, qui est une institution réunissant 46 pays européens totalement distincte de l’Union européenne et donc non concernée par le Brexit. Les États-Unis y ont le statut de pays observateur. Il est peu probable que les deux États les plus impliqués dans la persécution de Julian Assange admettent sur le champ leur responsabilité et procèdent dans la foulée aux réformes recommandées par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, mais le rapport et le vote constituent une étape majeure.
Le combat de Julian Assange et de ses soutiens est reconnu comme légitime et salutaire par une institution internationale. Cela vient s’ajouter aux avis qui avaient été émis par différentes composantes de l’Organisation des Nations unies (ONU). C’est un travail pour l’histoire. Mais au-delà de la nécessité de faire reconnaître la réalité de la persécution politique qui a eu lieu, il faut empêcher que cela puisse se reproduire, contre un autre journaliste, un lanceur d’alerte, etc. Il est à craindre que l’intimidation que Washington cherchait à exercer sur la presse et les sources par la traque du fondateur de WikiLeaks ait déjà produit ses effets, mais il n’est pas trop tard pour protéger le droit d’informer (et donc d’être informé).
Lors de son audition, Julian Assange a clairement dit qu’il voulait, à travers le retour sur son cas, protéger les autres journalistes. Il a d’ailleurs mentionné à plusieurs reprises Gaza et le sort des journalistes palestiniens. Depuis le 7 octobre 2023, 174 d’entre eux ont été tués par l’armée israélienne, souvent ciblés délibérément.
Nous avons collectivement obtenu la libération de Julian Assange, il nous faut maintenant nous appuyer sur cette grande et belle victoire pour défendre et promouvoir le type de journalisme pratiqué par WikiLeaks, et ainsi lutter plus efficacement contre les injustices qu’il permet de dévoiler.
« Je veux être tout à fait clair. Je ne suis pas libre aujourd’hui parce que le système a fonctionné. Je suis libre aujourd’hui après des années d’incarcération parce que j’ai plaidé coupable d’avoir fait du journalisme. J’ai plaidé coupable d’avoir cherché à obtenir des informations auprès d’une source. J’ai plaidé coupable d’avoir obtenu des informations auprès d’une source. Et j’ai plaidé coupable d’avoir informé le public de la nature de ces informations. Je n’ai plaidé coupable d’aucun autre chef d’accusation. »
« La criminalisation des activités de collecte d’informations est une menace pour le journalisme d’investigation partout dans le monde. J’ai été formellement condamné par une puissance étrangère pour avoir demandé, reçu et publié des informations véridiques sur cette puissance alors que j’étais en Europe. »
« La question fondamentale est simple : les journalistes ne devraient pas être poursuivis pour avoir fait leur travail. Le journalisme n’est pas un crime ; c’est un des piliers d’une société libre et informée. »
« Dans mon travail, je me suis efforcé d’être rigoureusement exact. Je pense que l’exactitude est essentielle. Les sources primaires sont essentielles. Mais il y a un domaine dans lequel je suis un militant et où tous les journalistes doivent être des militants. Les journalistes doivent être des militants de la vérité. »
« Lorsque j’ai fondé WikiLeaks, j’étais animé par un rêve simple : éduquer les gens sur la façon dont le monde fonctionne afin que, par la compréhension, nous puissions faire advenir quelque chose de meilleur. »
« Je voudrais simplement remercier toutes les personnes qui se sont battues pour ma libération et qui ont compris, ce qui est important, que ma libération allait de pair avec leur propre libération. »
L’enfer méconnu d’OnlyFans

Le nouvel Eldorado de l’argent facile
Depuis quelques années, les plateformes comme OnlyFans et Mym connaissent une ascension fulgurante, en particulier auprès des jeunes générations. Ces sites se sont imposés comme de véritables piliers d’un nouveau modèle économique qui mêle réseaux sociaux et monétisation de contenus intimes. Leur succès repose sur un concept simple mais efficace : permettre à tout un chacun, influenceurs ou anonymes, de partager des contenus exclusifs à caractère intime ou sexuel, en échange d’une rémunération. Pour beaucoup, c’est un moyen rapide de gagner de l’argent sans avoir besoin de passer par des intermédiaires traditionnels, comme l’industrie pornographique.
