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Worldcoin

Nouveau MondeWORLDCOIN : L’IA exige la preuve que vous êtes humain

Nouveau Monde - 07 août 2023

Ce n’est pas l’IA qui doit prouver qu’elle n’est pas humaine. Ce sont les humains qui doivent prouver qu’ils ne sont pas des IA.

   

Plus nous devons prouver notre identité, plus l’IA trouvera des moyens de la falsifier. Plus nous donnons d’informations à l’IA, plus ces informations peuvent être utilisées contre nous.

Par exemple, Amazon utilise la surveillance pour comptabiliser les secondes de la pause toilette de chaque travailleur ou chronométrer chaque étape de son travail. Et en fait, les travailleurs sont formés pour le faire eux-mêmes avec leurs appareils Fitbit enregistrant leurs pas en une journée. Dans certains lieux de travail, l’IA écoute chaque conversation, répertorie chaque mot, qui l’a dit et comment, puis note chaque agent.

« Dans le travail à bas salaire, nous constatons que beaucoup plus de décisions prises par un cadre intermédiaire sont sous-traitées à un algorithme », déclare Aiha Nguyen de l’organisme de recherche Data & Society.

De plus en plus d’entreprises collectent des données pour augmenter la production et former des machines pour imiter les humains. Aux États-Unis, des caméras ont été installées au-dessus de la tête de chaque travailleur dans les chaînes de montage lors de l’assemblage de pièces automobiles ou de composants électroniques.

Le résultat est que les humains sont tenus de se comporter davantage comme des robots, aucune spontanéité de pensée ou d’action, aucune excuse pour les erreurs, tandis que les machines apprennent à se comporter davantage comme des humains.

« La plupart des gens dans le monde ne sont même pas au courant des protocoles de preuve de personnalité, et si vous leur dites de tenir un code QR et de scanner leurs yeux pour 30 $, ils le feront. »

Vitalik Buterin

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2023. Entretien A. Bilheran et O. Soulier sur Philosophie et Médecine

Ariane Bilheran Officiel2023. Entretien A. Bilheran et O. Soulier sur Philosophie et Médecine

Ariane Bilheran Officiel - 16 juil 2023

Hommage à Olivier Soulier

   

Pour Tribune Libre, le 6 mai 2023, Stéphanie Reynaud interviewe Ariane Bilheran, normalienne (Ulm), philosophe, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie, conférencière et écrivain, et Olivier Soulier, docteur en médecine, médecin homéopathe, acupuncteur, chercheur et conférencier : ensemble, ils nous parlent du rapport entre médecine et philosophie, des techniques de manipulation des masses, de la dissonance cognitive, de la censure, de la propagande, de l’OMS et autres organismes supranationaux, des projets mondialistes, de l’effondrement de l’Occident, du contrat social de plus en plus malmené depuis quelques années et de tous les signes avant-coureurs d’un totalitarisme qui, insidieusement, est mis en place en France.

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Snowden 2013

Aube DigitaleSnowden : les technologies de surveillance d’aujourd’hui

Aube Digitale - 10 juil 2023

Snowden : les technologies de surveillance d’aujourd’hui font passer 2013 pour « un jeu d’enfant »

   

Alors que cette semaine marque le dixième anniversaire de la divulgation par le lanceur d’alerte Edward Snowden à des journalistes d’informations sur l’espionnage généralisé pratiqué par les agences américaines et britanniques, l’ancien contractant de la National Security Agency s’est joint jeudi à d’autres défenseurs des droits de l’homme pour avertir que la lutte pour le droit à la vie privée, bien qu’elle ait fait plusieurs avancées au cours de la dernière décennie, est devenue plus difficile en raison des changements majeurs intervenus dans le domaine de la technologie.

Snowden a déclaré que l’avènement de produits de surveillance disponibles dans le commerce, tels que les caméras Ring, le logiciel espion Pegasus et la technologie de reconnaissance faciale, a posé de nouveaux dangers.

