Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
Règlement CSAR

StrategikaRèglement CSAR : la surveillance de nos communications se joue maintenant à Bruxelles

Strategika - 26 sep 2023

ll y a un peu plus d’un an, la Commission européenne proposait l’un des pires textes jamais pensés sur le numérique : le règlement CSAR, également appelé « Chat control ».

   

Affichant l’objectif de lutter contre les abus sexuels sur les enfants, cette proposition vise en réalité à créer un outil inédit de surveillance des communications. Dès le dépôt de ce projet de règlement, partout en Europe, associations et expert·es se sont insurgé·es contre cette initiative car elle reviendrait à mettre fin au chiffrement des communications. Aujourd’hui, bien que les critiques sont aujourd’hui plus nombreuses encore, les discussions avancent rapidement à Bruxelles, laissant présager une adoption très prochaine du texte. Afin de comprendre ses enjeux et aider à renforcer la mobilisation, nous revenons sur le contenu de ce règlement qui pourrait signer la fin de toute confidentialité des échanges en ligne.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
Wifi eyes

Aube DigitaleVotre WiFi peut vous voir

Aube Digitale - 21 sep 2023

Lorsque la police a soupçonné Danny Kyllo, un habitant de l’Oregon, de cultiver du cannabis chez lui, elle s’est rendue à son domicile avec un appareil d’imagerie thermique pour le scanner. Ils ont trouvé des « hot pockets » dans la maison, ce qui leur a permis d’obtenir un mandat de perquisition et d’arrêter Kyllo.

   

Heureusement, une décision de la Cour suprême (5 vote contre 4) a statué que le scanner constituait une perquisition illégale en vertu du quatrième amendement, nécessitant un mandat que la police n’avait pas obtenu.

Un point pour la vie privée, mais le gouvernement est sur le point de disposer d’un outil bien plus controversé et dangereux pour surveiller ce qui se passe à l’intérieur de votre maison.

Contrairement à la caméra thermique, ce dispositif est déjà dans votre maison – et c’est vous qui l’y avez placé.

Comment cela fonctionne-t-il ?

Le WiFi est constitué d’ondes électromagnétiques dans les gammes 2,4 et 5 GHz. C’est la même chose que la lumière que vous voyez, sauf qu’elle peut pénétrer les murs grâce à sa longueur d’onde beaucoup plus grande. Tout comme la lumière (et l’écholocation), ces ondes se reflètent également sur diverses surfaces et, lorsqu’elles sont correctement reconstruites, peuvent être utilisées pour créer une image.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
révolte démontage caméras de surveillance

Le Libre PenseurRévolte : des citoyens démontent les caméras de surveillance de Londres

Le Libre Penseur - 17 août 2023

Tout ce qui est réalisé par l'élite peut être démonté par le peuple...

   

Les citoyens britanniques sont furieux. Sadiq Khan installe des caméras de reconnaissance #ULEZ (Ultra low emission zones) dans tout Londres. Ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter des véhicules électriques se verront infliger une amende de 12 £ (15 € environ) chaque fois qu’ils passeront devant eux. Les citoyens ripostent en les abattant dès qu’ils sont installés comme vous pouvez le constater sur cette vidéo. La tyrannie ne fonctionne que lorsque la population l’accepte, autrement elle peut être arrêtée immédiatement, tout dépend de la volonté du peuple.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
DSA - Digital Service Act

Le courrier des stratègesDigital Service Act/climatisme : ferme ta gueule et danse !

Le courrier des stratèges - 29 juil 2023

Vendu aux pigeons, sur fond d’émeutes, moyennant un marketing sécuritaire façon Zemmour, le flicage des RS ne dissuadera pas forcément beaucoup de racailles d’avancer, face à une police désavouée, vers les magasins de godasses.