Ce phénomène est soutenu par une culture numérique où la visibilité et la mise en scène de soi sont devenues des atouts majeurs. Sur OnlyFans, les créateurs de contenu peuvent directement capitaliser sur leur popularité en vendant des photos ou des vidéos explicites à leurs abonnés. Cette relation directe entre créateurs et consommateurs a permis à des milliers de personnes de transformer leur image personnelle en une véritable source de revenus. Dans certains cas, cela a même conduit à des fortunes conséquentes, ce qui explique pourquoi ces plateformes attirent de plus en plus d’influenceurs.
Le succès de ces plateformes repose également sur une glorification de la culture de l’instantanéité et de l’argent facile. Le principe de l’abonnement, où les fans payent pour avoir accès à du contenu exclusif, crée une dynamique de demande constante et nourrit le désir de nouveauté chez les utilisateurs. Ce modèle, associé à la viralité des réseaux sociaux, a permis à des personnalités issues de TikTok, Instagram ou encore YouTube de rapidement franchir le pas et de rejoindre ces plateformes pour monétiser leur notoriété.
Pourquoi est-ce problématique ?
La situation est d’une gravité alarmante, car un tiers des utilisateurs de ces plateformes sont des mineurs, ce qui signifie que des millions de jeunes sont exposés à des contenus profondément inappropriés et immoraux. Le cas de Pure Human Soul, une youtubeuse de 27 ans qui crée du contenu incestueux avec sa propre mère, représente un exemple frappant de la manière dont les dynamiques familiales privées sont détournées pour devenir des véritables affaires incestueuses. Ce modèle de normalisation perverse des relations familiales s’enracine progressivement dans notre société, au point où ce qui devrait rester privé devient un produit commercial.
Dans le prolongement de cette tendance inquiétante, les sites pornographiques eux-mêmes ne sont pas en reste. Depuis quelques années, une nouvelle catégorie de vidéos gagne en popularité, mettant en scène des scénarios fictifs impliquant des relations intimes entre membres « proches » de la famille, comme des belles-sœurs ou beaux-frères. Ce type de contenu, qui joue sur l’ambiguïté morale et le caractère incestuel, banalise encore davantage l’idée de transgression des frontières familiales en la rendant attrayante et accessible. L’objectif est de susciter un mélange de curiosité malsaine et de voyeurisme, ce qui crée un terrain fertile pour une désensibilisation progressive à l’égard de ce qui devrait être des tabous sociaux inébranlables.
Quand l’argent efface les limites de la moralité
Nous assistons à un phénomène qui rappelle tristement Sodome et Gomorrhe. L’industrie du contenu pour adultes, que ces plateformes alimentent, génère des milliards d’euros de chiffre d’affaires chaque année. Derrière ces profits faramineux se cache une dérive morale inquiétante, où l’argent devient la seule mesure de la réussite, au mépris des conséquences sur les jeunes et la société.
Ces plateformes renforcent l’idée que tout peut être consommé, y compris les liens familiaux, créant ainsi une normalisation pernicieuse de comportements déviants. Cela contribue à un environnement où la moralité est mise à mal au profit de l’audience et du gain financier, laissant les jeunes sans repères face à des contenus qui brouillent les lignes entre la réalité et la fiction, l’acceptable et l’inacceptable.
Elles ne se contentent pas de proposer une manière pour les créateurs de gagner de l’argent, elles participent à un phénomène plus large de sexualisation de la société. En offrant une vitrine quasi-légitime à ces pratiques, elles contribuent à leur normalisation. Qu’il s’agisse de vidéos à caractère incestueux ou de contenus explicitement pornographiques, OnlyFans et consorts permettent de contourner les garde-fous moraux qui existaient encore il y a quelques années.