« Nous faisions confiance au gouvernement pour ne pas nous tromper. Mais ils l’ont fait. Nous faisions confiance aux entreprises technologiques pour qu’elles ne profitent pas de nous. Mais elles l’ont fait. Cela va se reproduire, parce que c’est la nature même du pouvoir »

Edward Snowden

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Ariane Bilheran sur la persécution

Le Media en 4-4-2La persécution va s’étendre à d’autres catégories de la population

Le Media en 4-4-2 - 14 juin 2023

Ariane Bilheran, philosophe, psychologue clinicienne et docteur en psychopathologie, a récemment publié un ouvrage intitulé « Sur le Totalitarisme, conférences 2021-2022 ». Spécialisée dans l’étude de la psychopathologie du pouvoir, elle y analyse le phénomène totalitaire à travers ses travaux.

   

Selon elle, le totalitarisme correspond à un délire paranoïaque, une pathologie de contrôle et de persécution des populations. Il vise la domination totale, notamment sur la vie intime des gens, en s’appropriant leur corps et en les réduisant à des êtres superflus.

Le totalitarisme fonctionne à l’idéologie, une narration mensongère du point de vue de la vérité et de la réalité de l’expérience vécue. Il recourt à la propagande pour endoctriner les masses, en utilisant notamment la télévision et l’image en général.

« Des personnages clés ont été mis à des postes clés pour promouvoir un programme de contrôle, de surveillance et de mise en esclavage. »

Ariane Bilheran

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JO - surveillance

France SoirLes Jeux Olympiques: cheval de Troie de la société de surveillance ?

France Soir - 11 avr 2023

L’Assemblée nationale a adopté, mardi 28 mars, le projet de loi sur les Jeux Olympiques, malgré des critiques sur son volet sécuritaire : ce projet prévoit notamment l'application de la vidéosurveillance « intelligente » le temps de l’événement qui se tiendra en 2024.

   

De quoi s’agit-il exactement ?

Il s’agit de mettre en place des « traitements algorithmiques sur les images collectées au moyen de systèmes de vidéoprotection et de caméras installées sur des aéronefs (1) ». Si le projet de loi se défend de vouloir mettre en place de la reconnaissance faciale, il reconnaît cependant vouloir procéder, via son système de camera-protection, à un « signalement d’attention, strictement limité à l’indication du ou des événements prédéterminés qu’ils ont été programmés pour détecter ».

Faut-il s’inquiéter ou se réjouir de l’implémentation de cet outil à notre besace sécuritaire ?

De fait, depuis quelques années, chaque événement exceptionnel est prétexte à la mise en place de nouvelles mesures de contrôle qui conduisent à la construction progressive d’une société de surveillance.

Tout le monde se rappelle l’impact liberticide qu’a eu le 11 septembre 2001 sur la vie des Occidentaux. À l’époque déjà, nombreux étaient les membres de la société civile à s’inquiéter d’une dérive dont on ne voyait pas l’efficacité (les menaces terroristes n’ont pas cessé avec la mise en place de mesures de surveillance globale), et dont on ne souhaitait pas non plus la pérennité.

Ce climat a tenu pendant trente ans avec, en France, près de quarante lois contre le terrorisme. Puis il y a eu l’épisode du Covid-19 avec son cortège de passes, de QR codes, de gestion des foules par la peur et la délation, de confinements obligatoires…

Plus récemment encore, c’est avec le conflit ukrainien que le monde de la surveillance généralisée a franchi un nouveau cap. En effet, le logiciel de reconnaissance biométrique faciale américain Clearview, a été offert gratuitement aux autorités ukrainiennes afin de pouvoir identifier les soldats russes décédés sur le front et en informer leur famille dans un but de guerre psychologique.

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CBDC

Aube DigitaleLe plus grand essai de CBDC au monde

Aube Digitale - 24 mars 2023

Un aperçu de la vision de l’élite en matière d’absence de cash pour vous.

   

L’eNaira est la première monnaie numérique de banque centrale (CBDC) d’Afrique.

Des banquiers centraux, des universitaires, des politiciens et un assortiment d’élites de plus de 100 pays espérant lancer leur propre CBDC ont suivi de près l’évolution de l’eNaira.