   

Aux naïfs qui se demanderont : « Mais alors, à quoi va servir le Digital Service Act ? », le think tank écosocialiste Institut Rousseau apporte un début de réponse : « A vous bâillonner, gueux, lorsque vous oserez blasphémer contre le climatisme ! »

Dans les années 1980, soudain, des députés et des sénateurs se sont découvert une vocation d’historien : ils ont passé des lois mémorielles, criminalisant la remise en cause du récit historiographique produit, après 1945, par les vainqueurs de la dernière guerre. Comme ces textes ne semblaient viser que quelques excentriques plus ou moins monomaniaques, consacrant leur existence à démontrer que, dans tel ou tel bâtiment de Pologne orientale, une vitre avait ou n’avait pas existé, nous n’avons, pour la plupart, pas accordé une grande attention à la manœuvre.

En réalité, la France et l’Occident, à peine débarrassés de leur vieille religion catholique (devenue minoritaire en France, en termes de pratique, dans le courant des années 1960), venait de basculer dans une nouvelle religiosité dite antifasciste, et de renier le legs démocratique des libertés civiques.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
2,5 millions de cobayes sous contrôle

Le Media en 4-4-2Harari : 2,5 millions de cobayes palestiniens qu’on contrôle complètement

Le Media en 4-4-2 - 24 juil 2023

Le conseiller de Klaus Schwab, Yuval Harari : « En Israël nous avons 2,5 millions de cobayes palestiniens qu’on contrôle complètement ».

   

Le très proche conseiller de Klaus Schwab, Yuval Harari, compare les territoires palestiniens occupés par Israël à un laboratoire de 2,5 millions de cobayes.

« Pirater les gens signifie connaître les gens mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes… Et nous arrivons déjà à l’émergence des régimes de surveillance totale comme dans mon pays en Israël où nous avons un grand laboratoire de surveillance appelé « les territoires occupés » où il y a 2,5 millions de cobayes, qui montre comment surveiller et contrôler complètement une population avec très peu de soldats. »

Yuval Harari

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
IA et surveillance généralisée

Le Media en 4-4-2IA et Surveillance généralisée

Le Media en 4-4-2 - 21 juil 2023

L’Angleterre installe des systèmes de détection d’infractions en temps réel.

   

En Angleterre, des appareils de haute technologie seront installés dans des aires de stationnement du sud-est de l’Angleterre dans les semaines à venir dans le cadre d’un essai sur les autoroutes nationales.

Les nouveaux systèmes de vidéosurveillance seront en mesure de détecter les infractions et de les envoyer directement aux salles de contrôle de la police, permettant aux agents d’éviter d’avoir à parcourir des heures de séquences pour poursuivre un automobiliste. Les images transmises de la caméra à la salle de contrôle peuvent être examinées immédiatement et une amende de 100 £ envoyée à la personne à qui la plaque d’immatriculation de la voiture est enregistrée.

« Voilà comment installer la surveillance généralisée du crédit social. Laisser un problème dégénérer, puis dire qu’il n’y a que la technologie pour le résoudre, installer une solution de contrôle automatisé et les gens seront heureux. »

Momotchi

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
Les voitures autonomes sont des caméras de surveillance sur roues

Anguille sous rocheLes voitures autonomes sont des caméras de surveillance sur roues

Anguille sous roche - 10 juil 2023

Les voitures autonomes sont des caméras de surveillance sur roues d’après le technologue Bruce Schneier

   

Bruce Schneier est technologue de l’intérêt public, travaillant à l’intersection de la sécurité, de la technologie et des personnes.

Selon lui, la police utilise déjà les images des voitures autonomes comme preuves vidéo. Voici le recueil de sa publication.

Alors que les caméras de sécurité sont monnaie courante dans les villes américaines, les voitures autonomes représentent une nouvelle possibilité d’accès pour les forces de l’ordre et une nouvelle méthode d’empiètement sur la vie privée, affirment des défenseurs des droits de l’homme. En sillonnant la ville sur leurs itinéraires, les voitures autonomes captent un plus grand nombre d’images. Et il est plus facile pour les forces de l’ordre de s’adresser à une entreprise disposant d’un vaste répertoire de vidéos et d’une équipe d’intervention spécialisée que de contacter toutes les entreprises d’un quartier dotées de systèmes de sécurité.