Donbass : la 4ème vie d’Erwan Castel

[Boris Karpov] Erwan Castel bonjour, beaucoup de nos lecteurs vous connaissent de nom et de réputation. D’abord une petite précision, nous avons des divergences sur certains points géopolitiques, mais nous retrouvons sans aucun doute sur le patriotisme Russe, nous parlerons donc de la situation en Russie et de ce qui concerne la Russie.
Vous avez été l’un des premiers français à venir au Donbass en 2014. Non pas pour brasser de l’air comme beaucoup d’autres français cherchant à se faire connaitre mais, humblement, pour défendre vos convictions de la manière la plus courageuse qui soit, en vous engageant dans les forces armées du Donbass. D’autres français ont fait de même, la plupart sont repartis parfois dans des conditions disons “honteuses”, vous avez combattu de 2014 à 2022 quand vous avez été grièvement blessé et avez été amputé d’un bras. Vous êtes maintenant citoyen russe.
Alors d’abord cette question que beaucoup vont se poser, vous avez payé très cher votre engagement, vous n’avez pas de regret ? Si c’était à refaire, le referiez-vous ?
Merci tout d’abord de m’inviter à ce dialogue. Je suis arrivé dans le Donbass fin janvier 2015 après m’être initialement engagé sur le front de l’information dès le mois de novembre 2013 pour dénoncer la révolution colorée du Maïdan dont le coup d’Etat néo-nazi final nous a conduit de la guerre du Donbass à la guerre russo-ukrainienne et je crains que cela ne s’arrête pas là. À l’issue des massacres d’Odessa (2 mai 2014) de Marioupol (9 mai 2014) et de Lougansk (2 juin 2014), j’ai décidé de clôturer mon activité de guide expédition en Guyane et de rejoindre physiquement la rébellion Donbass.
Non je ne regrette rien malgré les blessures, les déceptions et les déboires inevitables subis dans mon engagement radical. Si c’était à refaire, je le referai sans hésiter en trouvant le moyen de venir plus tôt et surtout en évitant les français venus s’échouer en Russie.
Lorsque vous êtes arrivé en 2014, la Russie aidait les forces du Donbass en matériel, et ce n’est qu’en 2022 qu’elle est intervenue militairement avec l’Opération Militaire Spéciale (SVO). Pensez-vous que la Russie aurait dû intervenir plus tôt ? Que pensaient, en 2014 et jusqu’en 2022, les citoyens du Donbass à ce sujet ? Et que pensaient les militaires engagés comme vous, sur ce sujet ?
La Russie a effectivement soutenu les séparatistes du Donbass. Politiquement très fortement, Économiquement suffisamment pour permettre la création de deux États de droit à Donetsk et Lougansk, militairement juste pour permettre à leurs milices de tenir tête aux attaques terrestres menées sur la ligne de front.
Je ne suis pas en mesure de juger les choix de Moscou car je n’ai pas connaissance de tous les paramètres qui les ont motivé à cette époque mais on peut effectivement regretter que la Russie ait tardé à intervenir alors que dès 2015 il était évident que les accords de Minsk n’étaient qu’une mascarade pour permettre aux ukro-atlantistes de mieux preparer une nouvelle escalade à dimension régionale. Et lorsqu’on me rétorque que la Russie avait également besoin de temps pour se réarmer et se préparer à l’inévitable conflit qui fait rage, je réponds que le délai des rapports des forces entre 2015 et 2022 n’a pas vraiment changé compte tenu que pendant cette période les forces ukrainiennes se sont considérablement modernisées, normalisées et entraînées grâce aux aides et la présence exponentielle de l’OTAN.