Ils ont utilisé le Nigeria – le plus grand pays d’Afrique par sa population et la taille de son économie – comme ballon d’essai pour tester leurs plans infâmes visant à éliminer l’argent liquide en Amérique du Nord, en Europe et ailleurs.

Les CBDC vous préoccupent-elles ?

Alors vous devriez prêter attention à ce qui se passe au Nigeria.

En effet, il y a de fortes chances que votre gouvernement utilise le même manuel lorsqu’il décidera d’imposer les CBDC dans votre région, ce qui pourrait se produire bientôt.

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Philipp Kruse OMS

Réseau InternationalL’avocat Philipp Kruse révèle les projets de pouvoir de l’OMS

Réseau International - 26 fév 2023

L’avocat Philipp Kruse explique, dans une conférence, comment procède l’OMS, financée par des fonds privés et basée à Genève. Celle-ci publie ce qu’on appelle le « Règlement sanitaire international ».

   

Il y est stipulé que « les mesures sanitaires ne sont autorisées que dans le respect des droits de l’homme en vigueur, de la dignité et des libertés fondamentales des personnes ». Or, on s’efforce aujourd’hui de supprimer cette formulation.

« L’OMS et la Suisse – quelle suite ? » C’est sous ce titre qu’une manifestation organisée par Urs Hans de « Public Eye on Science » a eu lieu le 13 janvier 2023 à Turbenthal dans le canton de Zurich. Dans la première conférence, Astrid Stuckelberger, ancienne collaboratrice de l’OMS, a présenté les principales questions fondamentales relatives à la pandémie dite de « Covid ». Ensuite, l’avocat zurichois Philipp Kruse a résumé les événements depuis 2020. Il a remis en question les mesures relevées depuis le début de leur déclaration, par exemple : sur quelles bases la pandémie s’appuie-t-elle ? Quels ont été les effets des mesures prises ?

Kruse se penche ensuite sur l’OMS, une organisation privée dont le siège est à Genève. Celle-ci publie ce qu’on appelle le « Règlement sanitaire international », auquel la plupart des États se sont conformés. Dans sa version actuelle, les mesures ne sont par exemple autorisées que dans le respect des droits de l’homme en vigueur, de la dignité et des libertés fondamentales des personnes. Or il est aujourd’hui envisagé de supprimer, entre autres, cette formulation. Qu’est-ce qui se cache derrière ces propositions d’amendement ?

Quelles en seraient les conséquences ?

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Cash en Suisse

Aube DigitaleLa Suisse premier pays à proscrire une société sans cash ?

Aube Digitale - 21 fév 2023

Comme dans les pays voisins, l’Allemagne et l’Autriche, l’argent liquide est toujours roi en Suisse, même si c’est de manière très réduite. Mais les Suisses auront bientôt l’occasion de se prononcer sur la conservation indéfinie des billets et des pièces.

   

Il s’agit d’une nouvelle positive rare qui, comme on pouvait s’y attendre, n’a reçu pratiquement aucune attention au-delà des frontières suisses. Pour autant que je sache, aucun des médias traditionnels aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne ou en Espagne n’a pris la peine de couvrir cette histoire. En fait, je n’ai eu vent de cette affaire qu’il y a quelques jours, plus d’une semaine après sa publication, parce qu’une de mes connaissances ayant de la famille en Suisse m’en a parlé.

Voici donc l’essentiel de l’histoire : Au début de la semaine dernière, un groupe de pression suisse à tendance libertaire, le Mouvement suisse pour la liberté (MSL), a annoncé qu’il avait recueilli suffisamment de signatures (111 000) pour déclencher un vote national sur la préservation de l’argent liquide pour la postérité. Si elle est adoptée, l’initiative obligerait le gouvernement fédéral à veiller à ce que les pièces et les billets de banque soient toujours disponibles en quantité suffisante. En outre, toute tentative de remplacer le franc suisse par une autre monnaie – peut-être une référence à une monnaie numérique de la banque centrale – devrait également être soumise au vote populaire.