« Nous savons depuis longtemps qu’il s’agit essentiellement de caméras de surveillance sur roues »

Chris Gilliard

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
Snowden 2013

Aube DigitaleSnowden : les technologies de surveillance d’aujourd’hui

Aube Digitale - 10 juil 2023

Snowden : les technologies de surveillance d’aujourd’hui font passer 2013 pour « un jeu d’enfant »

   

Alors que cette semaine marque le dixième anniversaire de la divulgation par le lanceur d’alerte Edward Snowden à des journalistes d’informations sur l’espionnage généralisé pratiqué par les agences américaines et britanniques, l’ancien contractant de la National Security Agency s’est joint jeudi à d’autres défenseurs des droits de l’homme pour avertir que la lutte pour le droit à la vie privée, bien qu’elle ait fait plusieurs avancées au cours de la dernière décennie, est devenue plus difficile en raison des changements majeurs intervenus dans le domaine de la technologie.

Snowden a déclaré que l’avènement de produits de surveillance disponibles dans le commerce, tels que les caméras Ring, le logiciel espion Pegasus et la technologie de reconnaissance faciale, a posé de nouveaux dangers.

« Nous faisions confiance au gouvernement pour ne pas nous tromper. Mais ils l’ont fait. Nous faisions confiance aux entreprises technologiques pour qu’elles ne profitent pas de nous. Mais elles l’ont fait. Cela va se reproduire, parce que c’est la nature même du pouvoir »

Edward Snowden

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
reconnaissance faciale - comportement suspect

L'âge de faireReconnaissance faciale : la grande accélération

L'âge de faire - 13 juin 2023

Multiplication des captations vidéos, fichage des visages, autorisation des caméras assistées par ordinateur… Prêts pour la reconnaissance faciale ?

   

Une proposition de loi « relative à la reconnaissance biométrique dans l’espace public » est examinée en ce moment par les sénateurs.

La « loi JO », promulguée le 19 mai, autorise l’utilisation d’algorithmes pour analyser les images captées par les caméras de surveillance. C’est une première en Europe. Les ordinateurs reliés aux caméras doivent permettre, d’après leurs promoteurs, de détecter en temps réel des évènements prédéterminés, comme des mouvements de foule, un sac abandonné ou des « comportements suspects ». Avec l’appui des algorithmes, les capacités de l’État à surveiller l’espace public se voient démultipliées… à condition d’avoir des caméras qui filment !

Le 20 avril, un décret a été publié qui autorise l’utilisation des drones – équipés de caméras – par les policiers. La pratique existait déjà, on se souvient par exemple de l’utilisation de drones pendant la crise liée au Covid. Mais leur utilisation est désormais approuvée par la loi et permet aux préfets d’en faire usage de manière beaucoup plus fréquente. D’après un décompte du Monde, plus de 50 opérations de surveillance aérienne par drones ont été autorisées entre le 20 avril et le 20 mai. Manifestation écologistes, festival de Cannes, finale de la coupe de France de foot, raves parties, courses de voitures non autorisées, manifestations du 1er mai… L’État semble avoir déjà pris l’habitude de l’utilisation régulière de ces caméras volantes.

Et les drones ne sont pas les seuls à filmer. L’habitude semble également prise, côté forces de l’ordre, de filmer les manifestants depuis le sol. Celles et ceux parmi nous qui défilent régulièrement dans les grandes villes peuvent en témoigner. De manière générale, l’association La quadrature du net relève la multiplication et l’extension, « exponentielle », des moyens de captation : « caméras de vidéosurveillance fixes, caméras-piétons, caméras sur les véhicules, caméras dans les halls d’immeubles, hélicoptères de surveillance, drones de surveillance. »

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
JO - surveillance

France SoirLes Jeux Olympiques: cheval de Troie de la société de surveillance ?