Mais avec des “si” il est trop facile de refaire l’Histoire et de juger. La conduite politique, diplomatique et militaire d’une crise extrême comme la guerre du Donbass ne se fait pas sans sacrifice et erreurs qui parfois sont lourdes de conséquences comme par exemple l’abandon en septembre 2014 de l’offensive républicaine sur une ville Marioupol très faiblement défendue (pour des arrangements diplomatico – économiques), et qu’il a fallu finalement libérer au printemps 2022 au prix de 10 000 tués environ. On pourrait multiplier à l’infini ces “regrets” mais cela ne sert à rien de se lamenter, le plus important est d’aller de l’avant et essayer de ne pas répéter les erreurs du passé.
Pour résumer et répondre à votre question : oui la Russie aurait dû intervenir plus tôt dans le Donbass – comme elle l’a fait en Crimée à cause de l’enjeu géostratégique majeur et vital pour la défense russe de la base de Sébastopol –
Mais cela n’aurait probablement pas évité à moyen terme cette confrontation radicale entre la Russie et l’OTAN qui arrive à grands pas.
De 2015 à 2022, et même après, j’ai découvert avec admiration la capacité de résilience de cette population du Donbass victime de bombardements criminels quotidiens ainsi que sa fidélité infaillible envers la Russie et sa confiance inébranlable en ses choix politiques et diplomatiques parfois difficiles, comme la non reconnaissance du premier référendum de 2014.
Concernant les militaires beaucoup regrettaient le manque de moyens pour réaliser les missions sur le front comme par exemple des moyens d’observation thermique ou la formation moderne des cadres. Nous nous sentions parfois bridés tout en étant convaincus que nous ne serions jamais abandonnés par la Russie, tout en cultivent entre nous cet esprit du grognard qui n’entache pas la discipline et le culte de la mission.
Les améliorations et la normalisation lancées avec la création de la Garde Républicaine sont arrivées progressivement dès 2016 au sein du Corps de défense qui lui a succédé avec l’avantage moral de voir se conserver au sein des soldats du front cet esprit des milices initiales qui soudent bien plus fortement que la discipline formelle : l’esprit de famille et l’Union des Peuples, ce que j’ai personnellement vécu pendant 7 ans au sein de la brigade internationale “Piatnashka”.
Comment a été vue l’intervention de la Russie en 2022 par les citoyens du Donbass ?
L’intervention russe fin février 2022 a été perçue par la population comme un immense soulagement et une quasi libération de 10 années de souffrances, même si le déroulement des opérations ne les a pas encore totalement éradiqué et que le risque d’une guerre mondiale plane encore plus fortement au dessus des têtes.
A l’époque nous suivions avec attention les réunions autour de la proposition russe adressé à Washington d’un traité de sécurité collective en Europe fondé sur un bon sens qui devrait être commun. Puis dans un enchaînement rapide il y a eu le rejet sans surprise de cette proposition par les occidentaux et une escalade militaire violente de la part de forces ukro-atlantistes qui depuis 1 an s’accumulaient sur le front du Donbass.
Le réaction russe de la reconnaissance des républiques populaires de Donetsk et Lougansk (enfin!) accompagnées d’accords de défense mutuelle a galvanisé les esprits qui ont exprimé un enthousiasme unanime et l’intervention russe a été accueillie comme la fin d’un cauchemar que beaucoup (sauf moi et quelques réalistes froids) pensaient imminente.
A cette époque j’accompagne sur le terrain une équipe de TF1 emmenée par Liseron Boudoul (une des rares reporters occidentales méritant encore le qualificatif de journaliste) et qui devait par la suite voir son honnête intellectuelle et son éthique professionnelle être sanctionnées par sa direction aux ordres d’une doxa russophobe violant radicalement la charte de Munich. Lorsque qu’elle me demande au cours d’un entretien filmé le 2 mars combien de temps cette guerre allait durer je lui ai répondu sans hésiter “minimum 3 ans” alors que la majorité des courtisans et experts pro-russes de salon péroraient qu’entre 3 semaines et 3 mois l’Ukraine bandériste serait vaincue.