« Il est clair que (…) se débarrasser de l’argent liquide ne touche pas seulement à des questions de transparence, de simplicité ou de sécurité (…) mais comporte également un énorme danger de surveillance totalitaire »

Richard Koller, président de le MSF

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US prison no paradise

Aube DigitaleL’Amérique est une prison déguisée en paradis

Aube Digitale - 19 fév 2023

Ne vous prosternez pas devant un gouvernement dictatorial – L’Amérique est une prison déguisée en paradis.

   

Il veut nous faire croire que nous vivons un rêve, alors qu’en réalité, nous sommes piégés dans un cauchemar sans fin de servitude et d’oppression.

En effet, chaque jour qui passe, la vie dans l’État policier américain ressemble de plus en plus à la vie dans la série télévisée dystopique Le Prisonnier.

Diffusée pour la première fois il y a 55 ans aux États-Unis, Le Prisonnier, décrit comme « la rencontre entre James Bond et George Orwell, filtrée par Franz Kafka », abordait des thèmes sociétaux qui sont toujours d’actualité : la montée d’un État policier, la perte de liberté, la surveillance permanente, la corruption du gouvernement, le totalitarisme, la militarisation, la pensée collective, le marketing de masse et la tendance des êtres humains à accepter docilement leur sort dans la vie, en tant que prisonniers d’une prison qu’ils ont eux-mêmes créée.

Peut-être le meilleur débat visuel jamais réalisé sur l’individualité et la liberté, Le Prisonnier est centré sur un agent secret britannique qui démissionne brusquement pour se retrouver emprisonné dans une prison virtuelle déguisée en un paradis en bord de mer avec des parcs et des espaces verts, des activités récréatives et même un majordome.

Bien que luxueux, les habitants du Village n’ont pas de véritable liberté, ils ne peuvent pas quitter le Village, ils sont sous surveillance constante, tous leurs mouvements sont suivis par des drones militarisés, et dépouillés de leur individualité de sorte qu’ils ne sont identifiés que par des numéros.

« Si tout ce que les Américains veulent, c’est la sécurité, ils peuvent aller en prison. Ils auront assez à manger, un lit et un toit au-dessus de leur tête. Mais si un Américain veut préserver sa dignité et son égalité en tant qu’être humain, il ne doit pas courber l’échine devant un quelconque gouvernement dictatorial. »

Dwight D. Eisenhower - président

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médecine totalitaire

Réseau InternationalLes diagnostics de santé informatisés et contrôlés par des acteurs mondiaux

Réseau International - 22 jan 2023

Les médecins posent de plus en plus de diagnostics à l’aide d’informations provenant d’ordinateurs contrôlés par des acteurs mondiaux

   

Vous avez sûrement observé une tendance inquiétante au cours des dernières décennies. Lorsque vous consultez un médecin, il semble passer plus de temps à regarder son ordinateur qu’à vous interroger ou à vous regarder. C’est parce que le ministère de la Santé les a reliés à des bases de données où ils peuvent entrer des symptômes et demander à l’ordinateur quels tests effectuer et quelles pilules prescrire. Une sorte de « paresseux » en médecine, largement contrôlé par les compagnies pharmaceutiques.

Les autorités, les politiciens et les médecins ont de plus en plus entre les mains des informations délivrées directement sur leurs ordinateurs par des opérateurs aux intentions commerciales et politiques. Beaucoup de ces opérateurs opèrent dans un espace mondial en dehors des limites de la réglementation nationale, et ils contrôlent directement les agendas médicaux via des bases de données sophistiquées qui relaient les informations suspectes.

Vous savez sans doute que Big Pharma est pleinement impliqué.

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L'OMS totalitaire

The DefenderL’OMS pourrait créer un État totalitaire mondial, prévient un expert

The Defender - 20 jan 2023

Exclusif : Les propositions de l’OMS pourraient priver les nations de leur souveraineté et créer un État totalitaire mondial, prévient un expert

   

Des négociations secrètes ont eu lieu cette semaine à Genève, en Suisse, pour discuter des modifications proposées au Règlement sanitaire international (RSI) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), considéré comme un instrument ayant force de loi du droit international.

Des négociations similaires ont eu lieu le mois dernier pour la rédaction d’un nouveau traité de l’OMS sur les pandémies.