France Soir - 11 avr 2023

L’Assemblée nationale a adopté, mardi 28 mars, le projet de loi sur les Jeux Olympiques, malgré des critiques sur son volet sécuritaire : ce projet prévoit notamment l'application de la vidéosurveillance « intelligente » le temps de l’événement qui se tiendra en 2024.

   

De quoi s’agit-il exactement ?

Il s’agit de mettre en place des « traitements algorithmiques sur les images collectées au moyen de systèmes de vidéoprotection et de caméras installées sur des aéronefs (1) ». Si le projet de loi se défend de vouloir mettre en place de la reconnaissance faciale, il reconnaît cependant vouloir procéder, via son système de camera-protection, à un « signalement d’attention, strictement limité à l’indication du ou des événements prédéterminés qu’ils ont été programmés pour détecter ».

Faut-il s’inquiéter ou se réjouir de l’implémentation de cet outil à notre besace sécuritaire ?

De fait, depuis quelques années, chaque événement exceptionnel est prétexte à la mise en place de nouvelles mesures de contrôle qui conduisent à la construction progressive d’une société de surveillance.

Tout le monde se rappelle l’impact liberticide qu’a eu le 11 septembre 2001 sur la vie des Occidentaux. À l’époque déjà, nombreux étaient les membres de la société civile à s’inquiéter d’une dérive dont on ne voyait pas l’efficacité (les menaces terroristes n’ont pas cessé avec la mise en place de mesures de surveillance globale), et dont on ne souhaitait pas non plus la pérennité.

Ce climat a tenu pendant trente ans avec, en France, près de quarante lois contre le terrorisme. Puis il y a eu l’épisode du Covid-19 avec son cortège de passes, de QR codes, de gestion des foules par la peur et la délation, de confinements obligatoires…

Plus récemment encore, c’est avec le conflit ukrainien que le monde de la surveillance généralisée a franchi un nouveau cap. En effet, le logiciel de reconnaissance biométrique faciale américain Clearview, a été offert gratuitement aux autorités ukrainiennes afin de pouvoir identifier les soldats russes décédés sur le front et en informer leur famille dans un but de guerre psychologique.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
deep-fakes et surveillance

Aube DigitaleLes deepfakes augmentent la nécessité d’une identification numérique

Aube Digitale - 10 avr 2023

Une entreprise spécialisée dans la reconnaissance faciale suggère que les deepfakes augmentent la nécessité d’une identification numérique

   

Une autre excuse pour introduire l’identification numérique.

Après avoir créé une technologie – utilisée pendant des années, voire des décennies dans l’industrie du divertissement – pour produire des contrefaçons profondes, pourquoi cette même industrie ne nous mettrait-elle pas en garde contre tous les dangers de cette technologie – et ne proposerait-elle pas de toutes nouvelles solutions à ce problème, que certaines d’entre elles auraient ostensiblement créées en premier lieu ?

Il pourrait y avoir un public pour cela.

En particulier celui qui croit à l’idée que la plupart des gens, de nos jours, « vivent leur vie en ligne » – ce qui n’est pas vrai, en ce qui concerne la plupart des gens. Certes, les services en ligne tels que la banque et le chat sont pratiques, mais « vivre » une vie en ligne est une proposition tout à fait différente.

Ensuite, il y a le terme « intelligence artificielle » (IA), alors que toute personne ayant une connaissance, même superficielle, de cette technologie sait que nous sommes aujourd’hui TRÈS loin de ce que les médias grand public font croire, ou de ce qu’ils sont susceptibles de réaliser (le mieux que l' »IA » puisse offrir aujourd’hui est un faible sous-ensemble appelé « apprentissage automatique », ML).

Cela mis à part, le Times of London semble vous demander de mettre de côté toutes vos connaissances, votre scepticisme et votre expérience, et de suivre l’histoire – comme dans « ne jamais laisser la vérité se mettre en travers d’une bonne histoire ».

C’est ainsi que nous apprenons que des « entrepreneurs inventent des défenses d’identité numérique ».