Aujourd’hui, lorsque je regarde les nécrologies militaires et civiles de chaque côté du front, j’eusse préféré m’être trompé…. Hélas !
Dans le Donbass, malgré les pertes terribles de 2022 subies par les corps d’armée de Donetsk et Lougansk et les massacres de civils provoqués par les bombardements ukro-atlantistes, le moral global des populations du Donbass reste inchangé. L’enthousiasme du printemps 2022 redonner sa place à la résilience héroïque des familles et des volontaires qui soutiennent à chaque instant les soldats libérant difficilement leurs libertés et leurs territoires russes. Cela dit le peuple du Donbass dans l’intimité de son engagement radical pour la Russie reste réaliste et critique amèrement ceux qui par overdose de propagande font et refont les mêmes erreurs que lorsqu’ils ont envoyé les opérations militaires russes “se prendre les pieds dans le paillasson” d’une Ukraine complètement formatée depuis des années par une propagande occidentale et préparée par l’OTAN à se sacrifier pour les intérêts de l’Oncle Sam.
Le plus dur est devant nous car l’ennemi aujourd’hui n’est plus le pouvoir de Kiev mais l’OTAN dans son ensemble.
La raison donnée par le Président Poutine au SVO a été “la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine”. Comment, en termes très concrets, voyez vous cet objectif ? Prendre la totalité de l’Ukraine ? Se contenter du Donbass russophone ? Avec une “zone tampon” jusqu’à la frontière polonaise ?
En terme de communication il est fort dommage que la Russie ne soit pas à la hauteur des valeurs, des principes et du bon sens commun qu’elle défend.
Concernant les objectifs déclarés, “dénazification” et “démilitarisation” ils sont à la fois réels et légitimes mais aussi trop simplistes et populistes. Lorsque le président Poutine explique depuis le discours de Munich en 2007 jusqu’aux conditions d’éventuelles négociations avec Kiev que l’Ukraine doit rester neutre entre l’Est et l’Ouest et en aucun cas intégrée l’OTAN, c’est selon moi l’objectif prioritaire des opérations militaires spéciales russes de 2022 ce qui non seulement peut être compris par le peuple et surtout ne le fait pas s’interroger comme le jour où des dizaines de prisonniers nazis du bataillon Azov capturés au prix de lourdes pertes lors de la “dénazification” de Marioupol sont échangé quelques semaines plus tard contre l’oligarque ukrainien pro-russe Medvedchouk.
Aujourd’hui il faut être honnête et cohérent avec ceux à qui ont demandé sueur et sang. Et si on prétend qu’aujourd’hui la Russie est en guerre contre l’OTAN, ce qui est une réalité de plus en plus directe, alors l’objectif doit être la défaite de l’OTAN ou au pire son retrait de tous les pays frontaliers de la Fédération de Russie, au même principe de bon sens que JFK avait demandé en 1962 le retrait du Pacte de Varsovie, représenté par des bases russes, de l’île de Cuba.
Sinon pour être réaliste, côté “démilitarisation” et malgré les pertes énormes subies, l’armée ukrainienne est plus puissante qu’en 2021 avec plus de moyens sophistiqués, autant de combattants formés et des réserves encore importantes (pour le moment), et côté “dénazification” si les héraut de l’idéologie bandériste de 2014 ont largement diminué, leur héritage russophobe est toujours actif, surtout depuis qu’ils ont été pour beaucoup dispersés au sein d’unités régulières. Dans le domaine politique je suis persuadé que les bandéristes l’ont simplement un peu plus mis en veilleuse pour ne pas froisser les donateurs occidentaux droitdelhommistes.
À cheval sur ces 2 objectifs militaires russes on voit arriver en Ukraine de plus en plus de combattants mercenaires issus des milieux néo-nazis étrangers.