Bien que les deux soient souvent confondus, les amendements proposés au RSI et le traité proposé sur la pandémie représentent deux ensembles de propositions distincts mais liés qui modifieraient fondamentalement la capacité de l’OMS à répondre aux « urgences de santé publique » dans le monde entier, et, selon les critiques, dépouilleraient considérablement les nations de leur souveraineté.

Selon l’auteur et chercheur James Roguski, ces deux propositions feraient passer l’OMS d’une organisation consultative à un organe directeur mondial dont les politiques seraient juridiquement contraignantes (auraient force de loi).

Elles permettraient également d’étendre considérablement la portée et le champ d’application du RSI, d’instituer un système de certificats et de « passeports » sanitaires mondiaux et de permettre à l’OMS d’imposer des examens médicaux, des mises en quarantaine et des traitements.

Selon M. Roguski, les documents proposés donneraient à l’OMS le pouvoir sur les moyens de production pendant une pandémie déclarée, demanderaient le développement d’une infrastructure de RSI aux « points d’entrée » (tels que les frontières nationales), redirigeraient des milliards de dollars vers le « complexe industriel d’urgence des hôpitaux pharmaceutiques » et supprimeraient la mention du « respect de la dignité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales des personnes ».

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narratif sanitaire

Kairos MédiaDécrypter le totalitarisme sanitaire

Kairos Média - 11 déc 2022

Ariane Bilheran et Vincent Pavan sont respectivement psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie et mathématicien, maître de conférences à l’Université d’Aix-Marseille. Nous les avons rencontrés suite à la publication de leur ouvrage : Le débat interdit. Langage, covid et totalitarisme

   

Alexandre Penasse : Dans votre ouvrage, vous indiquez que l’épisode sanitaire repose sur deux axiomes : primo, la référence informatique de Nils Ferguson dans la modélisation de l’épidémie ; secundo, la conclusion que la seule possibilité de lutter contre la diffusion du virus consiste à diminuer le nombre de contacts. C’était le début du « narratif ». Quid de cette matrice dans laquelle on est rentré ?

Vincent Pavan : Les simulations numériques de Ferguson vont justifier la prise de décision, en particulier en France. Ferguson est un escroc introduit dans le milieu académique, qui était déjà à la manœuvre à l’OMS en 2009, au moment de la grippe H1N1. Ce fiasco était un peu une répétition générale de ce qu’on a vécu avec le covid. Une commission d’enquête nommée par le Sénat avait conclu à la fausseté de ses prédictions. À nouveau, ses fausses simulations sont allées dans le sens des décisions du gouvernement. L’épidémiologie ne se laisse pas modéliser. La complexité dans la transmission du virus nous échappe complètement et n’est pas susceptible de rentrer dans une épidémiologie « newtonienne ». Le « sans contact » ne repose sur rien. Il a été utilisé pour séparer les gens les uns des autres, imposer le masque et la « distanciation sociale », faire cette publicité atroce de l’enfant qui va embrasser sa grand-mère et l’envoie ainsi mourir à l’hôpital. Ce n’est pas un problème sanitaire mais un prétexte sanitaire.

Ariane Bilheran : Oui, la crise politique s’est manifestée par l’apologie de l’état d’exception, une notion qu’on doit au philosophe Giorgio Agamben, qui a d’ailleurs immédiatement réagi. Il nous explique que quelque chose d’anormal se passe dans les États contemporains : au nom d’une urgence réelle ou supposée, la proclamation de l’état d’exception permet de suspendre ou supprimer nos droits fondamentaux. Ceci pose deux questions : 1) A‑t-on le droit, au nom de la nécessité, de suspendre les droits humains ? La philosophie politique y a répondu par la négative. 2)Lanécessitéenétait-ellevraimentune?L’humanitéétait-elle vraiment en danger de mort ? L’état d’exception est totalitaire, comme le nazisme, qui fonctionnait par décrets mais jamais dans la logique du droit. Quand les politiques commencent à interdire le débat, la controverse et les avis divergents, nous ne sommes plus en démocratie. 

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