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
surveillance - biométrie

La Quadrature du NetLa France, premier pays d’Europe à légaliser la surveillance biométrique

La Quadrature du Net - 25 mars 2023

L’article 7 de la loi sur les Jeux olympiques a été adopté ce midi par l’Assemblée, actant l’entrée formelle de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) dans le droit français, jusqu’en décembre 2024.

   

À l’ombre du tumulte de la réforme des retraites, et grâce à une procédure comme d’habitude extrêmement rapide, le gouvernement a réussi à faire accepter une des technologies les plus dangereuses jamais déployées. Pour cela, il a usé de stratégies, de mensonges et de récits fictifs, pour que jamais ne soient sérieusement et concrètement discutés le fonctionnement technique de ces outils et leurs conséquences politiques et juridiques en termes de surveillance de masse. Grâce à une majorité totalement désinvestie et au soutien total de l’extrême droite, la VSA a donc pu être légalisée sur la base de mensonges sapant toujours un peu plus le jeu démocratique.

  • Le mensonge de la biométrie : le gouvernement a répété et inscrit dans la loi que la VSA ne relevait pas de la surveillance biométrique. C’est totalement faux. Cette technologie identifie, analyse, classe en permanence les corps, les attributs physiques, les gestes, les silhouettes, les démarches, qui sont incontestablement des données biométriques. Nous n’avons cessé de l’expliquer (voir notre note et notre video), de le rabâcher aux rapporteurs du Sénat et de l’Assemblée ainsi qu’aux députés, comme l’ont également fait 38 organisations internationales et une quarantaine d’eurodéputés qui ont récemment interpellé le gouvernement. Mais celui-ci a continué de s’enfoncer dans ce mensonge à la fois technique et juridique. Ainsi la France viole à nouveau le droit de l’Union européenne et consacre sa place de championne européenne de la surveillance.
  • Le mensonge de l’utilité : le gouvernement a utilisé les Jeux olympiques comme prétexte pour atteindre plus vite l’objectif, fixé depuis des années, de légaliser ces technologies, s’inscrivant par là dans la « tradition », observée partout ailleurs et consistant à instrumentaliser de façon très opportuniste les méga-évènements internationaux. Le gouvernement a réussi à faire croire à une nécessité, fabriquée de toute pièce, pour « repérer les colis suspects » ou « prévenir les mouvements de foule ». Ces évènements sont soudainement devenus la nouvelle priorité du ministère de l’Intérieur et des députés zélés, qui n’ont cessé de résumer la sécurité des JO à ces situations, rarement identifiées comme prioritaires en temps normal, et dont nous démontrions ici que la résolution dépend davantage de maîtrise humaine que de technologie. Ainsi, la VSA a été acceptée sur le seul fondement d’un mythe bien ancré selon lequel la technologie permettrait d’assurer magiquement la sécurité, sans qu’aucune évaluation ni démonstration de l’utilité ou de la proportionnalité de ces technologies très opaques n’ait jamais été honnêtement réalisée.
  • Le mensonge technique : l’application principale de la VSA consiste à identifier des comportements que la police aura préalablement définis comme « suspects ». Arbitraire et dangereux par essence, le fonctionnement de ces algorithmes n’a jamais été expliqué par le gouvernement : et pour cause, il n’est sans doute pas compris par la majorité des décideurs… Incompétence inexcusable ou volonté assumée de noyer le poisson, dans tous les cas, cela a ramené les débats parlementaires à un niveau extrêmement bas, qui n’est pas à la hauteur des enjeux gravissimes soulevés par ces technologies biométriques. Grâce à l’aide des rapporteurs Renaissance Guillaume Vuilletet et Sacha Houlié (le remplaçant) et de quelques députés, ce sont les rhétoriques de minimisation tirées des arguments de vente des entreprises de la VSA, les mensonges et les inepties techniques qui ont prédominé. Ce qui en ressort, c’est l’incapacité patente du Parlement à discuter de questions techniques, mais surtout la crainte légitime que la société doit avoir pour le futur, au vu de l’incompétence des représentants à appréhender les contours et les dangers des prochaines technologies qui émergeront.

accéder à l'article