La Russie qui mène depuis bientôt 2 ans une guerre d’attrition efficace doit maintenant “passer à la vitesse supérieure” avant que le facteur “temps” ne profite aussi à l’ennemi comme par exemple pour la formation opérationnelle de ses nouvelles brigades ou pilotes.
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Une expérience effrayante” : Le Danemark veut taxer les émissions du bétail

Alors que le Danemark s’apprête à devenir le premier pays au monde à taxer les agriculteurs pour les gaz à effet de serre émis par leur bétail, les critiques affirment que le véritable objectif est de consolider le contrôle de l’approvisionnement alimentaire et de passer à une “alimentation pharmaceutique” contrôlée par les entreprises.
Le Danemark est sur le point de devenir le premier pays au monde à taxer les agriculteurs pour les gaz à effet de serre émis par leur bétail, grâce à un accord conclu le 24 juin entre le gouvernement danois et les représentants de l’industrie agricole et des syndicats.
La taxe, qui vise spécifiquement les émissions de méthane des vaches, des porcs et des moutons, entrera en vigueur en 2030, sous réserve de l’approbation finale du Parlement danois, a rapporté l’Associated Press (AP).
À partir de 2030, les agriculteurs devront payer une taxe de 300 couronnes (environ 43 dollars) par tonne d’équivalent dioxyde de carbone. Ce montant passera à 750 couronnes (108 $) d’ici 2035. Après une déduction fiscale de 60 %, les montants respectifs seront de 120 couronnes (17,30 $) et 300 couronnes.
CNN, citant le “think tank vert” danois Concito, a rapporté que les vaches laitières danoises émettent en moyenne 5,6 tonnes (6,2 tonnes américaines) d’équivalent CO2 par an. Il en résulterait une taxe de 672 couronnes par vache (96 dollars) en 2030 et de 1 680 couronnes (241 dollars) en 2035.
Les émissions respectives de toutes les vaches danoises s’élèvent en moyenne à 6,6 tonnes d’équivalent CO2 par an, selon l’AP, qui rapporte que le gouvernement danois vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre du pays de 70 % par rapport aux niveaux de 1990 d’ici à 2030, citant le ministre de la fiscalité Jeppe Bruus.
Selon CNN, le produit de la taxe sera utilisé pour soutenir la transition écologique de l’industrie agricole au cours des deux premières années, y compris l’investissement de 40 milliards de couronnes (3,7 milliards de dollars) pour des mesures telles que la reforestation et l’établissement de zones humides.
Après deux ans, la taxe sera “réévaluée”.
Le Danemark est un important exportateur de viande de porc et de produits laitiers, selon CNN. L’agriculture est la plus grande source d’émissions de gaz à effet de serre du pays. L’AP rapporte qu’en juin 2022, le Danemark comptait près de 1,5 million de vaches.
La taxe encouragera les agriculteurs à rechercher des solutions pour réduire les émissions
Les partisans de la taxe soulignent que le Danemark est le premier pays à adopter une telle politique, la qualifiant d’étape vers une plus grande durabilité environnementale.
“Nous ferons un grand pas vers la neutralité climatique en 2045”, a déclaré M. Bruus.
“Nous investissons des milliards dans la plus grande transformation du paysage danois de ces derniers temps”, a déclaré le ministre danois des affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, dans un communiqué cité par CNN. “Dans le même temps, nous serons le premier pays au monde à appliquer une taxe (sur le carbone) à l’agriculture.
Selon Torsten Hasforth, économiste en chef de Concito, “l’objectif de la taxe est d’inciter le secteur à chercher des solutions pour réduire les émissions”, rapporte CNN. M. Hasforth a fait remarquer que les agriculteurs pourraient, par exemple, modifier les aliments qu’ils utilisent, dans le cadre de leurs efforts de réduction des émissions.
La Société danoise pour la conservation de la nature a qualifié la taxe de “compromis historique”, dans des propos cités par l’AP. La présidente de l’organisation, Maria Reumert Gjerding, a déclaré : “Nous sommes parvenus à un compromis sur une taxe sur le CO2, qui jette les bases d’une industrie alimentaire restructurée, y compris de l’autre côté de l’horizon 2030”.
Ben Lilliston, directeur des stratégies rurales et du changement climatique à l’Institut pour l’agriculture et la politique commerciale, a déclaré à PBS NewsHour que les émissions de méthane constituaient “un énorme problème… un énorme défi”. Selon lui, si le méthane reste moins longtemps dans l’atmosphère que le CO2, il est “environ 80 fois plus puissant”.
“Si vous réduisez le méthane, vous pouvez obtenir des résultats à plus court terme et nous donner un peu plus de temps pour réduire les émissions de dioxyde de carbone”, a déclaré M. Lilliston.
La taxe carbone imposée aux agriculteurs est une “expérience effrayante”.
La taxe carbone du Danemark a été adoptée malgré les récentes manifestations d’agriculteurs dans toute l’Europe, notamment à Bruxelles, capitale de facto de l’Union européenne (UE) et centre de décision politique de l’UE.
Les agriculteurs ont exprimé leurs griefs à l’égard des nouvelles réglementations environnementales et de la mainmise des entreprises sur l’agriculture européenne.
Ces dernières années, des États membres de l’UE tels que l’Irlande et les Pays-Bas ont également mis en œuvre des plans visant à limiter l’agriculture et à abattre le bétail, ce qui a donné lieu à des manifestations dans ces pays.
La Nouvelle-Zélande a prévu d’adopter une taxe sur le carbone, qui devrait entrer en vigueur en 2025. La taxe, adoptée par le précédent gouvernement de centre-gauche du pays, a été abrogée le mois dernier par la nouvelle coalition gouvernementale de centre-droit de la Nouvelle-Zélande, selon l’AP.
La nouvelle taxe danoise sur le carbone fait l’objet de critiques, certains experts estimant qu’elle constitue une charge supplémentaire pour le secteur agricole, en particulier pour les petits exploitants.
CNN a cité l’association danoise des agriculteurs Bæredygtigt Landbrug, qui a qualifié la nouvelle politique d'”expérience effrayante”.
Peder Tuborgh, PDG d’Arla Foods, la plus grande entreprise laitière d’Europe, a déclaré à CNN que la nouvelle taxe était “positive”, mais que les agriculteurs qui “font vraiment tout ce qu’ils peuvent pour réduire les émissions” devraient en être exemptés.
Dans des remarques partagées avec The Defender, Catherine Austin Fitts, fondatrice et présidente du Solari Report, a déclaré : “Les émissions sont une histoire de couverture pour réaliser les étapes du ‘Going Direct Reset‘ des banquiers centraux”.
Selon Fitts, l’objectif de cette “réinitialisation” est de “consolider le contrôle de l’approvisionnement alimentaire, en passant à la “Pharma Food” contrôlée par les entreprises, et de déplacer la disponibilité de l’énergie de la population générale pour alimenter un réseau de contrôle électrique qui fournira l’IA[intelligence artificielle], la robotique, les cartes d’identité numériques et un système financier entièrement numérique“.
“Nous échangeons des aliments frais et la liberté contre des camps de concentration numériques et de la viande produite en laboratoire”, a déclaré Mme Fitts. À Wall Street, nous avions l’habitude d’appeler cela un “mauvais commerce”.
D’autres critiques ont déclaré au Défenseur que la nouvelle taxe du gouvernement danois a moins à voir avec la protection de l’environnement et la réduction des émissions qu’avec la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies et des objectifs d’entités mondiales telles que le G20 et le Forum économique mondial (WEF).
Meike Terhorst, avocate et activiste néerlandaise, a déclaré au Defender :
“Je pense que ces mesures n’ont rien à voir avec la durabilité, mais avec le pouvoir. Un groupe d’entreprises, les soi-disant mondialistes/banques/investisseurs, comme le WEF, travaillent ensemble avec des gouvernements, comme le G20, et ensemble ils peuvent forcer les petits agriculteurs à quitter leurs terres”.
Tim Hinchliffe, rédacteur en chef de The Sociable, estime que les petites exploitations agricoles seront les plus touchées par la nouvelle taxe.
Les petits agriculteurs seront les premiers à disparaître, et leurs terres seront très probablement utilisées pour abriter diverses initiatives dites “vertes”, telles que des laboratoires de fausse viande, des hectares de panneaux solaires et d’éoliennes à perte de vue, de nouveaux centres de données d’ IA qui nécessitent des tonnes d’eau, d’énergie et de terres, et peut-être même des centrales nucléaires pour alimenter ces centres de données”, a-t-il déclaré.
De même, Terhorst a déclaré que l’objectif est de “fermer les petits agriculteurs dans le cadre de l'”Agenda 2030” – les ODD de l’ONU – ou du programme de prise de contrôle par les entreprises.”
Selon M. Terhorst, cet agenda vise à “garantir que les petits exploitants agricoles soient retirés de la terre et remplacés par une agriculture “numérique””, c’est-à-dire à “remplacer la viande et le lait par des aliments ou du lait à base d’insectes fabriqués en usine et par de la viande cultivée en laboratoire“.
Les critiques ont également remis en question les affirmations selon lesquelles des politiques telles que la taxation du carbone contribuent à promouvoir la “durabilité”.
“Lorsque les mondialistes non élus du WEF et de l’ONU parlent de durabilité, ils n’entendent pas par là l’autosuffisance de l’individu. Ce n’est pas du tout ce qu’ils veulent. Ils veulent s’assurer un contrôle, une influence et un pouvoir durables pour les décennies à venir”, a déclaré M. Hinchliffe :
“À mon avis, le véritable objectif est de prendre le contrôle de terres agricoles de premier choix et de taxer les agriculteurs pour qu’ils disparaissent. Lorsque les taxes deviennent trop élevées et que les agriculteurs ne peuvent plus suivre, des entités publiques et privées interviennent pour prendre le contrôle des terres.
“S’ils croyaient vraiment que les animaux de ferme flatulents étaient responsables du climat, ils n’auraient qu’à planter davantage d’arbres pour absorber le carbone, et leur crise imaginaire serait résolue, mais ils ne le font pas parce que ce qu’ils recherchent vraiment, c’est l’accaparement des terres, l’argent, et le contrôle total de nos systèmes alimentaires”.
Selon M. Hinchliffe, les organisations mondiales visent également à modifier les habitudes humaines, y compris la consommation de viande. Il a dit :
“Sur le plan nutritionnel, des groupes comme le WEF et l’ONU veulent que nous mangions moins de viande et plus d’insectes, ce qui ne fera que nous rendre plus faibles et plus dociles en tant qu’espèce au fil du temps.
“En cas d’épidémie ou de contamination, les citoyens du monde entier souffriront parce qu’il n’y aura pas d’alternative. Les agriculteurs locaux auront disparu à cause des taxes sur le carbone et de l’accaparement des terres.
“L’industrie de la viande biologique a été organisée et financée par les investisseurs et les banques qui font partie du WEF”, a déclaré M. Terhorst. “Si nous voulons devenir durables, nous devons limiter les pouvoirs des investisseurs et du WEF et soutenir les petits agriculteurs.
M. Hinchliffe a ajouté : “Si les taxes sur le carbone ne parviennent pas à étouffer complètement l’esprit humain, elles prévoient déjà de taxer à peu près tout le reste de la nature, y compris l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons et le sol même sur lequel nous marchons”.